13. 28 mars 1999, partie 2

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Alors là c'est la meilleur, Draco Malfoy qui veut rendre un service ? Je ne peux pas y croire.

« H- T'es sûr que t'es pas malade Draco ?

D- Merci Harry de te préoccuper de ma santé mais je t'assure que je me porte à merveille.

H- Si tu le dis... Tu peux aller le chercher. Tu sais ou est mon dortoir, il doit dormir sur mon lit la, si jamais tu ne le trouve pas essaie de regarder sous le lit ou dans sa cage.

D- Tu penses que Londubat va essayer de m'attaquer ?

H- Honnêtement je ne sais pas, mais maintenant que t'as proposé, t'y va. »

A mon tour d'avoir un sourire en coin. Drago part sans un mot de plus et moi je retourne à ma peinture. Environ dix minutes plus tard un Draco me rejoins sans sa veste et avec mon gros rat dans les bras. Il s'assoit à côté de moi et avant que je puisse le faire, il sort sa baguette et lance « magna area ! » avant de poser Til dans l'herbe.

« H- D'où tu connais se sortilège ?

D- Tu le lance à chaque fois que tu le sors, j'ai fini par le retenir.

Je lâche un petit rire.

D- Quoi ?

H- Je n'aurais pas penser qu'on puisse faire fondre ton cœur de glace avec un peu de fourrure. Tu ne trouves pas ça ironique en plus que t'aime mon petit furet, toi une sale fouine.

D- Alors d'abord j'étais une très belle fouine en 4e année d'accord.

H- Si tu le dis.

D- ET... j'aime beaucoup les animaux. Je n'ai jamais peu avoir autre chose qu'un hiboux enfant. Mon père déteste quand les poils se colle à ses habits. Les chevaux et les hiboux ne compte pas. Ils sont utiles, alors qu'un chat non.

H- ... Tu pourrais en prendre un quand tu seras de retour chez toi. C'est ton manoir non ?

D- Certes mais je ne pense pas reprendre les affaires Malfoy temps que ma mère peut s'en occuper.

H- C'est pour ça que t'es revenus, tu veux faire autre-chose de ta vie. Je viens d'avoir la réponse à la question la plus posé dans tous Poudlard ! Tu veux faire quoi ?

D- ... Médicomage

H- Bon courage, c'est de longue étude ça.

D- Ouais je sais mais je vais m'en sortir... je pense...

H- Je pense aussi. »

On reste assis là, dans un silence que seuls Til et mes coups de pinceaux brisent. On n'a pas besoin de parler. On connaît presque tout l'un de l'autre même sans s'être jamais parler, presque. On ne dit pas « soit proches de tes amis mais encore plus proches de tes ennemis » pour rien. J'ai passé ma 6e année à scruter ses moindres faits et gestes. Je connais toutes ses habitudes et ses petites mains. Par exemple, je sais comment voir s'il s'ennuie ou si une personne l'ennuie. En 6e année, à chaque fois que Pansy Parkinson lui sautait dessus avant de le noyer dans ses babillages, son nez se fronçait légèrement puis juste après il remettait nettement le plis de sa manche gauche avec son autre mains. Il a des dizaines de petite manie de ce style que j'ai fini par apprendre. Le froid et distant serpent au masque impénétrable était lisible jusqu'à un certains degrés pour moi. Bien sûre c'est bien mieux maintenant qu'il est libéré de son cercle social, qu'il s'est en soit reconstruit de 0. C'est bien plus facile et bien mieux d'être amis avec lui maintenant qu'en 1er année.

J'ai fini ma peinture avec tout ça. Elle a bien dû me prendre cinq heures tout de même, j'y suis depuis le déjeuner et le diner est dans une demi-heure. Drago caresse Til qui est sur ses genoux et moi je range mon matos dans mon vanity avant de l'empoigner ainsi que ma peinture.

« H- On va ranger avant de manger ?

D- Oui bien sûr. Je prends le rongeur !

H- Je me suis douter. »

Et nous voilà en direction des dortoirs, ensemble. Maintenant, tout le monde s'est habitué mais au début de notre amitié on nous lançait des regards dubitatifs. Qu'ils s'occupent de leur affaires. Nous sommes adultes, et même sans l'être on peut choisir nos amis parmi qui nous semble bon !

« D-Ta peinture sera sèche quand ?

H- Demain soir au plus tard. »

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Zinzolin casiasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant