Chapitre 24 | énervé

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♡Maylena♡

"Hadrian prends-les !"

Ca fait à peine 24 heures qu'il est sorti de l'hôpital et il refuse déjà de m'écouter.

"Je n'ai pas besoin de médicaments."

"Non mais tu es quoi ? Médecin ? Non. Maintenant silence et prends-les."

"Hors.de.question. Maintenant viens la et câline-moi," il me dit en levant le drap.

Ha tu veux la jouer comme ça ? Très bien.

"D'accord. Plus de bisou pendant trois jours et de câlins pendant sept."

Ses sourcils se froncent immédiatement et il tire une petite moue adorable.

"Quoi ? Comment ça ?" Il demande d'une petite voix.

"Prend tes médicaments et ce ne sera pas le cas."

"Tu me menace la ?"

"Je n'ai pas le choix apparemment. Et puis ce n'est pas comme si je te mettais le couteau sous la gorge."

"Non effectivement c'est pire," il grogne avant de se relever et d'enfin prendre ses foutus médicaments.

"Bah voilà tu vois quand tu veux. Tu peux être un bon garçon."

Il s'étouffe dans son eau avant de relever vers moi des yeux brillants.

"Un bon garçon hein ?"

J'hoche la tête et il secoue la sienne.

Il rapproche son visage du mien, "crois-moi mon coeur. Je suis tout sauf un bon garçon dans ce domaine là," il chuchote en tapotant le lit de ma main.

"J'ai pas compris," je lui répond honnêtement et un rictus se place sur ses lèvres.

"Évidemment," il dit.

Il me tire vers lui et caresse ma tache de naissance du bout des doigts.

"Tu veux manger quelque chose ?" Je lui demande.

"Toi."

Qu'est-ce qu'il me fatigue.
Non tu l'aime.

"Autre chose ?"

"Non juste reste avec moi."

Je m'allonge près de lui et fais attention à ne pas appuyer sur ses blessures.

"Tu sais, quand la police m'a interroger il y a quelques jours, ils m'ont demander si je voulais parler à mon père."

"Hm ?"

"J'ai acceptée. Je voulais le voir une dernière fois. Quand il s'est fait arrêter il y a 2 ans je n'ai pas pu le revoir. Mais hier quand je l'ai vue dans cette cellule il avait un regard totalement allumée. Il paraissait fou."

Hadrian me serre plus contre lui.

"Il n'arrêtait pas de me crier dessus et de m'insulter. J'ai finie par m'en aller en pleurant. Je voulais juste le voir une dernière fois. C'était la seule famille qu'il me restait."

Amour vaironOù les histoires vivent. Découvrez maintenant