8. 2 décembre 1998, partie 2

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Une arrivée vraiment inattendus mais jusqu'ici je n'ai pas eu à me plaindre. Draco vient parfois lire quand je dessine le soir, ou réviser à la bibliothèque à ma table. Nous avons même eu quelques discussions simplistes en évitant les sujets les plus risqués.

Encore à ce jour j'ignore la raison profonde de pourquoi il est venu vers moi. Il risquait gros si je restait sur mes préjugés à son égard. Si je le discrédite, avec la connaissance publique de son allégeance et le pouvoir que j'ai en encore plus grande quantité sur l'opinion publique et le ministère, il aurait peu perdu beaucoup. Le département de la justice magique aurait peu reconsidérer son jugement. Il aurait peu être assigner à résidence, être surveiller 24h/24, avoir ses comptes gelée, perdre le manoir, le contacte avec sa mère... S'il le veut, le ministère peut tout lui retirer, sans pour autant l'enfermer.

Donc oui, je connais pas encore qui est vraiment Draco Lucius Malfoy. Je sais maintenant qu'il est perfectionniste de nature, qu'il est vraiment chiant pour le plaisir de l'être, qu'il aime la littérature, qu'il écoute du rock et moldu, je vous prie. En bref j'ai toujours connu Draco Malfoy donc je le connais et pourtant j'ai toujours connu Draco Malfoy mais je ne le connais pas.

Je ne nous considère pas assez proche pour poser des questions personnelles et sensibles. Lui demander s'il aimait son père, s'il est heureux qu'il soit enfermé à Azkaban. Lui demander si c'est pour ça qu'il n'a jamais osé venir demander asile auprès de Dumbledore, ou si c'était par fierté, ou par peur. Lui demander comment cela se passait, en général et pour lui, quand Voldemort vivait dans sa propre maison.

J'aimerais lui demander tous ça et plus encore. En échange je devrais forcément répondre au siennes, c'est inévitable, mais surtout, je pense qu'il ne répondra tout simplement pas. J'ai fini par apprend quand on dépasse ses limites, s'il vous regardait dans les yeux, il détourne le regard, s'il ne vous regardait pas, il vous fixe droit dans les pupilles. C'est le plus flagrant mais dans les moment où on s'approche trop près de ces fameuses limites, ses sourcils s'abaisse infimement et il rentre sa lèvre inférieure.

Je ne regrette pas son choix tout du moins. 1) Parce que moi je ne l'aurais jamais fait et donc que 2) je n'aurais jamais appris à le connaître pour ce qu'il est lui.

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( 3) parce que je n'aurais jamais peu m'apercevoir d'à quel point sa voix est magnifique malgré toutes les insultes qu'elle peut sortir)

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Zinzolin casiasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant