Dans qu'elle monde je dois vivre ?

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Je reste immobile quelques instants avant de comprendre qu'il rigolait. Je ne sais pas vraiment comment l'interpréter, mais je rigole sans réfléchir. Son sourire contagieux me fait sourire aussi avant de comprendre que cela ne m'a pas déplu. Nos rires s'estompent en laissant un silence malaisant. Son téléphone vibre encore une fois, or, il ne détache pas son regarde de mes yeux. Mon visage reste neutre afin de ne pas montrer de signe de faiblesse, mais rien ne change. Il ne dit rien en continuant à me fixer. Il attend peut-être que j'engage la conversation, mais cela est trop gênant pour que ça continue. Je me redresse alors, en lui expliquant :

- je vais devoir y aller, la Tunisie elle aussi voudrait me séduire.

- tu veux que je te fasse visiter ? Me demande-t-il ensuite.

- Ça me fait plaisir, mais je préfère le faire seul, on se revoit demain de toute façon.

- asy a demain me dit-il en reprenant sont téléphone poser sur la table.

Je repars discrètement vers la place ou chaque personne mon vu m'écraser au sol et fuir la situation. Je descends les escaliers avec délicatesse en espérant que personne ne se souvient de moi avant de voir que la piste de dance et les sièges sont presque vide ce qui me laissais de la place pour m'asseoir. Je regarde les quelques personnes danser et boire un jus orange ce qui m'intrigue beaucoup. Je me redresse directement, avant que la chaise n'ait eu le temps de ressentir la chaleur de mes fessiers et me dirige vers le bar à l'intérieur.

- Bonjour, je pourrais avoir ceci s'il vous plaît, je demande en pointant du doigt une grosse boite remplie de jus orange presque rouge.

Il me sert un verre rempli à rebords avec une paille verte avant que je ne me dirige vers la plage. Je traverse encore une fois cette place, mais cette fois-ci, sans m'arrêter.

Je me dirigeant vers un petit chemin qui mène directement vers la piscine dans le noir en buvant mon jus très sucré, mais très délicieux. Vous savez ce qu'on dit, "un peu gluant, mais appétissant ". De nombreux transats sont rangés l'une sur l'autre en dessous des parasols plié. Des sièges sous des poutres en bois sont situer autour de la piscine en hauteurs sur des plateformes elle aussi en bois. Je m'avance vers l'arrière de la grande piscine et je rejoins un pont qui mène lui aussi à un autre chemin plus grand que le précédant. Mais cette fois si, des crépitements se font ressentir sous mes Jordan 1 pendant que je marche en observant le terrain de pétanque. Derrière celui-ci, un terrain de foot et de tennis sont mis à disposition.

Je continue ma route jusqu'au portail blanc grand ouvert qui délimite la plage de l'hôtel. L'homme assis sur une chaise en surveillant qui entre et sort par ce portail blanc, me regarde boire mon jus discrètement. Je m'avance vers la plage en saluant l'homme avant que mes chaussures ne soient remplies de sable. Des transats blanc mis à disposition sur la plage sont éclairés par une lumière violette qui illumine toute la plage. Cette lumière provient du bar juste à droite du portail qui n'est pas, lui non plus, très remplie. De la musique résonne sur la plage calme et encore chaude.

Je m'assois sur un transat et enlevé mes Jordan 1 afin d'enlever le sable coincé dedans. Je les garde ensuite en main et je me dirige ensuite vers la mer afin de tremper mes pieds. Les reflets de lune visibles dans l'eau en mouvement garce au vent ce bat contre les lumières artificielles violettes. Cela formait un magnifique mélange de lumière sur le sable humide et continuellement persécuté par les vagues.

Après avoir fini mon verre, je prends une grande respiration en repensant à tout ce qu'il s'était passé cette journée. Ma fatigue retombe après avoir marché quelques minutes dans l'eau donc je retourne vers l'hôtel. L'homme est toujours assis sur la chaise me dévisageant cette fois-ci le verre vide en main avant qu'il ne retourne la tête vers la plage.

Je traverse la piscine en la contournant, et je remonte les marches qui mènent vers le hall. La place d'Arthur est maintenant vide, il n'est pas sur la piste de dance, ni sur aucun des sièges de dehors. Je me retrouve seul dans un lieu calme et paisible alors qu'a quelques mètres, un groupe de personnes, qui ne se serons certainement plus la semaine prochaine, dance et rigole ensemble. C'est comme si je ne vivant pas dans le même monde qui se délimite par cette porte en verre et ce rideau d'air frais.

Je me demande donc, dans quel monde devrai-je passer mes vacances ? Dans celui où je suis actuellement, ou dans le leur. Je regarde les deux fille, brune et l'autre blonde en train de dance comme des folle sur la piste en les dévisageant. Mais l'essentiel n'est pas qu'elle passe pour des folles, c'est qu'elle s'amuse malgré le regarde des gens et le mien à ce moment-là.

Je regarde mon reflet à travers les vitres qui entoure le hall et je l'admire intensément avant de comprendre que ce n'était pas la bonne soirée pour m'amuser. Ma fatigue prit le dessus, je me retrouve donc, dos a la piste de dance en refusant d'écouter les morceaux de musique résonner dans toute la pièce. Je me dirige dans ma chambre avant de me préparer à m'endormir.

Malheureusement, j'ai renoncé à cette soirée, a vivre ma vie pleinement comme ces deux filles, ce que je regretterais plus tard, car dans cette soirée, je l'aurais rencontré.

YBABAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant