𝟓𝟕. Je t'aime

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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟓𝟕
Je t'aimais, je t'aime... et je t'aimerais.

Je me réveille lentement, la tête lourde, comme si j'avais été plongée dans un sommeil profond pendant une éternité

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Je me réveille lentement, la tête lourde, comme si j'avais été plongée dans un sommeil profond pendant une éternité. Autour de moi, c'est sombre, oppressant. Mes yeux s'habituent lentement à l'obscurité, et je réalise que je suis assise sur une chaise en bois, mes poignets attachés fermement aux accoudoirs. La froideur du métal contre ma peau me glace le sang.

Je tente de bouger, de me libérer, mais mes membres sont engourdis, comme si j'avais été droguée. La panique commence à monter en moi, faisant battre mon cœur à tout rompre dans ma poitrine. Je me rends compte que je suis vêtue seulement de mes sous-vêtements, exposée et vulnérable.

Autour de moi, des silhouettes sombres se découpent dans l'obscurité. La plupart sont cagoulées, leurs visages dissimulés, ce qui ne fait qu'ajouter à mon anxiété. Où suis-je ? Qui sont ces hommes ? Pourquoi m'ont-ils enlevée ?

Je tente de me rappeler de ma journée, je m'en souviens être sur le chemin du retour, jusqu'à ce que je sente des hommes m'attraper violemment dans une ruelle et mettre un tissus sur mon visage, cet odeur avait une odeur âcre et chimique qui m'a fait tourner la tête. Puis, le néant. Rien d'autre que le noir.

Je tente d'émettre des bruits, jusqu'à ce que un des hommes cagoulé se retournent et s'avancent vers moi, il retire sa cagoule et je déglutis d'horreur en voyant le laideron qui se trouve face en face à moi, non seulement il est moche mais il fait peur.

Il se baisse jusqu'à ma hauteur et me retire violemment le scotch.

Hola niñita, tu as bien dormis ? il me demande proche de mon visage, je déglutis face à son haleine. (fillette)

― Qui êtes-vous ! Que voulez-vous ! je demande paniqué au bord. des larmes.

Son rire est sinistre, résonnant dans l'entrepôt abandonné comme un écho macabre.

― Oh cariño, tu n'as pas besoin de savoir qui nous sommes. Tout ce que tu dois savoir, c'est que tu es entre de bonnes mains, dit-il d'une voix mielleuse, mais empreinte de menace.

Je fronce les sourcils, essayant de retenir ma peur autant que possible. Je refuse de lui montrer à quel point je suis vulnérable.

― Je ne sais pas qui vous êtes, mais sachez que Kali va arriver et il va vous...

Il explose de rire et me caresse rudement la joue, je tourne la tête, mais il m'attrape la mâchoir avec sa main et rapproche son visage du mien.

― Au lieu de penser à ce fils de pute de Kali, pense plus tôt à tes jambes que tu vas écarter. Car crois-moi, on attend juste qu'une chose, te baiser et te foutre ensuite une balle entre les deux yeux.

Je lui crache au visage.

Son visage se déforme dans une expression de colère et de dégoût. Il essuie rapidement le crachat de son visage, puis se redresse, l'air menaçant.

CriminelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant