Chapitre 3

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  Sherlock se tenait debout au milieu du bureau de la banque vandalisé pour lequel Sebastian nous avait contacté tandis que moi je restais près de l'entrée à le regarder. Il prit des photos avec son téléphone portable du tableau et du mur tagué. Mon copain se tourna un peu en réfléchissant. Je le vis regarder du coin de l'œil les vitres alors qu'il s'en approchait. Je le regardais toujours faire sentant qu'une idée venait de lui traverser l'esprit. Sherlock tira sur le store pour le remonter avant d'ouvrir en grand la baie vitrée. Il s'en approchait dangereusement pour regarder le paysage de la ville d'en haut de ces dizaines de mètres. Je m'approchais de lui vivement mais sans être près du vide -j'ai le vertige-, ayant peur qu'il ne chute. 

-Sherlock fait attention je t'en prie. M'exclamais-je alors qu'il regardait de droite à gauche les sourcils froncés.

   Il se retourna vers moi sans rien dire et s'avança. Je me reculais donc pour le laisser passer avant qu'il ne se dirige finalement vers la salle commune où se trouvaient les petits bureaux que nous avions vus tout à l'heure. Je me plaçais près de la porte du bureau vandalisée alors que Sherlock se tournait vers moi pour me dire de bouger. Je roulais des yeux avant de me décaler sur le mur d'à côté. 

  Le détective se levait et se rabaissait de bureau en bureau tout en continuant de regarder vers le tableau tagué. Il continuait ceci tout en déambulant à travers les murs, piliers, bureaux et les ordinateurs, sous le regard perturbé des employés de la banque. Sherlock finit par se diriger vers une autre pièce ouverte tout en esquivant des personnes. Il reculait, toujours le regard vers les bureaux vandalisés qu'il n'arrivait pas à trouver avec ses différents points de vue. Je le regardais passer derrière la table de bureaux en avançant de profil avant qu'il ne revienne sur ses pas, ayant visiblement trouvé ce qu'il cherchait.

-[t/p]! m'appela-t-il. J'arrivais sans ronchonner et il me tendit un bout de papier qu'il avait dans ses mains gantées. Je le pris et y vis écrit "EDWARD VAN COON". Je ne dis rien et redescendais avec Sherlock. Dans le hall, John nous rejoint et finit par dire tout en continuant de marcher:

-Deux voyages ce mois-ci à travers le monde. Sa secrétaire ne t'a rien dit, tu as dit ça pour l'énerver. Sherlock sourit, amusé de la remarque de John. Comment tu as su?

-Tu as vu sa montre? Lui demanda-t-il alors qu'il avait repris sa mine sérieuse

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-Tu as vu sa montre? Lui demanda-t-il alors qu'il avait repris sa mine sérieuse. À sa remarque je ne pu m'empêcher de repenser au moment où il avait levé le bras pour se gratter la nuque. Et effectivement je me rappelle avoir vu une montre à son poignet. 

-Sa montre? demanda John, me faisant sortir de mes pensées. Je me permis de lui répondre.

-L'heure était juste mais la date était fausse. Elle retardait de deux jours non? demandais-je à l'attention de Sherlock qui me fit un petit sourire tout en hochant la tête. Il a donc franchi deux fois la ligne de changement de date sans la régler après. Conclus-je. 

La copine de Sherlock HolmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant