Chapitre 16 | pique-nique

35.8K 1.3K 1.9K
                                    

♡Maylena♡

"Je m'oblige à aller la voir minimum une fois par semaine, sinon elle me fait la tête," m'explique Hadrian.

Cela doit bien faire une heure maintenant que nous somme allonger sur le ventre, l'un à côté de l'autre, mais notre proximité n'est pas assez importante pour lui apparemment car il se rapproche encore, touchant son épaule de la mienne et entrelaçant nos petits doigts ensemble.

C'est adorable.

"Elle est comment ta maman ?" Je lui demande d'une petite voix.

"Incroyable. C'est une mère qui m'a élevé seul comme je te l'ai dit, mon père est mort quand j'étais petit d'une crise cardiaque. Il était en parfaite santé mais ce genre de chose arrivent. Ma mère a fait son maximum pour s'occuper de moi, de la maison, et trouver un travail en même temps. Je lui dois beaucoup."

Je n'ose pas imaginer comme ça à du être dure pour eux.

"Je suis désolé. Ça a du être compliqué," je lui dit d'une voix douce.

Il me jette un coup d'œil et ricane, "pas autant que pour toi mon coeur. J'ai même eu une bonne vie. Elle a toujours fait en sorte que je ne manque de rien."

"Elle doit être géniale."

Il hoche la tête et je caresse du bout des doigts ses tatouages sur ses mains, il frissonne.

"je tatouerais chaque centimètres de mon corps si tu continue à me toucher comme ça."

"C'est pas déjà le cas ?" Je demande curieuse.

Il esquisse un sourire, "tu ne veux toujours pas vérifier ?"

Il s'attend à ce que je lui réponde que non mais, et si je le surprenait un peu ?

"Pourquoi pas," je lui répond en me relevant et m'asseyant sur mes talons.

Il hausse les sourcils et s'assoit en tailleur en face de moi, "tu es sérieuse là ?"

J'hoche la tête et passe un doigt entre ses sourcils pour le dérider.

"Quoi ? Tu ne veux pas me montrer tes tatouages ?"

Il attrape prudemment le bas de son teeshirt avant de doucement le faire passer au-dessus de sa tête.

Je ne sais pas si c'est toujours une bonne idée finalement. Je me sens rougir et détourne immédiatement le regard à la vu de son torse dénudé.

Il m'attrape le visage doucement de ses doigts et me tourne en face de lui.

"Tout ça est à toi maintenant tu sais. Tu peux regarder, toucher. Faire ce que tu veux."

Ses yeux me scrutent et une lueur passe dans son regard. Je commence à respirer plus rapidement et m'autorise à doucement baisser la tête sur son torse.

J'observe chaque tatouage, chaque centimètres recouvert d'encre. C'est une œuvre d'art à lui tout seul.

Je lève une main et commence à doucement faire les contours du tatouage le plus haut que je vois sur sa clavicule qui remonte vers la naissance de son cou; un serpent.

Amour vaironOù les histoires vivent. Découvrez maintenant