Chapitre 4 : Cauchemar Sibyllin

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Ma lente dégringolade s'entama.

Entraînant tout autour de moi.

Jusqu'à mon talent jusqu'à mes phobies

Jusqu'aux instants que j'avais de folie.


Mes amis s'en allèrent,

Me laissant seule à mes galères.

C'est alors que j'ouvris les yeux

Et découvris le monde merveilleux.


Mais...

Qu'est-ce qu'une merveille ?

Une chose causant une intense admiration ?

Ou un état causant une immense dégradation ?


C'est la question que je me suis posée

Pendant de longues années

Durant lesquelles tourmentes désespérées

Affluaient sans jamais cesser.


Et un jour je suis rentrée dans ce que j'appelle l'enfer.


"Elle croit qu'elle a gardé le secret,

Mais tout le monde ici le sait"

Je n'ai jamais oublié cette parole,

Qu'ils ont prononcé devant moi,

Faisant comme si je n'étais pas là.


M'accusant de tout crime,

Me contraignant à m'enterrer,

Me plongeant dans mes abîmes,

Sous des tas de pensées.


Le soir était mon moment favori.

Non qu'il fut gai,

Mais alors je pouvais

me retrouver,

m'écouter,

me consoler,

loin du regard des humains.


Comme si le soir j'étais quelqu'un d'autre ; il se passait des choses que mon moi du jour ne comprenait pas.


J'avais

des pensées,

des idées,

que je réfutais

quand le matin arrivait.


Les nuits n'étaient pas reposantes, et au réveil, des morceaux de tissus mouillés, gisaient sur le sol humide, au milieu de reniflements incessants.


Le Jour avait une influence terrible sur la Nuit, mais cette dernière persistait dans ses élans de courage.

Quelque part dans le cielOù les histoires vivent. Découvrez maintenant