chap9: Passé(II)

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              (Dooms, south africa)

J'étais restée planter dans le couloir des sous-sols comme une statue. Je n'arrivais pas à bien assimiler les propos de Morail.

- Comment ça désamorcer??? De quelle bombe tu parles?.

C'est là que je me suis souvenue de la conversation des parents plutôt dans la journée maman avait parlé de lâcher une bombe.

La jeune femme qui avait pris de l'avance sur nous se tourna vers Morail et le regarda d'un air interrogateur.

- Tu ne lui as pas dit pour la vourite?
- Non je ne voulais pas la mêlée à tout ça. lui répondis mon frère qui se tenait toujours à mes côtés.
- C'est peut-être trop tard tu ne penses pas ? Retorquais je.
Les deux ignoraient ma remarque et continuaient d'avancer ce qui me mit hors de moi.
- Racontez moi tout. M'entendis je crier.

La jeune fille se retourna à une vitesse hallucante et posa une lame qu'elle avait retiré de sa poche à je ne sais quel moment sur mon cou et ce n'est que lorsque je sentis un lique rouge et épais glisser sur ma peau que je compris ce qui venait de se passer.

- Tu veux nous faire tuer ou quoi ? Elle me fixait avec l'un de ces regard qui veut dire je pourrais te tuer à tout moment.
- Arrêtes!

Ella dévisagea mon frère avant de ranger son couteau dans la poche arrière de sa combinaison.

Je ne réalisais toujours pas que j'avais frôlé la mort, malgré les multiples entraînements avec mon père je n'avais jamais été confrontée à une réelle situation. Je sentais alors mes larmes couler car lorsque j'imaginais mon corps inerte cette horreur me donnait envie de vomir je ne voulais pas mourir et j'avais souhaité un nombre incalculable de fois que le Dieu tout-puissant m'offre la vie éternelle comme nous le disait maman. Ce sont les bras de mon frère qui me firent reprendre mes esprits. Je me tournais vers lui et il me lançait un regard compatissant car il me connaissait très bien il savait que j'étais une peureuse et qu'à la moindre difficulté je m'en fuirai mais pourquoi m'avait il amené ici.
- Morail explique moi stp. Je chuchotais de peur que cette folle ne m'entende.
- Yumi tu sais... il marqua une pause on aurait dit qu'il cherchait ses mots ... Papa n'est plus le saint que tu as connu. Ça je le savais déjà.
Un jour le sergent white est venu à la maison et il avait tenu à s'entretenir en privé avec papa. Je les avais discrètement  suivis jusqu'au bureau de papa et j'avais écouté leur conversation. Le sergent white à découvert un métal il l'a appelé la vourite et ce métal pourrait donner des pouvoirs aux hommes le seul inconvénient est qu'il est mortel mais dans certains cas. Premièrement Lorsqu'on a déjà reçu les pouvoirs de ce métal il devient mortel pour nous et deuxièmement tout le monde ne peut pas supporter les pouvoirs de la vourite il faut être forts mais il ne s'agit pas de la force physique mais autre chose. Le sergent a créé une bombe à l'aide du métal V et il désire la lâcher sur notre région pour créer des surhommes capables de vaincre n'importe quelle armée militaire. D'après lui après que la population ait reçu les pouvoirs nous n'aurons plus jamais à vivre dans le peur.

- Mais tout ça me semble être une bonne chose sauf le fait que des gens mourront mais si on pouvait avoir une armée de surhommes nous pourrions enfin vivre dans la paix et la joie.
Je n'approuvais  pas le fait que mon veuille désamorcé la bombe j'étais d'accord avec le sergent white on avait une chance de mettre fin à la guerre et il fallait la saisir.
- Yumi t'as complètement perdu la tête. Mon frère me dévisageait on aurait dit que je le dégoûtait et cette pensée fit un pincement au cœur... Est-ce que t'imagines le nombre de morts que causera cette bombe? Et est-ce que tu as pensé à la suite de la guerre nous serons des parias, des rejetés, personnes ne voudra de nous parcequ'ils nous verront comme des monstres. C'est ette vie que tu veux yumi?
La jeune femme avait disparu mais je ne m'en préoccupais pas.

