Chapitre 3 : Déclin

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Un ensemble de phrases

Sur des feuilles de papier,

M'ont ôté mon âge

Pour l'éternité.


Les Fleurs m'observaient

Sans mot prononcer.

Dans leur regard en biais,

Je lisais leur naissante volupté.


J'ai recopié ces pages

Sur le plus beau des cahiers

Pour que dans mon futur aunage,

Reste défauts de ces jours perturbés.


Je me souviens...

Des matins d'été,

De l'air frais sur les draps,

De l'odeur de la cage d'escalier

D'où montait le repas.


La chambre sentait le biscuit.

Aux murs, les tableaux de roses

Semblaient représenter l'envie

Que j'avais d'écrire de la prose.


Et puis,

J'ai troqué mon bonheur,

Contre des mots dérangés

Afin que mes Fleurs,

Cessent leur parfaite inimitié.


Une vision.

Une illusion.

Désillusion.

Je revis sans cesse ma chute, hélas.

Quelque part dans le cielOù les histoires vivent. Découvrez maintenant