Amour vairon

Chapitre 35 | un mois

♡Maylena♡

Toujours un poids sur ma poitrine.
Une respiration qui s'échoue dans mon cou.
Un grognement grave quand j'essaye de bouger.

"Hmm," marmonne l'ours qui est affalé sur moi.

"Alors comment est la gueule de bois ?" Je me moque.

"Mhm."

"Waw quel vocabulaire."

"J'ai mal à la tête."

"Laisse moi aller te chercher un médicament."

Il marmonne quelque chose avant de rouler sur le côté. Je descend et prend deux cachet et un verre d'eau, quand je reviens Hadrian est assis au bord du lit, tenant sa tête entre ses mains.

Quand il m'entend il relève la tête et me sourit. Je lui tend les comprimés qu'il avale d'une traite avec l'eau, puis il me prend la main et me tire vers lui, m'asseyant à califourchon sur lui, ses bras s'enroulent dans mon dos et passe sous mon teeshirt, caressant doucement ma peau du bout des doigts. Sa tête est calée dans mon cou et j'entoure mes bras derrière sa nuque.

"Tu devais me rappeler quelque chose je crois," résonne sa voix grave contre mon oreille.

Je souris, "ha bon ?"

"Oui. Quelque chose d'important."

"Ha oui effectivement. Que tu m'aime."

Je le sens hocher la tête, son nez frôlant doucement ma tache de naissance, "exactement. Je t'aime."

Un petit silence réconfortant passe jusqu'à ce qu'il le brise, "pourquoi y'a une pierre sur l'oreiller ?"

"Tu me l'as ramené hier, me disant qu'il t'as fais penser à moi par-"

"Parce qu'il est en forme de coeur," il me coupe, "je me rappelle oui," il lâche un souffle, "ma deuxième demande en mariage sera un peu plus tard par contre mon coeur, j'ai l'impression qu'on m'a rouler dessus avec un camion sur la tête."

Mon cœur fait un bon quand il parle de la deuxième demande, alors il était sérieux ?

"Pauvre chou, tu veux un verre de vodka ?"

Il marmonne contre ma gorge de ma blague pas drôle et moi je ris.

"C'est pour ça que je ne bois pas normalement," il se plaint.

Je ne répond rien, le laissant dans le silence, peut-être que ça peut l'aider.

"Elijah l'a retrouver," il dit tout d'un coup.

"Qui ça?"

"William."

J'ignore la bile dans ma gorge, "et pour les messages ?"

Il hoche la tête, "on les a localisés au même endroits, on ne connait pas encore son identité mais on le découvrira très vite."

"Ils sont où ?"

Il laisse échapper un souffle, "en Espagne."