𝗗𝗘𝝠𝗗𝗟𝗬 𝗞𝗜𝗦𝗦 ღ {Mikey x Oc} ///Terminée\\\

Chapitre 14

- Putain, Chifuyu va me tuer !

Je cours aussi vite que je le peux, slalomant dans les rues et poussant les passants pour tenter d'arriver à l'heure à notre rendez-vous. La soirée d'hier m'a éreinté et j'avais besoin de dormir, si bien que j'ai oublié d'activer mon réveil. Je suis en retard, et pas qu'un peu.

Lorsque j'arrive enfin, je manque de m'écrouler tant je suis épuisée. J'appuie mes mains conte mes cuisses, reprenant mon souffle, puis relève la tête vers Chifuyu et Takemichi. Le blond peste alors, me fixant de ses yeux verts ressemblant bien trop aux miens.

- Tu pouvais pas arriver à l'heure putain ?

Je lui souris, tentant d'étouffer mon long retard à l'aide d'une excuse, je l'avoue, pas assez préparée.

- Je suis désolée, tu ne croiras jamais ce qui m'est arrivée ! En fait, il y avait un groupe d'antilopes sur la route, elles m'ont attaqué violemment. Je te jure, au moins une centaine !

L'un de ses sourcils se dresse sur son front et, dans le doute, je continues de renchérir mon anecdote.

- Je me suis battue corps et âme contre elles afin de vous rejoindre.

- Et la vérité maintenant ? Souffle-t-il, désespéré.

- J'ai oublié de mettre mon réveil et je ne me suis pas réveillée...

Un soupire quitte la barrière de ses lèvres tandis qu'il roule des yeux.

- Voilà, je préfère. Me prend pas pour un con, ça vaut mieux.

- Pas ma faute si tu en es un.

- Répète un peu ?

- Bordel, t'es sourd en prime ! J'ai dis que tu étais con !

Alors que j'avance d'un pas, prête à lui refaire le portrait, mon regard s'accroche à celui de Takemichou, dont les larmes strient les joues. Je fronce les sourcils, surprise, et me pose sur ses pleurs dont je ne comprends pas la raison.

- Pourquoi tu pleures, toi ?

Soudain et sans que je ne puisse réagir, son corps s'étale contre le mien tandis qu'il me serre contre lui. J'écarquille les yeux, surprise, et le regarde faire sans réellement savoir quoi faire.

- Natsu, tu es là !

Je hausse un sourcil, perplexe, et lui souris tout en passant ma main dans ses cheveux, décoiffant cette banane ridicule qu'il s'obstine à porter.

- Et oui, je suis là. Je t'ai tant manqué que ça ?

- Non... Non, c'est que... Désolé, bégaie-t-il tout en s'éloignant.

Je lui souris, quelque peu perdue par sa réaction, et le regarde essuyer ses larmes. Sa crise de calmée, nous commençons à marcher pour discuter de notre plan j'ai nommé "comment détruire cet enfoiré à lunettes sans finir en prison pour meurtre".

- L'affrontement est demain, annoncé-je en étirant mes bras derrière mon dos.

- Ouais..