chapitre 36: Se comprendre, pour s'accepter.

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Niout nous fait visiter avec enthousiasme tout son jardin luxuriant où pousse tout un tas de variétés dont les couleurs et les odeurs m'enivre.

Autrefois, quand j'étais encore à l'extérieur, l'un de mes seuls plaisir étaient de marcher en forêt pour me détendre. Cela avait l'avantage être gratuit et de m'éloigner de l'appartement et des gens qui en voulaient a mon père pour ses arnaques. Aussi pouvoir a nouveau ressentir cette odeur d'humus me met sur un petit nuage.

Veillant à rester à portée de main de Luce pour ne pas l'inquiéter, je le regarde pousser avec un bâton sur le pistil d'une énorme fleur violette qui referme prestement ses pétales aux bords tranchant. Elle en brise même le morceau de bois sans le moindre soucis.

_L'orchidée atlante se nourrit de petit rongeur et d'oiseaux, lui explique l'ours blanc, avec son venin elle les dissout en ne laissant aucune trace.

Le chien s'assoit en regardant la plante avec un certain respect.

_J'en ai déjà entendu parler, dit-il au bout d'un moment.
_Oui, les atlantes s'en servent beaucoup pour faire du poison indétectable, acquiesce Niout, et puis c'est plus pratique pour faire disparaitre un corps... Plus hygiénique, il ne reste plus rien puisque tout ce transfome en nutriments pour plante.

Je les regarde, assez troublée par leur conversation. Je suppose que vivre plusieurs années sur l'Atlantide vous change profondément.

Je suppose que je devrais déjà m'estimer heureuse qu'ils arrivent a s'entendre.

En même temps Niout est tellement gentil et attentionné que même Luce ne peut pas faire la tête longtemps.

A vrai dire, plus je côtoie l'ours, et moins je le vois attaquer qui que ce soit. Certes il a de grandes griffes noires a la place des ongles, et il semble assez puissant pour faire mal, mais il est tellement calme et doux que je ne l'imagine pas attaquer quelqu'un.

En même temps s'il a failli perdre son certificat pour sortir, il doit qu'en même y avoir une raison.

Me voyant mal lui demander ce qui a pu se passer, je hausse les épaules tout en regardant autour de moi pour ne pas mettre les pieds sur une liane gluante. Elle ne sont pas dangereuse, mais quand Niout me les a fait toucher pour me montrer le mucus avec lequel elle repousse les attaquants, ça m'a un peu dégoûtée.

Tant que je ne sors pas du chemin, je pense toutefois ne rien avoir à craindre tellement ce petit paradis est bien entretenu. On voit que Niout à pensé chaque détail, isolants en pot les plantes dangereuse, les mettant bien en évidence, entourée de végétaux plus inoffensif pour que le visiteur n'est pas à être tout le temps sur ses gardes.

Aucune feuilles ne dépasse, et tout semble entièrement sous contrôle, malgré la dangerosité des résidents.

Me laissant emportée par l'ambiance de la serre, je pose une question à mon hôte sur une orchidée dont la forme de la fleur me fait étrangement pensée a celle d'un gros insectes. Il est en train de m'expliquer que c'est un mimétisme qui lui permet de se cacher quand Luce se fige, ses oreilles s'orientant sur la gauche.

Inquiète, moi aussi je m'immobilise en craignant une attaque quelconque, jusqu'à ce qu'un grand sourire étire ses lèvres.

_Il y a une cascade et un bassin dans le coin, demande-t-il, les yeux brillants.
_Ha, oui en effet, lui répond Niout admiratif en tendant la main pour lui toucher les oreilles avec curiosité, c'est ma piscine.

Subrepticement, je me met entre eux, tout en essayant de faire comprendre à Niout qu'il ne vaut mieux pas tenter d'avoir un contact avec lui. Si je ne sais pas s'il a compris, heureusement Luce est tellement surexcités qu'il ne pense à rien d'autres.

Pet girl: Ma nouvelle vie de chatteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant