8 EXTRAIT (réécriture)

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Hello =)

J'espère que vous allez bien. Ici, c'est la fête ! Les vacances commencent ce soir - oui, nous faisons l'école buissonnière - donc tout va parfaitement bien.

Je viens vous faire part de mon bilan du mois. J'avais pour objectif de revoir 10 chapitres... J'en ai retravaillé 9. Le 8e m'a fait prendre un peu de retard, le 10e  est un casse tête chinois et je vous avoue que depuis hier je n'ai pas envie de bosser parce que j'ai pour objectif de devenir une louve dans les Sims MDR Je le redis ce jeu, c'est la mort.

Bien, passons et laissons cette addiction de côté pour parler chiffres. J'ai donc 19 chapitres de retravaillés au total soit 31 % du premier tome. La première version, celle qui était disponible sur Wattpad faisait environ 64 500 mots, la seconde en fait environ 50 900. Je rappelle que j'ai pour objectif d'alléger ZoAy, de l'améliorer tout en conservant le fond de l'histoire.

Ces dix derniers chapitres beaucoup de changements se sont produits, pour tout vous dire, ce sont des chapitres inédits que je trouve beaucoup mieux que les précédents, mais comme je l'ai mentionné, le fond reste le même, d'ailleurs petite confidence, Sean vient d'arriver et c'est l'anarchie dans la tête de notre Aydan. (Dans la mienne aussi du coup ^^). J'ai supprimé où modifier les passages que je trouvais Too Much, supprimer ce qui ne servait pas forcément l'histoire, ce qui n'était pas utile et j'ai montré davantage le rapprochement de ZoAy parce que dans la version Wattpad ça allait beaucoup trop vite.

Voilà, voilà, c'est tout pour le moment. Je ne compte pas écrire ces deux prochains mois, je vais seulement me relire fin aout pour pallier d'éventuels soucis de cohérence.

Je vous souhaite un bel été, bonnes vacances à ceux qui en ont et bon courage à ceux pour qui ce n'est pas le cas.

Je vous laisse avec un court extrait.

Plein de bisous, à très vite <3



Contexte : Aydan vient d'apprendre que Jay est en amour pour Ely. Il n'est pas content, mais je ne vous apprends rien, par contre ce petit passage est tout nouveau.

«  Je ne peux pas rentrer chez moi dans cet état, je sais d'avance que les meubles trinqueront. Il vaut mieux que je reste dehors, à arpenter la ville, la mâchoire contractée au maximum pour ne pas laisser échapper ce cri de rage qui comprime ma poitrine.

— Aydan !

Une main se pose sur mon épaule au même moment que j'entends mon prénom. Je me dégage violemment avant de réaliser que je connais cette voix. Je me tourne vers mon interlocutrice qui se recule d'un pas en fronçant les sourcils.

Eh merde ! Je lui ai fait peur sans le vouloir.

— Ça n'a pas l'air d'aller, reprend-elle, en s'approchant de moi.

Je secoue uniquement la tête par crainte de lui répondre trop brusquement.

— Je rentre à la maison, tu m'accompagnes ?

— Tu sors du bar ? grogné-je.

Elle acquiesce.

— Ely ne pouvait pas te déposer chez toi ?

— Elle n'était pas dans son assiette, alors je lui ai dit que je me débrouillerai, sourit-elle.

— T'es une foutue inconsciente.

Elle s'esclaffe.

L'image de son visage qui s'illumine ainsi que le son qu'elle produit se répercutent en moi et baisse d'un cran la tension qui m'anime.

— Si je comprends bien, tu peux traîner en pleine nuit, mais pas moi...

— Il y a beaucoup moins de risque que l'on m'agresse.

— Effectivement. D'ailleurs, vu l'état dans lequel tu te trouves, on pourrait facilement te prendre pour un assaillant, se moque-t-elle.

J'imagine sans mal.

— Pourtant tu ne t'es pas sauvé en me voyant.

— Tu l'as dit, je suis une inconsciente, ricane-t-elle. Alors tu me raccompagnes ?

— La question ne se pose pas.

— Ça te dérange si je te tiens ? Je suis un tout petit peu pompette et je ne marche plus très droit...

Je soupire, agacé. Elle mérite une bonne engueulade et je ne manquerai pas de le faire demain, mais pour le moment, je m'informe à propos de ma cousine et apprends qu'elle était seulement fatiguée. Si ce n'est que ça, me voilà rassuré.

Je passe le bras de ce petit bout de femme sous le mien pour la guider au mieux et sens que ses doigts sont gelés. Tu m'étonnes. On n'a pas idée de sortir en hiver avec une veste en simili cuir aussi fine. Je recouvre sa main et lui intime de placer l'autre dans sa poche de jean. Elle s'exécute non sans se payer ma tête, mais je ne relève pas. Son attitude et ses moqueries me détendent plus qu'elles ne m'irritent... »

Parlons peu, parlons bienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant