Le grand départ

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En préparant ma valise que j'avais déjà commencé à remplir la veille, je ne peux m'empêcher de penser à ce que je vais faire en Tunisie. C'est la première fois que mes parents réservent un Hôtel au lieu d'un camping et je ne sais pas comment ça se passe.

Y a-t-il des animations et des adolescents de mon âge comme dans un camping ?

J'appréhende un peu la Tunisie, car je ne sais pas trop à quoi m'attendre. Vous savez quand on dit que les humains ont peur de ce qui est nouveau et différent, je ne savais pas que cela s'appliquait aussi pour des choses futiles comme celle-là. J'ai toujours assumé ce que j'ai dit ou fait, mais quand il s'agit de sentiment, j'ai du mal à les comprendre et donc à les assumer même à moi-même. Alors je préfère mentir aux personnes autour de moi. Mais j'ai appris une chose en faisant cela : avant de mentir au autre, tu te mens à toi-même en premier.

Je sors de mes pensers avant de me dépêcher de remplir ma valise, car je commence à me retrouver seul avec moi-même, ce qui me terrifie énormément. Je finis de combler ma valise de mes plus beaux vêtements d'été avant de là refermée et de la descendre dans l'entrée.

Mes parents courent dans tous les sens afin de finir à leur tour leur valise, je suis donc le premier à avoir fini ma valise donc je peux enfin mètre le cadenas dont le code est 2:4:8 sur la fermeture de ma valise noir.

Je repars ensuite dans ma chambre pour finir la fin de ma journée avant qu'on ne parte pour l'aéroport. Notre vol, qui a été décalé à 16 h, nous oblige à partir de la maison à 13 h puisque qu'il faut être à l'aéroport 3 h avant.

Ma mère est un peu énervée, car notre vol qui a été décalé nous fait perdre 1 journée en Tunisie. Cela me fait culpabiliser, car ce jour manqué aurait pu être rattrapé par le jour de notre départ qui lui aussi, a été décaler à cause de moi.

Mes sœurs arrivent une par une pour aller à la piscine avec leur ami juste avant qu'on parte. Je descends les escaliers vêtus d'un maillot de basket "Bulls" rouge, un short noir et de Jordan 1 toute blanche laissant dépasser mes chaussette nike blanche après les avoir entendu hurler mon nom pour m'annoncer qu'on devait partir.

Arriver au res de chausser, mes trois sœurs me saute dessus en me disant de passer de bonnes vacances. Ces "bonnes vacances" qui j'espère se passeront bien n'en valent pas la peine par rapport aux soirées que mes sœurs vont organiser à la maison pendant que nous somme en Tunisie. Je lui souhaite une bonne semaine à mon tour avant que ma mère ne m'interpelle pour me signaler qu'on devait partir.

Je prends mon sac que j'ai rempli rapidement de mon chargeur et de mes écoutes accompagné d'un livre afin de m'occuper dans l'avion.

Mon père, qui a déjà rangé ma valise dans le coffre, nous attend au volant de la voiture. Je monte ensuite à l'arrière et mon père démarre ensuite le véhicule avant de se diriger vers l'aéroport qui est à 10 minutes de la maison.

Je ne suis pas du tout impressionné par ces géants moteurs qui sont plus grands que ma maison, car de ma fenêtre, je peux les observer chaque jour a chaque minute, ils font comme partie de mon quotidien.

Après quelques minutes a cherché une place dans le grand parking de l'aéroport, la voiture s'arrête âpres un manœuvre. On sort tous en même temps de la voiture en prenant nos valises ensuite et nous fermons la voiture qui va attendre une semaine entouré d'un monde en mouvement.

Mon sac sur le dos et ma valise noir en main, avance vers le train qui nous conduit directement à l'entrer de l'aéroport.

En rentrant dans celui-ci, des millions de personnes se bousculent essayant tant bien que mal de traverser ce géant bâtiment. Je me demande comment est ce possible que tout ce désordre soit en fin de compte super organiser.

