11| AsaNoya

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↣ Horreur

✧ Très vive impression, physique ou psychique, éprouvée par quelqu'un à la vue ou à l'idée d'une chose affreuse, repoussante

✧ Sentiment violent de dégoût, d'aversion, de forte réprobation

✧ Caractère de ce qui provoque une impression d'effroi, de répulsion, ou de ce qui suscite l'indignation, une très forte réprobation

✧ Chose qui inspire la répulsion ou le dégoût

✧ Personne ou objet d'une grande laideur



Asahi était une grande poule mouillée. 

Il sursautait au moindre bruit, avait peur des insectes, et se terrait chez lui pendant la période d'Halloween. 

Il regrettait vraiment d'avoir accepté l'invitation de Yū. 

Il aurait dû refuser poliment, en promettant de lui offrir une glace la prochaine fois qu'ils se verraient. 

Ou promettre de lui faire travailler ses réceptions, bien que déjà parfaites, au prochain entrainement. 

Ou autre chose futile encore. 

— Asahi-san ? Ça va ? 

Asahi sursauta à l'entente de son nom, se retourna, et soupira en voyant que la main qui s'était posée sur son tee-shirt n'était autre que celle de Yū. 

— Noya, tu m'as fais peur. 

Pour seule réponse, Yū lui sourit, avant de lui prendre la main et l'entrainer à travers le manoir. 

— Asahi-san, tu es vraiment peureux ! 

Toujours en souriant, il ouvrait les portes, puis les refermait, voyant qu'elles ne contenaient rien d'intéressant, puis continuait, comme si les toiles d'araignées énormes ne pendaient pas au plafond, et comme si le vent qui soufflait était tout à fait naturel. 

Asahi, tout tremblant, se reprochait de ne pas avoir invité ses amis Kōshi et Daichi. 

Une porte claqua, et une goutte de sueur coula le long du dos du grand samourai. 

— Noya, t'es sûr qu'on a le droit d'être ici ? 

Yū s'arrêta, le regarda droit dans les yeux, puis décréta tout fier. 

— Je suis sûr que non ! 

Ça ne rassura pas le moindre du monde son grand-ami, qui, continua de trembler de tout son corps, s'attendant à une apparition fantomatique.

Yū, lui, ne ressentant comme aucune frayeur, continuait d'explorer le vieux manoir, cherchant à ses dires "le fantôme sans pieds". 

Quand Yū était venu le voir, tout souriant, avec des étoiles dans les yeux, lui demandant de partir à la recherche d'un fantôme, il n'avait pas pu refuser, mais maintenant, il regrettait sa faiblesse. 

(Personne ne peut résister aux yeux de chiots de Yū, sauf Daichi, parce qu'il reste Daichi)

— Asahi-san, j'ai entendu un bruit ! 

Tremblant de tout son corps, Asahi se réfugia derrière le petit corps de son petit-ami, s'attendant à voir le "fantôme sans pieds", que Yū décrivait comme mangeur d'hommes, torturant ses victimes jusqu'à ce qu'elles le supplient de les achever. 

— Asahi-san ! Je te protègerais au péril de ma vie, cria Yū, en bon chevalier. 

Mais, quand il ouvrit la porte, ce n'est pas sur un fantôme qu'ils tombèrent, mais sur Shōyō et Tobio, tous deux se disputant, réfugiés dans un coin de la pièce. 

— Boke Hinata boke ! Je t'avais dit que c'était une mauvaise idée ! 

— Kageyama baka ! C'est juste que t'as peur ! 

Asahi soupira, pour la énième fois de la journée. 

Il n'y a jamais eu de fantôme, juste deux idiots qui s'étaient lancés le défi de dormir dans ce grand manoir. 


C'est bizarre d'écrire le prénom Yū pour moi parce que c'est aussi mon prénom T^T

Jusqu'au dessus des nuages (OS HAIKYUU)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant