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Je me réveilla dans une chambre d'hôpital. Les quatres murs qui entourés la pièce était toute blanche. Le lit était blanc. Et la table de chevet était blanche elle aussi.

L'ambiance était glaciale.

La climatisation était forte. Je m'enroula alors dans ma couverture pour ne pas attraper froid.

Un masque respiratoire, recouvrant ma bouche et mon nez m'encombrer. Mais celui ci m'aider à respirer et moi même je le sentais.

Je ne l'enlevis pas, et regarda la porte espérant que mes amis viennent me réconforter en me disant des mots doux, comme :

« Ça vas aller »

« On est là maintenant »

« Eh Jeyn regarde moi, regarde nous, tous ces bien passer, tu vois ? »

« Tout vas bien ? »

« Ne nous refais plus ce coup là tu nous a foutu une de ces trouille ! »

« Jey', ouai Jey' comme tu m'appellais Jo' j'avais décidé de t'appeler Jey'... Mais si tu veux on peut changer de surnom, hein...? » Celle là, je l'imaginais venir de Joseph.

Soudain je fut tiré de mes pensés voyant du coin de l'oeil, la pièce devenir sombre.

Je regarda autour de moi mais ne vis maintenant que le noir à perte de vus.

J'étais debout, vêtu d'une longue robe violette, c'était celle de mes 17 ans.

Le masque respiratoire qui m'assister avait disparu, et j'avais maintenant, retrouver mon souffle normal.

Je regarda mes mains. Elles n'avaient rien de spéciale. Pour me rassurer je me toucha les cheveux, mais compris quelques choses d'un peu trop horrible.

J'avais un carré. Le carré que j'avais à mes 17 ans. La robe que je portais à mes 17 ans. J'eus compris.

C'était un flash back. Et j'avais 17 ans.

La pièce noire prit forme en un salon, c'était le notre. Il y a 9 ans déjà.

C'était le 24 Décembre, il était 03 heures 28. Je vis une fille, une ado normale. C'était moi. J'avais un casque sur mes oreilles, écoutant en boucles mes chanson préférée.

J'avais mis le son au maximum pour couvrir les cris de mes parents, rué sous la colère.

J'ouvris la porte de la chambre où j'étais quelques secondes avant.

J'étais dans un long couloir. Connaissant la maison, j'alla jusqu'au bout et découvrit sans surprise, l'escalier qui mener au rez-de-chaussée.

Je les descendis lentement par peur de découvrir ce qui c'était réellement passé cette nuit là.

Je vis comme à mon habitude mon père et ma mère ce couvrir de mots violents, et blessant.

Ma mère ce tira les cheveux et dit :

- Comme ai-je fait pour être aussi stupide et fondé une famille avec toi !

Ma mère, prise par la colère, jeta sur le sol un vase à motif chinois, blanc et bleu, contenant a l'intérieur des tulipes.

Mon père la gifla. Je me retourna, ne voulant pas voir le massacre qui avait eu lieu.

Je me rua vers la porte d'entrée, espérant y retrouver la liberté. Mais une fois avoir passer la porte, je fut de retour dans ce salon.

Prise par les émotions, je me tira les cheveux criant toujours et toujours :

« Arrêtez, arrêtez, arrêtez ! »

Redline || JOSEPH QUINN FFOù les histoires vivent. Découvrez maintenant