Smells like you

7

- Nan Nan je .... je

Je ne pouvais pas. Je ne pouvais pas tuer ces biches. C'était impossible. Je n'étais pas un monstre. Je ne pouvais pas faire ça.

- FAIS LE. Cria Derek.

Incapable de bouger et terrorisé je tremblais d'horreur. C'était un cauchemars . C'était un cauchemar.

- Tu es sûr que tu ne veux pas le faire ? Demande Scott.

- Oui...

L'espace d'un instant j'en presque eu de l'espoir. Mais dès que je vis le sourire de Scott je compris. Je n'allais pas m'en sortir comme ça. Je n'allais pas m'en sortir si facilement.

- Et bien, nous le ferons à ta place...

-Mais à notre manière, continua Derek.

Les lèvres de Derek se retroussèrent sur ses dents. J'imagine qu'il s'agit de ce qui se rapproche le plus d'un sourire pour Derek. Et cela ne me réconfortait pas le moins du monde.

Derek s'approcha de la cage. Entra dedans, avant de d'attraper l'une des biches  par le coup. Il l'a sorti de la cage. Avant d'entourer autour de sa nuque une corde à noeud coulant. La biche se débattit un instant mais se rendant compte qu'à chacun de ses mouvements elle s'étranglait un peu plus elle s'immobilisa.

- Et bien... je te laisse commencer Derek...

Derek fit sortir ses griffes de ses mains et commença à enfoncer ses ongles dans la peau du pauvre animal. Le gémissement de la bête brisa ce qu'il restait de mon cœur. Non non non ... il faut que ça s'arrête.....

L'odeur du sang parvient à mon nez. Métallique. Mais dernière cette odeur se cachait aussi un goût de sel. De sel amer et acide en même temps. Un genre d'odeur que jamais auparavant je n'avais sentis. Mais j'étais trop focalisé sur l'horreur devant moi pour y faire attention.

Derek, trouvant que l'agonie de la bête n'était pas suffisante décida d'employer quelque chose de bien plus douloureux que ses griffes: Un fouet. Au bout de chaque lamelle de cuivre se trouvait en plus des lames d'un métal que je devinais trempé dans de l'aconit tue loup.

La peur à la vue de cette nouvelle arme déchaîna en moi des émotions contradictoires. Mon envie de m'enfuir était contrebalancée par mon envie d'aider la  bête.

Derek leva son bras. Tout se mit alors en ralentit. Je vis les flanc de la bête se soulever difficilement. Je vis une goute de sang tomber au sol. Puis je me vis moi même. Courant entre la bête et le fouet. Une seconde plus tard une immense douleur me frappa. Ma peau semblait brûler. Des milliers d'aiguilles transperçaient mes cellules les faisant se tordre de douleur.  Je faillis m'évanouir sous l'impact. Mon dos était maintenant une  plaie béante.

- COMMENT OSES TU.
Derek me plaqua sur le dos me faisant hurler de douleur. Afin d'éviter le maximum de contact contre le sol je fu obliger de cambrer mon dos.

-COMMENT OSES TU TE METTRE EN TRAVERS DE MON CHEMIN SAL CHIEN. SI TU AVAIS LE COURAGE DE LA FAIRE CET ANIMAL NE SOUFFRIRAIT PAS AUTANT. C'EST TA FAUTE.

Il m'étrangla avec force. Si bien qu'il faillit ne pas entendre mes prochains mots. A peine murmurés.

-Je... Vais .. Le faire...

Il ôta l'emprise qu'il avait sur moi me laissant respirer librement.
Je me relevais difficilement avant de m'approcher de la bête.

Me mettent à genoux à côté d'elle, je mis sa tête sur mes cuisses. Je la caressais un instant avant de prendre une profonde inspiration. Je suis désolée petite Biche... je fais ça pour que tu ne souffres plus... plus jamais. Pour que toi et tes copines puissiez mourir avec le moins de douleur possible. S'il te plaît pardonne moi. La biche me regardais droit dans les yeux. Je déposais ma main sur son cou. Et tandis que j'avançais l'autre au même emplacement, la biche bougea sa tête pour me lécher doucement la main. Une larme coula de ses yeux. Je su alors ce que je devais faire. Le craquement sinistre que fit sa nuque résonna dans tout mon corps.

LeS craquementS de leurS nuqueS resonnèrENT dans tout mon corps.

Scott s'approcha de moi et pour la première fois m'adressa une tape amicale dans le dos.

-Je savais que tu en étais capable. Tu vois quand tu veux tu es un bon béta.

Mon âme si tant ai que j'en ai une se consuma. C'était donc ça qu'il attendait de moi ? Il veut faire de moi un monstre ?

Sur ces mots Derek et lui partirent. Il faisait encore jour pourtant j'avais soudain l'envie de dormir. L'envie de dormir très profondément. Très profondément....

***