Lɑ chɑmbɾe 203 - Hyunjin [Stray Kids]

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———— "𝑼𝒔, 𝒃𝒓𝒂𝒊𝒏𝒘𝒂𝒔𝒉𝒆𝒅 𝒊𝒏𝒕𝒐 𝒕𝒉𝒆 𝒔𝒂𝒎𝒆 𝒔𝒚𝒔𝒕𝒆𝒎, 𝒕𝒉𝒆𝒚 𝒆𝒙𝒑𝒆𝒄𝒕 𝒑𝒆𝒓𝒇𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 - 𝒔𝒐 𝒉𝒐𝒘 𝒄𝒂𝒏 𝒘𝒆 𝒃𝒆 𝒅𝒊𝒇𝒇𝒆𝒓𝒆𝒏𝒕 𝒉𝒖𝒉 ?"

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Apercevant sûrement ma silhouette, il s'empresse de reprendre un visage plus détendu, avant de raccrocher son téléphone, me faisant face, les yeux dans les yeux, bien qu'un brin embarassé.

- J'ai une tache de sang sur le visage ? Demandais-je sceptique en tâtant mes joues à la recherche d'une quelconque anomalie.

- Euh.. Non pas du tout, hésite le jeune homme. Simplement, on me rappelle dans ma base alors je voulais vous prévenir. Prenez soin de mon aîné ! S'écrie celui-ci, alors qu'il se dirigeait vers les ascenseurs au bout du couloir.

Je le regarde avec un sourire à demi confus et amusé avant d'entrer dans la pièce.

Observant minutieusement chaque machine, il semblait simplement assoupit. Je pris alors le temps de détailler le fin visage pâle du jeune homme en face de moi. Ses yeux étirés sur les côtés semblaient rappeler les traits d'un furret, sa peau de porcelaine semblait irréel malgré les quelques imperfections et sa chevelure, noir d'un ébène profond semblait douce comme le pelage d'un furret, il n'avait pas volé sa célébrité.

- Docteur, c'est vous ? Marmonne doucement le brun, émergeant doucement de son sommeil, Papillonant des yeux afin de s'habituer à la forte lumière dans la pièce.

Je pris le tabouret de la veille et m'installe encore une fois au même endroit, près du lit du jeune homme, mon stéthoscope en main.

- Comment vous sentez-vous aujourd'hui ? Un bus vous a de nouveau percuté ? Demandais-je moqueuse.

Il arque un sourcil en ma direction avant de se relever, avec quelques efforts, le dos appuyé contre la tête du lit d'hôpital.

- Je vous remercie de m'avoir laissé revoir mon camarade, commence le jeune homme. Et je me sens un peu mieux qu'hier mais vous par contre, j'ai l'impression que vous n'avez pas du tout dormit... Ou alors votre shampooing doit être super nul, vos cheveux sont tout en pétards, rit celui-ci en finissant de s'installer.

Je pris une grande inspiration, pesant le pour et le contre quand au fait de partager ma vie privée avec mon patient. J'arrivai à la conclusions que, si je le mettais en confiance peut-être que lui aussi pourrait ensuite se confier plus facilement.

- C'est pas ça, juste une broutille avec mon copain... Il est incroyable je ne dis pas le contraire mais il a tendance à cacher certaines choses pour ne pas m'inquiéter et je trouve ça exécrable, parce que quand je le sais je m'inquiète encore plus que s'il me l'aurait dit au début. Lançais-je avec ferveur.

Prise dans ma tirade, je continue de lui expliquer tout le drama s'étant déroulé le matin même, à cet inconnu que j'avais rencontré à peine la veille... Cependant, loin de s'ennuyer, il paraissait même à parti pris, passionné par mon récit.

- C'est vrai que c'était peut-être pas la solution de vous le cacher mais peut-être qu'il n'en trouvait pas le courage. Tout le monde peut pas être courageux comme moi, réplique le brun avec légèreté et théâtralité.

Je ris sincèrement à sa phrase avant de reprendre.

- Vous avez sûrement raison. Vous savez quoi, j'irais lui en reparler ce midi et si je trouve le temps de passer je vous raconterai la suite, fis-je en approchant mon stéthoscope de son thorax. Prenez une grande inspiration et relâchez.

Drôle de professionnalisme tout de même... À mes dires, il s'exécuta sans attendre. Avec un peu de difficultés au début, il s'habitua assez facilement. Reprenant ce même exercice à différents rythmes, tantôt rapide tantôt lent, je lui donnais les instruction pour les jours à venir.

- Le meilleur moyen de se remettre de ce genre de fractures c'est la respiration ! Contentez vous de ces exercices de respiration et tout ira mieux, affirmais-je en me relevant et reposant ce tabouret à sa place initiale.