Encore un matin pluvieux.
Mais pas le même que les autres.
Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas.
Celui-ci a des teintes rouges, bleues,
Et une lumière semble clignoter au loin.
Un grand bâtiment, où je ne me sens pas à ma place.
Une punition pour avoir vécu,
Pour avoir confondu,
Pour avoir ressenti,
Pour avoir été heureuse, quelque part.
Je suis l'auteure d'un crime
dont je ne suis pas
responsable.
Alors j'ouvre les yeux,
non pour observer la beauté du monde qui m'entoure,
mais pour laisser couler les pleurs de mon cœur.
Un long couloir.
Un opprobre divinatoire.
Tout cela semble a présent oublié... ...Mais ça ne l'est pas.
Les méandres de la noirceur sont toujours gravées sur mon corps.
- cicatrices -
Les temps les a peut-être estompées - notre peau est bien faite - mais elles ont existé.
Un moyen d'échapper à ce malheur, d'exister enfin,
face aux autres.
Une façon de prendre part
au cauchemar.
De ne plus en être
la victime,
mais d'en être le héros.
Le héros destructeur.
Faire
Souffrir
Pour
Ne
Plus
Souffrir.
Les yeux noirs, tournés vers le réveil bariolé
la vue brouillée
de larmes.
Et était le quotidien de cette
sombre période.
Elle a été absolument la seule,
À me mettre en garde contre le malheur,
Mais ce fut iniquement la seule,
À être punie pour mon bonheur.
Punie pour m'avoir dévoyée,
Alors qu'elle ne cherchait que l'amitié.
La cabine de nos retrouvailles,
N'oubliera jamais nos souvenirs.
Même si parfois ponctués de failles,
Je donnerai tout pour les faire revenir.
Une soirée et un texte pour donner un
épilogue
à cette histoire, afin qu'elle ne reste pas
inachevée.
Je repense également à ce rail,
Ce coucher,
Ce lever,
De Soleil, si significatifs pour moi.
C'est l'endroit que j'avais désigné,
Pour le jour où j'aurais renoncé.
La vue donnait à des kilomètres
Et les phares m'éblouissaient de joie.
Les couleurs pastel du ciel étaient douces,
Et le vide m'ouvrait les bras.
Je n'avais souvent qu'une envie ; m'y blottir.
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Quelque part dans le ciel
Poetry"Il y a des moments où les mots s'usent et le silence commence à parler" Khalil Gibran De la poésie pour me libérer, comme un remède, comme une guérison ❤️