Je traverse cet aéroport blindé de monde avant d'arriver devant une pancarte située à l'entrer d'une longue file d'attente sur laquelle il y est écrit " Air France, vol direction Tunis". Cette pancarte nous annonçait que cette file d'attente correspondait à notre vol. En avançant lentement vers trois dames qui enregistraient nos valises devant un ordinateur afin qu'elle puisse être en soute.

Arrivé devant une des femmes, on enregistre nos bagages et elle les envoie directement sur un tapis qui emmène nos valises direction l'avion. On se dirige directement vers l'embarquement après avoir passé les portiques de sécurité et les détecteurs de métaux.

Je suis maintenant assis dans une grande pièce vitrée vers les pistes de l'aéroport en lisant un livre intitulé "Et ils meurent tous les deux à la fin" d'Adam Silvera que j'avais rangé dans mon sac, en contemplant les avions décoller devant moi.

Après 1 h et quelques minutes, les passagers du vol direction Tunis sont appeler. Mes parents et moi, nous levons et nous partons directions l'embarquement.

Un passage dans une sorte de tunnel lui aussi vitrer nous emmène droit vers l'avion garer devant nous et une fois à l'intérieur, je m'installe près de la fenêtre avec mon sac sur les genoux.

Après quelques minutes, le pilote nous annonce 2 h de vol jusqu'à l'aéroporte de Tunis en nous souhaitant un agréable vol. Je mets ensuite en place mes écouteurs et ouvre mon livre. Je passe tout le vol à contempler le paysage et à lire tout en écoutant de la musique avant de m'endormir subitement.

Je sens mon corps bouger après avoir reçu quelque petit coup venant de ma mère. Mon livre posé sur mes genoux, tombe au sol touchant mes pieds avant que je me réveille. Je ramasse directement le livre afin qu'il ne parcoure pas tout l'avion sous les pieds des passagers. Je me tourne ensuite vers ma mère qui me regarde fixement dans les yeux.

- On va atterrir, on est arrivé ! Me dit-elle en souriant.

- j'ai vu ça, je lui réponds en regardant par la petite fenêtre dans laquelle je peux voir la mer et les premières pistes de l'aéroport de Tunis.

Je surgis mon téléphone de ma poche avant d'arrêter la musique de "laptop" chanter par Kalash sur la première page de verrouillage. Je glisse ensuite mon doit vers la gauche afin d'être sur mon appareil photo pour prendre une vidéo en accéléré de l'atterrissage et de le poster sur Instagram.

Une fois sur terre, l'avion stabilisé et arrêté, le pilote fait une annonce. " Il est actuellement 17 h avec une température de 36° à Tunis, la compagnie Air france vous souhaite un bon séjour et une agréable journée, a bientôt". Je regarde aussitôt ma mère en lui demandant :

- Comment ça, il est 17 h ?

- Bah Noa , me répond elle en rigolant. Tu sait qu'il y a 1h de décalage en Tunisie, je te l'est dit hier.

- Ha oui ! J'avais oublié, je réplique avant de me tourner encore une fois vers cette fenêtre.

Même si je ne suis pas enthousiasmé à l'idée d'être en Tunisie, je suis quand même content d'être partie. Je vais pouvoir bronzer ou encore visiter la Tunisie et surtout alimenter mon compte Instagram. Je vais pouvoir faire des photos avec mon beau corps que j'ai préparé depuis quelques mois avant cet été. Mon compte (Nohoprs) est vraiment actif en ce moment, car je poste plus régulièrement des story qu'auparavant, or, je ne réponds toujours pas aux personnes. Bn

Les passagers descendent un par un de l'avion avant que mon tour n'arrive. Je pose mon pied sur la première marche de l'escalier mis en place pour accéder au bus bleu qui nous attend déjà depuis quelques minutes, avant de ressentir l'air et le soleil chaud de la Tunisie. Je ne vais peut-être pas passer de ci mauvaise vacance en fin de compte.

YBABAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant