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Je me retrouve à marcher seul dans les ruelles de la ville. Il est déjà deux heures et quart. Franchement, qui m’a recommandé de m’inscrire dans ce jeu chelou ? Heureusement qu’on a fini par trouver l’astuce. J’apprécie les escapes games mais celui-là était vraiment étrange. Durant tout le jeu, j’ai eu le sentiment de me sentir observé par un simple dessin collé sur le mur. Un triangle jeune qui me fixait de son unique œil sans vie. Il m’a empêché de réfléchir et de trouver facilement la réponse à cette énigme pourtant si facile. J’ai donc passé trois heures enfermé dans une salle avec des inconnus. Super… Et après cette longue journée de malchance, qu’est-ce qui pourrait m’arriver de pire ? Je n’aurais jamais dû accepter de venir dans cette ville, ce trou paumé. Une semaine que j’y suis et tout se passe pour moi, mal. Par rapport à Mabel, qui semble se porter bien avec le gars sur lequel elle a flashé le premier jour. Je crois qu’ils seront en couple dans moins de deux semaines. Je regarde l’écran de mon téléphone pour avoir quelques nouvelles de mes parents quand soudainement je me fais tirer dans une ruelle alternative plus sombre que celle dans laquelle j’avançais dès lors. Une main vint se poser sur mes lèvres avant que je n’ai le temps de comprendre tant même la situation.

- Ne t’inquiète pas, je ne veux pas te faire du mal. Bon, quoi que si, un peu. Je vais être bref. Je dois t’avouer un truc Dipper, dès lors que je t’ai vu là, dans cette salle, j’ai eu un coup de foudre. C’était intense et ça l’est jusqu’à maintenant. Je crois que j’aime te voir bouger, chaque mouvement que tu fais est si sensuel, entendre ta voix, je rêve de te toucher et t’entendre crier, me supplier de continuer… Ou d’arrêter selon toi, j’aime ton odeur, un si doux parfum aphrodisiaque. J’aime tout chez toi et ne rêve que de te faire mien, ne dis pas non, je t’en prie. Le fait qu’on se rencontre dans ces conditions est plutôt étrange, hein chéri ?

Quoi ?! C’est quoi ce bordel ? Je n’ai jamais rencontré cet homme de ma vie ! Je ne reconnais pas sa voix. Et qu’est-ce qu’il raconte ?

- Je peux bien imaginer que tu ne me reconnaisses pas, mais peu importe… Moi, si, je te reconnais.

Puis brusquement, il passe une de ses mains derrière mon dos et la descend doucement jusqu’à mon bassin. Je commence à m’agiter pour me libérer de son emprise mais il ne bouge même pas. Merde ! Il appuie ensuite son genou contre mon sexe et contre moi, un petit gémissement s’échappe.

- Tu aimes ce que je te fais ? C’est bon n’est-ce pas ?

Je hoche négativement la tête.

- Tu n’aimes pas ? Attends, c’est parce que tu n’y connais encore rien. Je vais t’apprendre.

Il descend sa mâchoire et s’approche progressivement de mon cou. Je sens son souffle chaud dessus jusqu’à ce qu’il m’embrasse le cou. Il le suce et me fait plusieurs suçons. C’est tellement horrible. Je ne vais pas tout de même me faire violer dans une ruelle ?

- Ce n’est pas adéquat ici, allons chez moi. Ce sera plus confortable.Là c’est pire. En plus de ça, il compte me kidnapper ? Je le sens me porter puis m’installer sur son épaule musclée. Je me retrouve donc la bouche libérée.

D: Qui êtes-vous ?! Relâchez-moi ! Je n’ai aucune envie de me faire violer ! Lâchez-moi !
- Mais, non. Tu ne sais pas ce que tu dis, attends, tu vas tellement y prendre gout, que toi-même viendra me supplier de recommencer et de faire plus. Encore et toujours plus.
D: Mais vous êtes malade ! Je ne veux pas ! Merde !
- Ne sois pas si vulgaire, je t’en prie. Tu ne sais pas ce que tu dis là. Je vais bien prendre soin de toi, et m’assurerai du fait que tu sois consentant.
D: Je ne le suis pas !
- Pour le moment.

On arrive bien vite à une grande maison cachée par quelques bâtiments privés. Comprenant que c’était chez lui, je me débats encore plus en vain. Il déverrouille la porte et nous fait entrer. Une fois à l'intérieur, il me relâche sur la moquette et ferme la porte derrière nous. J’essaie de me jeter sur celle-ci mais trop tard.

BLOOD ESCAPEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant