Des milliers d'hommes lézards se positionnaient sur les murailles, dans les rues et devant le palais. Toutes les rues avaient été désertées par les habitants, ne laissant place qu'au bruit fracassant des armures se déplaçant en rythme.
Yonas se précipita dans le couloir pour tenter de trouver une sortie. Il se confronta rapidement à des dizaines de soldats qui disparurent sous les coups de lame de son katana. Yonas s'était résigné à utiliser son arme spirituelle, il devait conquérir ce domaine par sa seule force et avait d'ors et déjà usé de bien trop de subterfuge pour survivre.
Des heures durant il parcourût l'entièreté du palais à la recherche d'une sortie, en vain. La cité avait été construite à flanc de montagne mais aucun passage ne donnait sur cette dernière. Seul l'accès aux marais existait mais cela signifierait de devoir se battre face à toute l'armée Zorg.
Sans s'en rendre compte, Yonas utilisait habilement le terrain à son avantage, jaugeant intelligemment les différents ennemis à abattre, changeant d'armes naturellement. Les assauts incessants de soldats ne lui offrirent aucune seconde de répit, le blessant à multiple reprise. Peu à peu, il entra à nouveau dans une transe, la seconde depuis son entrée ici. Il était tel un dieu de la guerre, détruisant chaque ennemi sur son passage, tuant et déchiquetant chaque étincelle de vie autour de lui.
Dans un état proche d'un berserk, il ne se souciait plus de ses blessures, il était absorbé par son combat, par le fait de tuer. Yonas avait réduit en l'espace d'une journée toute l'armée du palais et allât à l'extérieur. Il sortît par les hauteurs du palais et entama une chute libre sur les forces armées en contrebas.
Tirant d'innombrables flèche sur les hauteurs, il extermina toute possibilité d'attaque à distance des hommes-lézard. Dans une dense frénétique il combattit chaque soldat de tout son arsenal, broyant le crâne d'un coup de poing ou écrasant des colonels de son marteau tout en déchiquetant chaque parcelle de peau dépourvue d'armures à l'aide de ses épées doubles.
L'usage du feu contre lui fût une erreur majeure, il combattait à l'instinct et n'hésitait pas à se blesser pour contrer et rendre la pareille. La cité était en feu, les Zorg hurlaient à la mort, les citoyens périrent dans les flammes et les éboulements incessants.
Cette nuit, plus d'une dizaine de millier de Zorg disparurent dans une pluie de cendre et de sang.
Le système de sécurité du brouillard n'étant plus assuré par la ville, la brume-sang disparu progressivement.
Osian était dans sa demeure, dans les profondeurs des marais. Il faisait nuit noire mais des rayons lumineux plus intense encore que le jour traversèrent les bordures de ses volets. Il sortit de chez lui, curieux. Quelque chose semblable à de la neige tombait tout autour de lui. Le brouillard ayant disparu, il se tourna vers la cité situé bien plus haut.Il pouvait voir cette scène effroyable comme en plein jour. Toute la cité était en train de se consumer dans un torrent de flamme éclairant tout les marais d'une lumière chaude et sinistre.
{ Yonas.. qu'à tu fais ? }
Au petit matin, les incendies laissèrent place à une épaisse fumée grisâtre et à une odeur de feu de bois très prononcée. Yonas était allongé sur le sol, inconscient, entouré de centaines de cadavres. La destruction totale de la cité n'avait duré qu'une nuit. Pas plus de 10h pour réduire à néant l'existence de toute une race.
Il se réveilla, blessé, courbaturé et baigné de la tête au pieds dans du sang.
{ Est-ce.. mon sang ? Qu'est ce qu'il s'est passé ici ? }
Il se leva et se déplaça tant bien que mal au milieu des corps carbonisés, déchiquetés, transpercés de flèche ou bien lacérés. Il arriva prêt d'une personne encore en vie et s'approcha rapidement. Le Zorg était dans un état proche de la mort et peinait à garder conscience.
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L'ascension du Roi des Mondes TOME 1
ParanormalDans un monde de paix, Yonas vit depuis toujours un enfer sans nom. Sa vie n'est parsemée que d'échecs, de sang, de déception et de tristesse. Il se raccroche désespérément à l'idée que l'amour est la seule chose qui le maintient en vie encore aujou...