Chapitre Dix.

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Je regarde le plafond blanc de mon: appartement. Je n'en reviens toujours pas. Cela peut paraitre étrange de rester bloquer sur quelques mots, surtout après une semaine, mais ceux-là sont particuliers, ils restent encrés dans mon cerveau. Comment ça un couple ? Je ne comprends pas. On se connaît à peine et les on ressemble à un couple ? Absurde. Insensé.
Je me tourne et me retourne sans arrêt. J'essaye de dormir, mais rien à faire, le sommeil ne vient pas. J'ai l'impression qu'il me manque quelque chose, mais je ne sais pas quoi. J'ai des fourmis dans tout mon corps. Je soupire. Tant pis pour le sommeil. Je me lève, enfile un jean et un t-shirt, glisse mes pieds dans mes ballerines, met ma veste et sors de mon appartement en fermant derrière moi. Je m'élance dans les escaliers centraux et les descends à toute vitesse. Une fois en bas, je me précipite à l'extérieur et inspire un grand bol d'air. Un air frais, celui d'une nuit de printemps, à la fois froid et chaleureux. Je marche.

Je marche. Depuis vingt bonnes minutes, dans les rues, au hasard. Je remarque que la fête foraine est partie. Elle était là il y a quelques jours, grande et lumineuse, et cette nuit, les rues sont vides, noires, silencieuses. Je ne sais pas quelle heure il est, mais c'est probablement quelque chose comme trois ou quatre heures du matin.

« Mademoiselle ? fait une voix dans mon dos. Tout va bien ? »

Je me retourne, et quelle n'est pas ma surprise quand je vois que la personne qui a parlé n'est autre que Dylan. Je souris et je lui saute dans les bras. Il est étonné, moi aussi d'ailleurs. Je ne sais pas pourquoi je fais ça, mais là, la sensation de manque à disparu. Ses bras m'entourent et je me recule un peu, pour le voir. Il sourit. Il rapproche son visage du mien. Nos lèvres se touchent.

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