Et si...?

N°83 6e mois.

PDV : KATSUKI/KATCHAN

Katsuki : Je te confie. S'il me revient avec ne serait-ce qu'une égratignure je te tue. Pigé ?

Double face lève les yeux au ciel, tandis que sa femme et cinq de nos amis ricanent de mes menaces.

Shoto : Mais oui. On va juste faire du shopping pour les bébés et les filles, et aussi pour Izuku. Mais je ne vois pas pourquoi il y aurait quoique ce soit qui puisse lui arriver.

Katsuki : On ne sait jamais. Il m'est très précieux alors on fait gaffe.

Je me tourne vers Izuku qui est assis sur un tabouret le regard désespéré.

Katsuki : Au moindre problème, tu m'appelles et j'arrive direct OK ?

Deku : Oui. Tu sais Katchan, si ces gens n'étaient pas nos amis, j'aurais eu vraiment honte de toutes ces menaces. Mais bon...

Il saute du tabouret et me plante un baiser sur les lèvres.

Deku : On t'aime comme tu es hein ? Bon allez, va bosser.

Katsuki : D'accord. N'oublies pas je te rejoins en fin d'après-midi pour que l'on prenne le « goûter » ensemble.

Mojo : Hein - hein. Je t'interdis d'avoir autant de mépris pour mon repas favoris.

Katsuki : Je ne vais pas dire que ce n'est pas un repas mais.... Ce n'est pas un repas.

Deku : Je-chut. On ne va pas en discuter. Tu dis des bêtises, tu ne sais pas de quoi tu parles alors moi et le bébé on te dit : Au revoir, A la revoyure, bon voyage, Arrivederci, Sayonara, Adieu, Bon débarras, Bon vent, que le diable t'emporte à 312 km, Ne revient pas, que je ne te revoie plus, Astala vista, tire-toi et taille la route ! Oui enfin non reviens mais t'as compris va au boulot.

Katsuki : Tu viens vraiment de me dire Au revoir, A la revoyure, bon voyage, Arrivedechi, Sayonara, Adieu, Bon débarras, Bon vent, que le diable t'emporte à 312 km, Ne revient pas, que je ne te revoie plus , Astala vista, tire-toi et taille la route ? Eh ben ! Fini pour toi ma famille d'abord !

Deku : Tu es cruel !

J'attire Deku par la main et l'embrasse avant de me diriger vers la porte.

Katsuki : À tout à l'heure.

Je monte en voiture et je ne peux m'empêcher de lâcher un bâillement. Cette journée va être longue je le sens !

* * *

A peine arrivé dans l'agence, Kirishima me saute dessus.

Katsuki : J'ai pas assez d'énergie pour te menacer, alors arrête tu veux bien ?

Eijiro me regarde les yeux grands ouverts.

Katsuki : Quoi ?

Kirishima : Je... Tu... Bon Dieu. Serais-tu en train de mourir ?

Il me regarde avec tellement d'inquiétude que ça devient désinvolte.

Katsuki : Quoi ? Non! Pourquoi tu dis ça ?

Kitishima : Bah, tu n'as pas crié comme à ton habitude et je sais pas. Tu m'as l'air... gentil ?

Je le regarde avec incompréhension et il se justifie aussitôt :

- Pas que ne sois pas gentil tout les jours mais là tu as l'air doux ! Tu sais...

Katsuki : Ta gueule. Je suis juste fatigué.

Kirishima : Comment ça se fait ?

Katsuki : Deku...