Chapitre III

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Je respire fortement. Ce n’est pas possible. Pourquoi? Pourquoi je vois noir? Pourquoi il n’y a personne? J’aurais beau appeler les autres par leur nom, personne. Je suis seul, dans le noir. J’ai peur. M’ont-il abandonné? Je sais que je ne suis pas si cool avec eux, mais me laisser sans présence est injuste, si?

Je me griffe le bras, je pleure, je cris de l’aide, je marche sans but dans ce monde noir. Je veux de la lumière. N'importe. Feux, soleil ou électrique. Je veux qu’une personne soit là. Qu’elle me prend dans ses bras. Qu’elle me console. Qu’elle me dit que tout est un cauchemard. Qu’elle me dit que tout est fini. Mais rien.

Une douleur vive apparaît dans mon bras me fesant sursauter. Je regard autour de moi. De la lumière, ma chambre, ma mère à côté, complètement en panique. Ce n’est qu’un simple cauchemard. Je respire plus. Est-ce normal? Est-ce normal de la voir essayer de me parler alors que je ne l’entend pas? Je tremble plus que ne le peux, la panique me serrant dans ses bras. Mais la chaleur des bras de m'a mère apparaît. Elle me sert fortement contre elle. Elle me berce comme si j’étais un enfant de 5 ans, cherchant à calmer ses pleurs depuis un cauchemard. Hors, j’en ai 19.

Je ne sais combien de temps je suis dans cet état, mais j’ai fini par retrouver ma paix intérieure. Je ne sais pas quand je le suis endormi, mais je sais que je suis dans un endroit sombre. Le même avant que je me réveille.

- Shoto, tu m’aimes, n’est-ce pas?
- Oui, je t’aime. Dors, je reste ici.

Shoto? C'est qui? Est-ce son nom à Double-Face? J’espère bien car je pourrais voir si il existe réellement.

- Je t’aime, ne me laisse pas.
- Je vais y réfléchir. Mon père est un vrai salop. Si il sait que je suis gay, il me tuera, voir pir, te tuera. Je n’accepterai pas ça.
- Abandonne le. Il ne te mérite pas.
- Je sais. Mais il fera tout pour me retrouver.
- On par du pays alors.
- J’aimerai dans un pays calme.

Pourquoi ces paroles me viennent tel un torrent?

- TODOROKI!
- Kat ... suki...

C’est quoi ce cris? Pourquoi mon corps tremble-t-il?

- Shoto Todoroki, pourquoi ne m’as-tu rien dit?
- Bakugo, calme toi.
- Non, Shitty Hair. Tu veux que je réagisse comment face a mon mec qui se scarifit? Depuis combien de temps, Shoto ? Et si tu y passais? Je ferais comment sans toi? Je t’aime merde. Je ne veux pas être abandonné.

Cette fin de phrase est prononcé en un chuchotement et des tremblements se font ressentir. A croire que la personne, enfin, moi, pleurait.

- Je t’aime, tu le sais?
- Je le sais, mais pourquoi tu me dis ça, maintenant?
-Je ne sait pas. Mais mon instinct me dit que je ne te reverrai plus.

Ce moment. Je l’ai déjà entendu. Mainentenant, c’est plus claire.

- Je t'aime aussi.
- Ne m'abandonnes pas.
- Jamais.

Mon coeur a mal. J’ai mal. Tout est comme des souvenirs alors que je ne les ai jamais vécu. Je m’effondre, tremblant, mes yeux laissent échapper des larmes.

- Tu sais que ça sonne comme un adieu?
- Je le sais. Mais c’est plus fort que moi. Je t’aime. Je tiens à toi.
- Je sais. Je t’aime aussi, Shoto.

Je n’arrive plus à arrêter mes larmes. Je ne sens que la douleur de mon corps en entendant tout ça. Je tremble encore avant de voire une image devant moi. Moi dans ses bras. Le sourire collé à nos visages. J'entend des battements de coeur. Les siens?

- De toute façon, même si je pars, on se retrouvera.
- C'est moi, qui te retrouvera.

Je me vois rougir et enfouir mon visage dans son cou. Il s'est mis à rire sous mon action. Bordel, pourquoi tout ces moments sont inconnus pour ma part?

Je me réveille, doucement. Je regarde l'heure et fini par soupirer. J'ai du louper deux heures de cours. Pourquoi la vieille ne ma pas réveiller? Je me lève et part me doucher avant de me rendre dans la cuisine. Je retrouve un mot disant que j’étais bien trop fatigué pour suivre les cours. Je souffle une nouvelle fois avant de me rendre à l'université.

Le destin d'un rêveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant