La chute

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Je suis dans un grand couloir avec de la moquette bleu et dore au sol. Malgré ce hall luxueux, je trouve ces couloirs très glauques. Ma mère, déjà arrivée devant ça chambre me donne la carte tout blanche de ma chambre situer juste à côté de la leur.

Cela me rassure de ne pas avoir la même chambre que mes parents, car je n'aurais pas a supporter leur dispute de couple ou encore, je vais pouvoir choisir ce que je décide de mètre à la télé. Je pourrais rentrer à 1 h sans problème et je n'aurais pas besoin de me lever à l'heure des poules.

Je glisse donc la carte dans le petit boiter noir de la chambre 2093 et un "BIP" résonne dans le couloir toujours vide avant que la porte ne se déverrouille. En rentrant dans la pièce, une chambre belle et rénover me surprit, j'ai l'impression d'être dans un film. La salle de bain se situe juste devant l'entrer qui forme un mini couloir avant d'accéder a un géant lit 2 place. J'enfonce la carte blanche dans un petit boîtier blanc situé sur le mur à côté de la porte d'entrée ce qui active l'électricité. Je peux maintenant allumer les lumières ou encore la télé, mais cela ne m'importait peut, ce que je veux, c'est de commencer ma journée perdue sur la place avec toute, c'est personne.

J'attends donc quelques minutes que l'homme vêtu d'un costume rouge et blanc me dépose ma valise et je reprends la carte avant de fermer la porte. Je toque dans celle de mes parents afin de les signaler que je voulais partir, avant qu'il ne m'ouvre, ma mère allonger sur le lit prête à dormir me demande :

- Alors ta chambre ?

- elle est incroyable, je vais aller en bas, vous vous fêtez quoi ? Je lui demande en retour.

- on va dormir, on est vieux maintenez nous ! Me répond-elle en rigolant.

- Okey bah, j'y vais, bonne nuit, puis je referme la porte.

Je retrace le chemin que j'ai parcouru à l'envers avant de me tromper d'escalier. Je ne sais pas où aller ni où je suis. Les couloirs sont vides, personne ne peut donc m'aider. Le silence m'envahit en continuant à parcourir ces couloirs effrayants.

Puis j'aperçois un homme, au loin, marcher vers moi. Je peux remarquer après qu'il se soit rapproché de moi, sa peau bronzer et ses poils au menton. Je peux remarquer après qu'il se soit rapproché de moi, sa peau bronzer et ses poils au menton. Je l'attends comme si j'avais couru devant mes parents trop loin de la limite accorder et que j'allais donc me faire engueuler. Il arrive devant moi en continuant son chemin avant que je ne l'interpelle.

- Excusez-moi.

Il se retourne ensuite vers moi et me regarde, ses yeux bleus très semblable aux miens contemple mon corps jusqu'à arriver à mes yeux. Pour ne pas qu'il voit que je suis effrayé, je détourne le regard afin de ne pas croiser ses beaux yeux. Je prononce d'une voix timide :

- Je viens d'arriver et je crois que je suis perdu.

- Okay, suis moi l'ami, c'est par là-bas, me répond il avec un accent.

Je le suis donc en remarquant qu'il ne parlait pas très bien français. Je pense que c'est un Tunisien, mais je n'arrive pas à déterminer s'il travaille ici à cause de son jogging et sweat noir. Il n'a pas chaud ? Je continue à me poser des questions sur lui avant de pouvoir apercevoir au loin, le hall lumineux.

- Merci, je lui dis en sourient.

- De rien, l'amie me répond-il en répondant à mon sourire.

Il se dirige ensuite vers la sortie et moi vers là cette place extérieure à l'arrière. Je le regarde curieusement à l'opposé en continuant à marcher vers ces portes vitrées avant qu'il que nos regards se croisent. Il donne un coup d'œil vers là-bas jusqu'en haut pour la deuxième fois en bougeant ses sourcils. Un petit sourire en coin apparaît ensuite et, sans réfléchir, je me mets à rigoler.

C'est étrange de regarder les gens comme ça, mais j'ai bien aimé, c'était drôle. J'arrive devant la porte au vent frais toujours en train de rigoler. J'arrive devant les trois marches, mais je ne regarde pas devant moi. Mes pieds loupent donc la première marche avant que mon corps soit projeté en l'air. Mes hanches touchent en premier le sol avant le reste de mon corps. Je redresse la tête et remarque que les animations on été remplacer par une musique de soirée. Toutes les personnes en train de dance et assises sur leur chaise, on leur regarde rivés sur moi.

Gêner, je me relève, mais je fais directement demi-tour vers ce hall, lui aussi remplie de personne assise sur leur téléphone. Pris de honte, je comptais retourner dans ma chambre avant qu'un jeune homme habillé d'un short blanc et d'un maillot de PSG blanc en claquette chaussette me regarde en rigolant. Il a l'air d'avoir mon âge et d'être français, alors je me dirige vers les sièges en traînant des pieds, devant le bar du hall, sur lequel il est assis seul sur son téléphone. Arrivé devant ces sièges, je fais l'impasse sur ce qu'il venait d'arriver avant d'entamer la discussion.

- Salut,

- Salut me répondent ils toujours les yeux rivés sur son téléphone.

- Tu t'appelles comment ? Je lui demande ensuite.

Il lève les yeux vers moi en fixant mon maillot de basket puis il me répond.

- J'aime bien ton maillot me dit il avant de regarder encore une fois son téléphone.

Je répète ma question une deuxième fois avant qu'il pose son téléphone sur la table.

- Excuse-moi, je m'appelle Arthur et toi ?

- Noa, tas quelle âge ?

- J'ai 19 ans me dit, il regardant la notification qui vient de s'afficher sur son téléphone.

Je reste sans voix, il n'a même pas de poil sur le menton qu'il est déjà majeur. Je sais que cela dépend de chacun, mais de mes 16 ans, j'ai déjà des poils au menton qui forme un bouque. On ressemble a quelqu'un de mon âge.

- Tu ne l'es fait grave pas me dit t'il en souriant.

- Toi non plus mdr, t'as même pas de poil au menton.

- Excuse nous monsieur a des poils au menton à 16 ans, me dit il en rigolant.

- Tas vu, je suis bg hein, je lui réponds en rigolant à mon tour.

Il se redresse pensant qu'il va prendre son téléphone, mais a la place, il replace ces chaussette nike blanche similaire aux miennes. Malgré cela, je remarque que l'une d'entre elle est différente, le coton de la chaussette droite est plus long que celui de gauche.

- Tu es arrivé quand ? Je lui demande en fixant ces chaussettes similaires mais différentes à la fois.

- Jeudi et je repars jeudi aussi et toi ? Me répond-il en regardant mes yeux bleus.

- Je viens d'arriver et je repars vendredi normalement.

- Oe, je sais, me dit-il avec un sourire en coin.

- Comment ça, tu sais ?

- Bah, tu viens de te casser la gaule devant tout le monde et c'est la première fois que je te vois, c'est difficile de ne pas remarquer une entrée comme celle-là.

- C'est vrai, mais je ne peux rivaliser avec l'entrée de quelqu'un qui porte deux chaussettes différentes, je lui réponds en rigolant nerveusement.

- Oe... Je l'ai fait exprès.

- Bien sûr mdr, pourquoi tu l'aurais fait exprès ? Je lui demande ensuite.

- Pour que tu me remarques, me réplique-t-il en me fixant dans les yeux.

YBABAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant