Chapitre 2: Le serpent

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Artémis

Los Angeles États-Unis

Mon cœur battait toujours à la chamade ne sachant pas ce qu'il advenait de ma famille. Mes mains écartèrent les branches qui griffait ma figure, afin d'analyser du mieux que possible la scène, après avoir entendu le cri strident de Côme.

J'apercevais ma mère qui se trouvait au même endroit que lorsque je l'avais quittée, près de la table à manger. Mes yeux se déplacèrent vers mon petit frère brun autour de ses bras. Des hommes s'étaient postés derrière eux, leurs armes pointaient directement vers leurs têtes.

L'un d'entre eux tenait fermement le bras de la femme aux cheveux noirs de manière qu'elle ne fasse plus aucun geste.

La culpabilité s'empreignait de plus en plus de ma conscience.

Pourquoi m'étais-je enfuie ?

Je ne suis qu'une peureuse.

J'avais abandonné ma famille...mon petit frère qui a besoin de moi en ce moment même. S'ils leur arrivaient quelque chose et que je ne serais pas auprès d'eux, jamais je ne me le pardonnerai.

Jamais...

Abasourdie, je dirigeais mon regard vers l'emplacement de mon père. Son arme pointait à présent le crâne de Marceau. Ils se défiaient tous les deux.

Ils sont vraiment en train de faire un duel de cow bow ?

Ma curiosité se posa sur l'avant-bras du grand homme aux cheveux brun boisé et à la mâchoire carrée. Il possédait un serpent qui attaquait : il semblait menaçant avec sa gueule grande ouverte. Je n'y prêtais pas plus d'attention et me reconcentra sur la scène alors que le possesseur de serpent ricana :

-Mes qu'est-ce qu'il t'arrive mon vieux, pouffa-t-il en donnant un coup de pied sur le cadavre de mon agresseur, ce qui me donna envie de vomir. Tu es devenue bien trop sentimentale, ce sont ces trucs qui te font vrillaient comme ça ? Laisse-moi te dire un conseil entre anciens bons amis : C'est à toi d'avoir une emprise sur ton enfant pas le contraire. Tu es faible, par la faute d'une petite conne ingrate. Tu veux être son héros peut-être maintenant?  Mais un jour , je te l'assure que tu le veuilles ou non, elle deviendra comme toi. Bon, sur le coup j'exagère, après tout ce n'est qu'une fille, elle ne sera pas non plus à la hauteur.

-Non tu te trompes, le stoppa mon papa. Elle sera pire que moi !

-Ma foi, si tu veux te créer une réputation d'homme féministe, qui veut mentir à toutes ces sorcières et leur dire qu'un jour elles arriveront un minimum à notre cheville je te laisse perdre ton temps, répliqua-t-il. Bref, maintenant que j'ai perdu un de mes hommes, et je te le rappelle par ta faute, il faut remboursait.

-Marceau, annonça mon papa. Prend tout ce que tu veux si ça te chante pour payer sa misérable vie, je ne t'en empêcherai pas, mais juste, laisse ma femme et mes enfants.

-Je n'ai jamais eu l'intention de leur faire du mal tu sais, sauf, que tu as changé la donne en tuant le pauvre Mathéo, mon second... se lamenta-t-il tout en se rapprochant de ma mère ce qui l'obligeait à tournait le dos à son ennemi. Et ça, ça ne se remplace pas par de l'argent, ni par du matériel même si entre nous ton salon de jardin à de la gueule. Je réfléchissais plutôt pour un homme en chair et en os.

Il se posta face à la femme retenue par ses petits toutous qui appliquaient au doigt et à l'œil ses indications.

Il enroula ses cheveux noirs autour de son doigt, se pencha à son cou, huma son parfum, ce qui l'a dégouté instantanément.

Miroir D'âmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant