L'Orphelin du Seigneur des Ténèbres

Leur petit secret

Les vacances touchent à leurs fins... alors que l'un va rejoindre son école de magie, l'autre va rejoindre une famille...

Blake observait Lord Voldemort devant un énorme chaudron, essayant de deviner chaque ingrédient qu'il mettait dedans. Le mage souriait depuis trois semaines. Son petit élève avait très bien compris l'Occlumancie et ce qu'il devait faire avant de dormir. Et même quand il faisait un cauchemar, Blake sifflait alors le nom de son protecteur et se calmait tout seul. En deux mois, Blake était devenu un parfait petit garçon, enfin presque...

Voldemort avait commencé cette potion trois semaines plus tôt. Il voulait que avant la fin du mois de septembre, Blake soit encore plus proche de lui, et pour ça, il devait parler Fourchlang. Il avait réfléchi à lui apprendre, mais ça serait trop long alors qu'il pouvait faire en sorte que ça devienne inné chez Blake, aussi, comme pour lui. Il n'y avait qu'une solution.

— Monsieur Lord Voldemort ?

— Oui ?

— Qu'est-ce que vous faites ? Et c'est quoi ça ? Demanda Blake en montrant une fiole remplie d'un liquide rouge. C'est du sang ?

— Oui... celui de Lucius, répondit Voldemort. C'est une part en toi... j'en ai besoin pour...

Il se tourna vers Blake. Il posa sa main sur l'épaule du garçon et se mit à genoux pour bien fixer ses yeux dans ceux de Blake.

— Je vais faire une sorte de... adoption, dit-il.

— Une adoption ? Répéta Blake confus. Moi ?

— Oui.

Blake écarquilla des yeux.

— Mais pas juste comme ça, reprit Voldemort. Je veux que tu es mon sang. Ça s'appelle le transfert du sang.

Blake était impressionné. Voldemort posa alors sa main sur la joue du garçon.

— Ça sera notre petit secret, dit-il. Seul quelques personnes sauront. Tu ne devras en parler à personne d'autre.

Blake acquiesça d'un signe de tête.

— Quand la potion sera prête, il y aura tout un processus à faire, reprit Voldemort. Si tu veux que ça réussisse, il faudra surtout pas que tu te débats.

— Je ne comprend pas, dit Blake.

Voldemort préférait prévenir Blake.

— Ça peut être douloureux, dit-il.

Blake fronça des sourcils.

— Vous me ferez jamais du mal, vous, dit-il à voix basse.

Voldemort sourit au garçon et caressa un peu plus cette joue sous sa main.

— Je ferais en sorte que tu n'aies pas mal, promit-il.

Il avait donc d'autres potions à préparer.

— Je peux vous aider ! Dit Blake. S'il vous plaît !

— D'accord, dit Voldemort. Tu vas faire une potion calmante. Et tu m'aideras à faire une potion pour calmer la douleur, d'accord ?