Certes les craintes de mon frère étaient justifiées les hommes pouvaient être cruels envers ceux qui ne les ressemblaient pas. Mais si on avait des pouvoirs on aurait pas a les craindre mais ce serait le contraire nous serions respectés et peut-être même nous dirigerions le monde. Je ne pouvais pas laisser mon frère désamorcer cette bombe.
Je me plantais alors devant lui pour lui montrer que je ne le laisserais pas désamorcer la bombe.
- Je ne peux pas te laisser faire ça Morail penses à la vie sans la guerre nous serions libre et...
- Dégages de mon chemin je n'arrive pas à croire que tu puisse être d'accord avec une telle chose.

Mon frère était prêt à se battre et je savais qu'au combat je n'avais aucune chance. Il fallait juste que je trouve un moyen pour lui faire changer d'avis.

Mon frère me repoussa en me donnant un coup de pied dans le ventre. Le combat qui s'en suivit n'avait rien avoir à ceux des entraînements avec papa.
Je me jetais alors sur mon lui et ont tombaient tous les deux sur le sol glacé. Je me plaçais à califourchon et lui assénais des coups les uns plus brutaux que les autres. Mon frère lui ne se contentait que de bloquer mes coups je le connaissais assez bien et ses talents au combat était plus que remarquables dire qu'il était fort serait un euphémisme il était un dieu au combat et je savais qu'il ne voulait pas me faire du mal et je n'allais pas me gêner...
Une rage qui sommeillait en moi tout ce temps me criait de lui fracasser la figure car au fond j'étais jalouse de mon frère l'enfant prodige qui avait reçu toutes les bénédictions, le préféré. Je frappais si fort que je ne remarquais même pas qu'il ne bloquait plus mes coups il me regardait mais ce n'était pas n'importe quel regard je sentais de la fierté dans son regard et c'est ce qui me fit arrêter de le frapper je me levais et lui tendis ma main déjà pleine de son sang.
- Pourquoi tu t'es pas défendu ?
Il s'agrippa à ma main avant de me répondre.
- J'ai juste aimé ce regard déterminée que tu arborait. Il me sourit de toutes ses dents.
J'aimais tellement mon frère et je me rendais compte que même si je n'étais pas d'accord avec lui je préférais qu'on reste unis. On allait donc désamorcer cette bombe.
- Écoutes yumi moi aussi j'ai vu ça de la même manière que toi mais imagines que nous ne soyons pas assez fort pour supporter les pouvoirs de la vourite ?
- Morail c'est bon je vais t'aider... Attention je dis pas que je suis d'accord mais je préfère être de ton côté. Je lui fit mon plus beau sourire.
On s'avançait pour rejoindre Ella mais elle n'était toujours pas visible.
- Elle est passée où ? Questionnais je.
- À terre. Cria mon frère.
Il s'était jeté sur moi pour nous faire basculer on venait de tirer une balle mais qui?... ma vue était encore floue je n'arrivais pas à voir qui avait tiré. Un homme habillé en costume à la chevelure corbeau s'avança vers nous.
- Vous pensiez vraiment pouvoir pénétrer dans ma maison sans vous faire remarquer ?
Un autre homme habillé en uniforme militaire sorti du couloir en traînant Ella comme une chienne. Elle avait le visage amoché du sang dégoulinait sur sa combinaison...
- La ferme!!! Cria l'homme sur Ella.
- PARTEZ!!!! Nous cria Ella.
L'homme qui la tenait tira une balle dans sa tête et son corps tomba sur le sol froid.
L'homme en costume nous regarda à nouveau et nous fit son plus beau sourire et les paroles qui suivirent me glacèrent  à l'instant.
- À votre tour les white...

IVOUOù les histoires vivent. Découvrez maintenant