Sans aucun effort, grâce à son accent et à cette phrase, je devine qui est cette personne. Je lève la tête vers cet homme avant d'être éblouis par le soleil. Cette fois-ci, il ne porte pas de jogging noir, mais un short rouge. Un petit sourire apparaît sur son visage en attendant ma réponse.
- Ça va et toi ?
- Ça va bien me répond-il en regardant les enfants dans la piscine.
Je ne savais plus trop quoi dire, alors je regarde à mon tour les enfants dans la piscine.
- Tu viens de France ? Français ? Me demande-t-il.
- Oui, je suis français, j'habite à Paris et toi ?
- Moi ? J'habite pas loin.
- Okey okay je lui dis en rigolant d'un rire gêné.
- Paris ? MBappe ? Me dit-il sans aucun contexte.
- Oui, mbappé je lui dis en rigolant avant de le voir détourner les yeux vers moi.
- Tu aimes foot ? Me demande-t-il avec un sourire jusqu'aux oreilles.
- Non pas trop, mais ça va. Je suis plus basket.
- Oui, je t'ai vu hier soir, maillot très joli.
- merci, je lui répond avec un sourire jusqu'à oreille.
- Tu joues au basket ? Me demande-t-il avec son bel accent.
- Oui, je joue au basket, dans un club et toi, tu joues au foot ? Je lui demande à mon tour.
- Oui, club aussi. Moi très fort au foot.
- Ha bon ? Je lui réponds en le regardant tendrement.
Il s'arrête quelques instants, en me regardant dans les yeux, il laisse apparaître un sourire puis il continue.
- Oui, il faudrait qu'on joue.
- Oui, ça serait cool.
- Oui l'ami, on jouer un jour dans la semaine.
- Avec plaisir, je lui réponds toujours mes yeux dans les siens.
Il bouge son pied-droit vers l'arrière du pied gauche, en laissant sa claquette rouge à côté de moi. Il se gratte la cuisse en ce tenant sur la barrière qui sépare le petit bassin pour les bébés au grand bassin dans lequel je suis. Il renfile sa claquette rouge avant que mon nom ne raisonne dans la piscine. Ania est au bout de celle-ci, en train de nager vers moi.
- Noa ? Me demande-t-il en me cherchant.
- Oui Noa... C'est beau hein, je lui réponds en rigolant.
- Oui très magnifique, moi, c'est Raïs me dit il ensuite.
- Raïs ... Je lui dis en le cherchant du regards à mon tour
- Oui Raïs, c'est beau hein ? Me dit-il en rigolant lui aussi.
- Magnifique, je lui réponds en me mettant dans l'eau avec un grand sourire au visage.
- Magnifique, marmonne-t-il avec un sourire au visage.
- Bon, je vais devoir y aller l'ami m'explique-t-il en voyant Ania s'approcher de moi. Salut l'ami me dit il en contournant la piscine.
Ania me rejoint enfin après avoir parcouru toute la piscine. Je prête quelque instante attention à Ania avant de détourner le regard vers Raïs qui se dirige vers la chaise sur laquelle le maître nageur y est installé. Il lui parle quelques instants avant qu'il se lève à son tour et laisse la place a Raïs. Je prête cette fois attention à ça tenue, et je constate quel est identique à celle du maître nageur qui se dirige vers le bar extérieur. Je comprends donc que Raïs est un employer dans cet hôtel, plus précisément, un maître nageur. Je n'aurais jamais imaginé qu'hier soir, je parlais à un maître nageur. La légende est donc vrai, les maîtres nageurs sont les hommes les plus sexy de cette planète. Son regarde croiser le mien avant que je ne me retourne vers Ania pour éviter son regard. Puisque Manon n'est toujours pas arrivée, je reste immobile dans l'eau en discutant avec Ania. Je ne pouvais m'empêcher de regarder Raïs, pas pour avoir son attention ou qu'il m'intriguait, mais parce que je me sentais observé. Bizarrement, malgré les regards de Raïs, je s'avais que ce n'était pas à cause de lui. Je me sentais observé malgré les regards instants de Raïs à mon égard. Je regarde alors attentivement autour de moi, et je remarque un homme grand, métis, avec un corps bien sculpté, plus que le mien. Il détourne le regarde ensuite avant que Manon ne nous rejoigne. Encore une fois, j'ai l'impression qu'on se connaît depuis toujours en ce regardant au loin le sourire jusqu'aux oreilles sans pouvoir se retenir de rire. Elle nous rejoint directement dans l'eau avant que les activités ne commencent. La piscine se remplie de plus en plus, mais on a tous la place de se déplacer librement. Pika nous rejoint encore une fois pour nous demander si on voulait jouer au water-polo. On accepte encore une fois avec difficultés, mais on le fait. On se dirige tous les trois vers le petit bassin, là où deux petites cages de foot y sont installées l'une en face de l'autre. L'eau nous arrive tout en bas du ventre, beaucoup d'adulte joue avec nous, et cela s'annonce violent. Manon, Ania et moi restons ensemble en priant pour qu'on soit dans la même équipe, mais cela ne marche pas. Je suis séparé de Manon et d'Ania en jouant seul avec des personnes que je ne connais pas. L'homme métis qui me regardait précédemment rejoint le petit bassin pour jouer dans l'équipe d'en face. Sa mère rejoint mon équipe et reste aux cages. Les règles sont très simples, il faut marquer dans les cages de l'adversaire. On a le droit a tous sauf de sortir du terrain. Pendant que Pika explique les règles en quelque langue que je ne connais pas, la dame au but me dit :
- Tes prêts ?
