Écoute sœurette

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PDV Sky:

Caly était partis très rapidement du bureau de notre père, mon dieux que ça fait bizarre de dire ça. Et je décidais de la suivre. Elle courait à en perdre à haleine et moi je la suivais réfléchissant à ce que je venais de découvrir. 

Caly, la fille que j'avais le plus de mal à supporter au monde était en faîte ma jumelle. Comment j'étais censé réagir face à cette nouvelle, et si moi j'étais bouleversé alors je n'osais imaginer elle. Elle devait s'en vouloir, et être fortement en colère après notre père. 

Si il n'avait jamais décidé de l'abandonner, jamais les sorcières lui aurait fait subir ce qu'elles lui avaient fait. Et en plus elle venait d'apprendre que sa mère biologique était morte parce qu'elle l'avait mis au monde, forcément qu'elle se sentait mal. 

Alors je me mis à accélérer pour la rattraper, j'avoue que c'est quelques choses qui me pris plus de temps que ce que je pensais, on va dire qu'elle était plutôt rapide quand même. Une fois en face d'elle, je me stoppais et la pris dans mes bras.

Au début elle essaya tant bien que mal de se défaire de mon éreinte, mais je ne la lâchais pas pour autant. Il était hors de question que je la laisse toute seule dans cette état là, avec ce qu'il c'était passé hier et ce qu'elle nous avait avoué ce matin. 

Ensuite elle enroula ses bras au tour de mon cou et elle s'agrippa à mon tee-shirt comme si ça vie en dépendais. Elle me serait tellement fort qu'elle m'étrangla presque, mais je préférais qu'elle agisse ainsi plutôt qu'elle me rejette et qu'elle s'enferme sur elle même. Il était très peu compliqué de comprendre la manière dont elle fonctionnait. 

Quand elle commençait à se décrispait et que j'avais l'impression qu'elle allait mieux je me détachais. Nous avançons tout deux vers un banc où on s'assit tous les deux, et elle cala sa tête contre mon épaule et avec l'une de mes mains je lui faisais des papouilles au cheveux. 

"-Écoute sœurette, je sais que ça fait bizarre, que tu dois t'en vouloir et en vouloir à notre père, mais il va falloir qu'on se sert les coudes tous les deux. Parce que crois quand je te dis que ça doit être un des pires je ne rigole pas.

-Bah on va faire ça alors monsieur grève de la faim. Dis-je en me moquant de lui comme à mon habitude. 

-Te moque pas toi, j'étais un bébé et en plus c'était mignon moi je trouve.

-Allez c'est ça trouve toi des excuses. Rigolais-je."

Et ensuite je retournai dans l'appartement pour me changer et allez en cour.

Fate: la saga Winx le destin de calyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant