JK Games

Prologue

Le réveil se mit soudainement à sonner, beaucoup plus tôt que d'habitude. Cela n'empêcha pas la jeune T/P de bondir hors de son lit et d'ouvrir en grand la fenêtre. La lumière inonda la chambre et elle observa le Capitole de ses beaux yeux écarlates comme le soleil couchant, le vent faisant voleter ses sublimes cheveux blancs aux mèches rouge sang. Elle s'habilla rapidement avec des vêtements sombres.  

Aujourd'hui était un grand jour : c'était le grand défilé des tributs, quelques jours avant le début des Hunger Games ! Elle adorait les regarder, et cela lui offrirait une distraction bienvenue de tous ses problèmes : son vernis à ongles avait tourné, Mélanie ne lui avait pas rendu son mascara et Ken sortait à présent avec Kimberley ! Elle pleura. Personne n'avait une vie aussi terrible que la sienne...

Elle alla dans la cuisine de l'appartement vide depuis la mort de ses parents, évènement qui l'avait traumatisée dans sa jeunesse au point de lui donner des cheveux blancs. T/P pleura à nouveau en se remémorant l'évènement, et sortit. Elle se fraya un chemin dans la foule, juste au moment où le légendaire présentateur, Jean Lefoute, commença à parler.

- Je vous hais tous, je vois même pas pourquoi JE FAIS CE PUTAIN DE BOULOT !

Cette simple phrase déclencha une série de hurlements - Kyaaaaahhh ! - de la part du fanclub officiel de Lefoute.

- Bordel, bon, cette année, on fait le défilé dans l'ordre inverse. Pourquoi ? J'en sais rien, et J'EN AI RIEN A FOUTRE !

Un tonnerre d'applaudissements accueillirent ces paroles, et le silence se fit. 

Le premier char, celui du Douze, apparut.  Portant des tenues de mineurs, les deux tributs du district du charbon, Kim et Ana, ignoraient la foule, le regard sombre.

Vint ensuite celui du Onze, terre de l'agriculture. Charlotte, la fille, arborait un air enjoué, tandis qu'à ses côtés un grand jeune homme du nom d'Amour observait calmement la foule.

Sur le char du Dix se tenaient Ony et Lexy. Les deux tributs n'avaient d'yeux que l'un pour l'autre.

Les tributs du Neuf vinrent ensuite, un gringalet à l'air renfrogné appelé Dars et une fille avec une forte poitrine, Aminya.

Pour le district Huit, Haru, qui ne cessait d'essayer d'apercevoir le char devant lui, et Trixie, qui le regardait de ses yeux gris clair.

Edward et Morgane, du Sept, semblaient se chamailler, ce qui amusa beaucoup les gens du Capitole.

Ceux du Six, Rina et Sacha, se tenaient bien droits sur leurs sièges, bien que Sacha tentait continuellement de  remettre droites ses lunettes.

Sur le char du Cinq se trouvaient Alias, qui admirait le Capitole, et Themis, qui admirait les filles du Capitole.

Un jeune homme à l'air timide, Milo, et une fille aux cheveux courts, Kai, étaient les représentants du Quatre.

Pour le Trois, Lucie, qui souriait gentiment, et un type du nom d'Olivier Carglasse qui semblait se demander ce qu'il fichait là.

Ensuite vinrent ceux du Deux, Jessica, qui regardait tout de haut, et un autre garçon qui portait lui aussi le nom d'Haru,  qui souriait légèrement.

Et enfin, vint le district Un. Rayonnant, scintillant même, debout sur son siège, vêtu d'une simple toge qui révélait ses muscles parfaitement dessinés tel un dieu grec, ses beaux cheveux flottant dans le vent et ses longs cils.... Jean-Kelvin. 

Sa beauté même éclipsait la fille à ses côtés, Marnie, qui arborait un air maussade. Ils se ressemblaient vaguement, mais la simple présence de JK avait suffit pour que le Capitole tout entier oublie les autres tributs. La foule était en délire, tout le monde se jetait sur le char, ôtait ses vêtements pour courir derrière en hurlant... On entendait toutes sortes de choses.

- JK !!!! Donne moi un enfant !

- JK !!! Je tuerais ma femme pour vous !!!!

- Jean Kelviiiiiiiiinnnnn ! Prends moi !

Jean-Kelvin sourit, fit un clin d'oeil, et la foule toute entière tomba à ses pieds. T/P était restée en arrière, choquée par la grâce du bel homme. Et c'est là qu'il la regarda. Elle resta plongée dans son regard diabolo menthe jusqu'à la disparition du char, et sentit le rouge lui monter aux joues. 

Cette édition des Hunger Games promettait d'être inoubliable.