- Moi ? Je n'ai jamais joué, je lui dis en rigolant.
- Moi non plus, me dit-elle sans accent.
- Tu viens d'où ? Je lui demande.
- De Paris et toi ?
- Moi aussi, je lui dis en me retournant vers pika.
- Valérie... Et toi ?
- Noa.
- Putain ont ces mis dans la merde a jouer à ce jeu, me répond elle en rigolant.
- Pourquoi tu dis ça ?
- Tu ne les as pas vu jouer hier ?
- Non, je suis arrivé hier soir.
- Il était super violent, il prenait les gens, il les poussait ou encore, il balance plein d'eau. C'est horrible. Je me suis fait mal en plus, explique-t-elle en me montrant son bras avec de nombreuses griffures.
Un sifflement se fait entendre avant que le ballon ne soit pas envoyé en l'air.
- Aller, fait nous gagner me dit elle en se préparant à recevoir un ballon dans la tête.
- Allez, ne leur fait pas marquer de but, je lui réponds en rigolant après qu'elle ait lâché un ricanement.
Je m'avance face à Ania qui avait le ballon avant qu'elle ne fasse la passe à son coéquipier de l'autre côté de la piscine. Le ballon voltige plusieurs fois au-dessus de mon équipe avant qu'il n'atteigne le but. Valérie arrête le bal avant de me faire la passe. Je prends le ballon et me dirige vers le but qui était prêt de moi. L'équipe adverse qui s'était toute dirigée vers le camp adverse ne peut me rattraper. Un homme de la quarantaine avec une barbe brune déjà mouillé se charge des cages. Je m'aprette a lance la bal avant que le fils de Valérie essaye de me la piquer. J'éleve la balle en l'air avant qu'il ne ce lève devant moi. Mes 1 m 70 ne rivalisent pas avec sa grandeur, alors je plonge vers les cages. En me relevant, mon équipe n'était toujours pas devant avec moi. L'homme métis maintenait derierre moi m'empeche de voir en me projetant de l'eau qui dégouline sur mon visage. Le gardien concentré lui aussi a me balencer de leau sur le visage, ne se concentre pas sur la balle. Jen profite alors pour le feinter vers la droite avant de tirer à gauche. Je marque donc, et toute mon équipe applaudit. Je crie de joie en levant mes bras en laire avant que le jeux continue. Je découvre ensuite un vrai talent pour ce jeu. L'équipe adverse marque quelques buts avec difficultés nous laissent souvent en marquer. Manon et Ania, qui se donne du mal pour avoir le ballon, sont déprimées à l'idée de voir que mon équipe a l'avantage. Or, Raïs toujours sur sa chaise, enlève son tee-shirt et plonge vers nous. Voyant que l'équipe adverse a des difficultés et que les équipes ne sont sûrement pas équitable, il rejoint l'équipe adverse. Son corps musclé me regarde en même temps que ses beaux yeux. Le gardien adverse qui a le bal essaye de faire la passe à quelqu'un de son équipe. Je défend donc avant que Raïs ce mets dernier moi et me prends dans ses bras. Son torse se colle à mon dos, puis il me soulève en l'air. Il rapproche sa tête vers mon oreille et me chuchote :
- Salut l'ami.
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YBABA
RomanceAvez -vous déjà connu l'amour ? Voici mon histoire qui se déroule lors de mes vacances en Tunisie. J'ai vécu ce que la plupart d'entre vous ont vécu, c'est-à-dire, l'amour de notre vie. Mais cet amour s'annonce compliquer à cause du peu de temps qu...