Optical Illusions (Traduction de l'écrit de Winterstar AO3)

Chapitre 1

Dans notre exposé en dix parties sur Stark Industries, nous allons enquêter sur l'histoire de la famille Stark, apprendre qui était vraiment Howard Stark, et découvrir comment son fils, Tony Stark, a transformé l'entreprise qui prospérait comme une machine de guerre en une entreprise qui construit votre avenir grâce à des avancées dans des technologies innovantes qui semblent relever plus de la science-fiction que de la réalité. Notre série se concentrera sur le toujours plus insaisissable Tony Stark. Qui est-il ? Il y a près de dix ans, Tony Stark, alors âgé de 17 ans, eut un accident de voiture qui coûta la vie à ses parents. Tony Stark avait subi des blessures dont il s'est remis. Ou bien s'en est-il vraiment remis ? Dans "ce Zoom", nous allons découvrir qui est Tony Stark. Notre avenir dépend de Stark Industries, il est temps de savoir qui est vraiment Tony Stark, le playboy milliardaire, le philanthrope et le génie. Je suis Christine Everhart - nous sommes en streaming cet automne.

DEBUT CHAPITRE 1

"Tu es différent." Tony penche la tête en arrière, fixant à travers les verres de ses lunettes le spécimen qui se trouve devant lui. C'est censé être un entretien - d'une grande importance et il devrait probablement le prendre plus au sérieux - mais il n'en reste pas moins qu'un dieu vient de passer la porte, et tant que les dieux le permettront, Tony Stark compte bien savourer et convoiter une telle beauté.

Devant lui, Adonis baisse les yeux sur sa chemise transparente, qui est probablement deux tailles trop petites pour lui, puis remonte vers Tony. Il fronce les sourcils et dit, "Différent ?" Il tient dans ses mains un portefeuille relié en cuir qui provient probablement de la friperie située au bout du pâté de maisons où vit cet Adonis. Son pantalon kaki est bien repassé, mais la chemise est sans aucun doute un faux qu'il a probablement acheté à un vendeur ambulant.

Tony retire ses chaussures en cuir très chères de son bureau en verre immaculé (pas de papiers, pas d'ordinateurs, rien sur le dessus). Il pousse le fauteuil en cuir sur le côté et fait sortir la sucette de sa bouche. Il l'utilise pour désigner l'homme. Certains disent que sucer une sucette aide à remplacer le besoin d'une boisson dans sa main. Il ne partage pas cet avis. "Vous venez à un entretien dans une entreprise très importante habillé comme si vous sortiez du cinéma. Vous aviez un rendez-vous ?"

Adonis scrute la zone comme s'il cherchait ledit rendez-vous, fronce les sourcils, puis pince les lèvres. Il est beau. Trop beau pour Tony. Il ne veut pas de ce genre de beauté autour de lui. Pas maintenant. Et plus jamais. Il s'en prend à l'homme. "Vous n'avez pas de costume ?"

"Pas un qui ne soit pas un uniforme, monsieur. Désolé." Il fait un geste derrière lui. "Je vais partir."

Bien sûr, Tony ne peut pas accepter ça. Il ne laissera pas ce type s'en aller, pas quand ce n'est pas son souhait. "Attendez. Attendez. Venez-vous asseoir. Vous ne savez pas comment vous battre pour vous-même, n'est-ce pas ?"

Le type s'arrête et déforme sa bouche comme s'il réfléchissait à une réponse intelligente. Cette pause doit l'aider à réévaluer la situation, et il fait les quelques pas jusqu'aux chaises devant le bureau de Tony. Il s'assoit. "J'ai mon CV, monsieur." Il montre le portefeuille à Tony.

Tony n'a pas besoin du portfolio. Il sait déjà tout sur l'homme en face de lui. Diplômé d'université - petite université artistique du nord de l'État. Recruté dans l'armée au rang de capitaine. Quatre missions à l'étranger, dont deux dans une zone de guerre. Son fiancé est mort dans cette même zone de guerre. Il n'est plus sorti depuis. Son meilleur ami a été blessé de façon permanente dans la zone de guerre. Ce meilleur ami est parti et a épousé l'autre meilleur ami d'Adonis l'année dernière. Ils ont déménagé à Washington D.C. pour diriger un centre de défense et de réhabilitation des vétérans. Adonis vit au troisième étage d'un immeuble à Brooklyn. Il n'a pas beaucoup d'amis, il fréquente le club de gym local. Il avait un emploi dans une grande entreprise de bandes dessinées avant qu'elle ne fasse faillite. Actuellement, il travaille en tant que dessinateur de BD en freelance et il arrive à peine à s'en sortir. Le dernier point est l'une des raisons pour lesquelles Pepper a signalé son dossier.