IVOU

chap10: Passé(III)

            (Dooms, south africa)

⚠️Attention ce chapitre contient des scènes violentes pouvant heurter la sensibilité des jeunes lecteurs!!!

Morail et moi étions allongé sur le sol en ciment. Je regardais depuis quelques secondes qui me parurent comme des années le cadavre d'Ella. Ce n'était pas que je m'étais attachée à elle, je ne la connaissais même pas, le fait était que voir avec quelle facilité cet homme l'avait abattu me faisait imaginer notre sort. Morail lui était calme mais je sentais qu'il était touché au fond, je ne savais pas qui était cette femme mais elle devait lui être très chère.
L'homme en costume chuchotait à l'autre monstre quelque chose à l'oreille et se dernier se retira en traînant le cadavre d'Ella avec lui. Le monsieur en face de nous qui devait sûrement être le propriétaire de ce manoir nous regardait avec un air dégoûté avant de commencer un long monologue que j'aurais préféré ne pas entendre.
- Walker m'avait pourtant assuré que vous seriez partis avec Anna. Il marqua une pause en souriant... Il ne doit sûrement pas savoir que vous êtes ici et ça m'est bien égal, si ma chère femme et mon petit bébé sont en sécurité je lâcherais la bombe ce soir et vous ne serez qu'un dommage collatéral. Après tout on ne fait pas d'omelette sans casser des œufs.
Donc la fameuse Anna était l'épouse de cet homme et cet idiot n'imaginait même pas que sa dulcinée le trompait. Cette réflexion me fit un pincement au cœur.

Je remarquais également qu'il avait prononcé le nom de mon géniteur avec un tel mépris, on aurait dit qu'il détestait mon père et ça n'allait pas arranger notre situation.

Son regard faisait des aller-retour entre moi et Morail.
- Des jumeaux smith. Rajouta t-il avec un sourire en coin.
Puis il se courba et prit ma tête en coupe avant de rajouter... Aujourd'hui plus que je jamais je suis prêt.
J'étais perdue depuis quelques secondes dans son regard. Ses pupilles étaient dilatées on aurait dit qu'il s'était drogué de plus il semblait avoir quelque chose d'écrit dans ses yeux d'une couleur bleu électrique.

C'est le point de Morail qui venait de s'écraser sur son visage qui me fit me détacher de son regard.

Suite au coup l'homme avait lâché mon visage et était tombé sur le dos. Il se tenait le nez à cause du sang qui y dégoulinait. Morail venait de se lever et il était prêt à se battre contre cet homme. Il m'adressa un regard avant de dire...
- Vas t'en yumi rentres à la maison préviens les parents.
Je voyais les larmes de mon frère couler pour la deuxième fois de ma vie il ne pleurait jamais même lorsque notre petit frère était mort tué par un militaire russe il n'avait pas pleurer je l'avais même traité d'insensible ce jour là.
Mon frère était aussi fort à l'intérieur qu'à l'extérieur et j'avais confiance en lui je savais qu'il allait s'en sortir. Même si le fait de l'abandonner ne me plaisait pas je devais tout de même alerter les parents.
- D'accord j'y vais. Dis je déterminée
- Hey beerus ne te fait pas prendre. Il me fit un sourire forcé car comme à son habitude il s'inquiétait plus pour moi que pour lui.
Je me préparais alors à rebrousser chemin lorsque l'homme en costume me retint par le bras.
- Et tu penses aller où comme ça... je ne vais pas laisser deux adolescents en pleine croissance gâcher un plan que je prépare depuis des années.
Son autre main se transforma en pointe métallique et il me fendit la joue. Je repliquais en lui donnant un coup de pied bien placé dans son entrejambe. Ce qui le fit lâcher mon bras.
Mon frère et moi étions stupéfaits  je n'arrivais pas à croire ce que je venais de voir, c'était donc vrai toute cette histoire de pouvoirs. Je tremblais littéralement j'avais envie de me réfugier dans les bras de ma mère.
J'étais toujours sous le choc et ce n'est que lorsque je ressentis la douleur de cette blessure et mon sang qui coulait pour la deuxième fois de la journée que je revins à la raison.
- Je ne vais nulle part on s'enfuit ensemble ou on meurt ensemble.
- Aussi têtue que ta mère . Il me sourit et je sentais qu'il était fière de moi et c'est d'ailleurs ce qui me donna le courage d'affronter cet homme en métal.
je savais qu'on ne le battrait pas mais on allait pas lui facilité la tâche.
L'homme qui était il y'a quelques secondes entrain de gémir faut croire que cette partie n'était pas en métal se redressa et je sentis toute la colère qui émanait dans son regard. Il était prêt à tout pour lâcher cette bombe et même à tuer deux adolescents.