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J'avais opté pour une robe bleu marine, elle avait un beau bustier semblable à un corset. Celle ci avait des broderies, c'était des fleurs.

Je me regarda dans la glace essayant d'aplatir ma belle robe. J'étais insatisfaite.

Non pas de la robe, mais de moi ; de mon corp. Il était laid.

Et ça tout le monde le savaient, et pourtant, tous le monde dit le contraire. Pourquoi ? Cadeau cancer.

Un cadeau cancer est quelques choses que l'on donne par pitié de la personne, qui, celle ci, à le cancer.

Exemple : Tu as complétement foiré ton permis, mais ça fait la deuxième fois que tu tente. *Le pauvre, il vas mourir sans avoir eu le permis* :

- Votre conduite est inconfortable mais pas pour le moin dangereuse.

Voilà c'était ça un cadeau cancer.

Mais ce soir je ne voulais plus penser.

Plus penser à mon corp, à mon putain de cancer et au fait que je vais mourir.

Je sais ni où, ni quand ça arrivera.

Je le sens, juste.

Ce soir là était mon soir. Et j'allais tout faire pour vivre comme une adolescente "normale".

*Toc toc*

La porte toqua.

- Entrez ! Criais-je

Joseph entra vêtu d'un costard bleu marine. Il était beau.

Il ce stoppa quand il me vit.

Je me retourna vers lui,

- Salut,

- Euh salut, bredouilla-t-il

- On y vas ?

- Euh ouai carrément

Il me céda le passage pour que je passe en première.

Nous montons dans ça voiture, semblable à un 4x4 noir.

Nous discutons durant tout le trajet, c'était agréable. Je me sentais protégé, en sécurité avec lui.

Quelques minutes après nous arrivons au bal.

- Tu es sur que je peux y aller, je veux dire je fais pas parti de la fac...

- Eh alors ? On y ai maintenant Quinn. Je le dévisager, oh mon dieu Quinn t'as les jetons !

- Quoi ? Non pas du tout, bredouilla-t-il

- Oh mon dieu, t'as les jetons !

- Non !

- Tu as complètement les jetons !

Et c'est comme ça que un fou rire intense commença ici, et maintenant.

Nous nous arrêterons de rigoler pour ce regarder. La tension était palpable.

Ces yeux étaient si beau. Nous nous rapprochons si lentement mais à la fois si rapidement.

Sur le moment je crus qu'il allait m'embrasser, et sur le moment j'avais envie qu'il l'embrasse.

Ça respiration venu caresser mon coup.

J'aurais voulu que ce moment ne s'arrête jamais.

Quand soudain on entendit un bruit de dehors.

C'était Gaten.

Redline || JOSEPH QUINN FFOù les histoires vivent. Découvrez maintenant