𝐓𝐖𝐄𝐋𝐕𝐄

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Comme promis petite musique à chaque début de chapitre ! Bonne lecture ;)

Les cours venaient de se terminer, je me dirigeais donc vers la salle de danse, en me répétant mentalement de :

1- Ne pas le tuer
2- Ne pas le frapper
3- Ne pas pleurer
4- Ne pas crier

La dernière option était vraiment pour me donner bonne conscience, car tout le monde sait très bien que je ne vais pas la respecter. Je me changeais avec un tee-shirt ample et un short, sortais du vestiaire et rentrait dans la salle de danse. Ce que je vis ne me mettait pas en colère, elle m'en rageais. Tammy était tranquillement assise sur le parquet de la salle.

- Que me vaut le plaisir de ta visite ? Lui demandai-je
- Billy m'a dit de venir.
- Oh super et bien Billy a changé d'avis. Au revoir, dis-je en posant mes affaires par terre.
- Je peux savoir ce qui te prend ? On était amies avant.
- Non Tammy, je te tolérais tout juste parce que tu voulais coucher avec mon frère.

Elle me regardait, outrée par mon répondant et partit sans manquer de claquer la porte en roulant des fesses. Je pris la cassette quand une présence masculine se fit entendre derrière moi.

- Quand je te disais d'aller voir tes pimbêches, c'était en dehors de la salle de danse.

Il ne répondit pas et sans un mot. On commençait à danser, on aurait dit un enterrement. Je me stoppais et le regardais avec une mine mit dégouté mis exaspère.

- Pourquoi ?
- Pourquoi quoi ? Répondit-il nonchalamment
- Bon Dieu Billy ! Réfléchis !

L'option numéro 4 venait d'être rayé de la liste.

- Qu'est ce que tu veux que je te dise ? C'était une erreur, c'est tout ?
- Oh ! Tu as décrété que c'était une erreur avant ou après avoir failli me faire un cunni ?

Il me regarda choqué que j'ai réussi à mettre des mots sur notre "aventure". J'étais tellement énervé que je continuais sur ma lancée :

- Où peut-être que tu as compris que c'était une erreur quand je t'ai récupéré en sang après que ton père t'ait frappé presque à la mort ? Où peut être quand tu as dit que tu ne me jugerais pas avant que je ne me confie à toi ? Oh non-excuse moi, c'est sûrement quand tu t'es rendu compte que tu étais un connard comme ton père !

Il me regarda et je regrettais aussitôt mes paroles, mais la rage bouillait dans ses veines et il me plaqua contre le mur en mettant son bras sur ma gorge. Je ne perdis pourtant pas contenance et répliquais :

- Vas-y Billy, frappe moi comme ton père te frappe ! Frappe-moi comme mon père me frappe ! Tue moi ! Je sais que ça te fera un poids en moins !

Ce fut comme si le temps, c'était arrêté, une larme coula sur sa joue en même temps que la mienne. J'avais du mal à respirer, son bras compressait ma trachée et l'air me manquait de plus en plus. Je posais mes mains sur son bras et continuais de le regarder, il me lâchait en s'éloignant de moi comme si je l'avais électrocuté et essuyait les larmes qui coulaient  sur ses joues, un torrent de larmes coulait sur ses joues :

- Peut-être que Steve a raison ? Comme quoi, je suis peut-être un salop en fin de compte ? Pourquoi tu serais avec moi ? Pourquoi ? Qui voudrait d'un garçon qui n'est même pas capable de se défendre contre son père ? Qui vient pourrir la vie d'une fille magnifique ? Qui est horrible avec sa demi-soeur ? Regarde à cause de moi, tu es à la rue avec un bébé de même pas un an, sans argent, sans RIEN !

Je ne pus répondre tout de suite, ses paroles étaient si profondes que je pouvais ressentir ses émotions sans même avoir besoin de réfléchir. Nous sommes liés, je le sais. Il passait sa main sur son visage et dans ses cheveux. Je m'approchais de lui, mais il reculait en me disant :

- Ne t'approche pas, je vais te faire du mal.

Je continuais de m'approcher et le pris dans mes bras. Il se détendit d'un coup et je lui chuchotais :

- Tu ne me feras jamais de mal, on se protège l'un à l'autre d'accord ?

Il pleurait et je pleurais aussi, nos larmes se mélangeaient provoquant une vague d'eau salée sur nos vêtements. J'ignorais combien de temps nous étions resté comme ça, mais Billy se détacha de moi avant de me prendre le visage et de me dire :

- Comment tu es devenu capitaine crochet ?
- Blessure de guerre, répondis-je en rigolant.

Il me regarda en levant un sourcil, avant de dévier son regard vers mes lèvres. Je passais ma langue sur celle-ci, et le regardais sans rien dire. Il m'embrassa doucement, un baiser si doux qu'on pourrait se croire dans un film. Il approfondit le baiser, je souris contre ses lèvres et passais mes mains autour de son cou. Ce baiser était mélangé à plusieurs sentiments, la
joie de se retrouver, la détresse et l'amour. Ce mélange rendait le baiser unique. Je me détachais de lui, à bout de souffle et le regardais en rigolant :

- Le concours approche jeune homme et tu ne sais toujours pas faire le début. Au boulot !

Il me rattrapa par les hanches pour m'embrasser à nouveau. Je souriais en me dandinant pour m'échapper de sa prise. Je mis une autre musique pour le détendre et l'échauffer :

- Au fait, comment tu sais que je suis à la rue ?
- Avana est venue me parler ce matin.

Je vais la tuer.

Je mis mes pensées de côté et souriais en m'approchant de lui pour mettre ma main gauche au bas de son dos et ma main droite sur son autre main. Il mit le pieds en avant et moi en arrière, nous continuons ainsi avant que sa main ne dévie sur mes fesses. Je le regardais en secouant la tête et en remontant sa main vers sa place initiale, c'est-à-dire mon dos.

- Aller Billy, c'est du béton ton bras ! Je sais que tu as des muscles arrête de les contracter !

Il rigolait et commença à me rapprocher un peu plus de lui :

- Non non Monsieur, vous êtes beaucoup trop tactile, ce n'est pas professionnel !
- Je ne sais pas qui à inventer ses règles, mais bon comme la plupart du temps les employer couchent avec leur patron, vous pouvez faire une exception patronne ?
- Peut-être...

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Love u :)

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