chap8: Passé (I)

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          *Dooms, south africa*

- Je pense qu'il serait plus prudent qu'on aille dans une autre ville walker.
- Désolé Coralie mais je ne peux pas abandonner le sergent white en ces temps de crise.

Mon père était en face de ma mère ce qui m'empêchait de voir son visage, ma mère quant à elle semblait si inquiète.
Ça faisait déjà dix minutes que j'écoutais la conversation de mes parents depuis l'autre côté de la porte. Je regardais mes géniteurs à travers le trou de la serrure ils parlaient de la guerre, de s'enfuir j'étais si inquiète je ne voulais pas quitter cette région j'étais née ici avec mon frère jumeau nous ne connaissions pas d'autres endroits et même si cette région était devenue inhabitable depuis quelques mois, je ne désirais pas pour autant la quitter. Ce sont les pas de ma mère qui se dirigeait vers la coiffeuse qui me firent sortir de mes pensées.
-Alors si tu restes je reste avec toi et les enfants aussi.
Cette réponse de ma mère me réjouissais je ne voulais pas partir et surtout pas maintenant.
- Coralie tu serais prête à mettre en danger nos enfants?
Mon père nous aimait tant il ne nous laisserait jamais dans cette région en sachant le danger qu'on y courait ce n'était qu'une question de temps avant qu'on ne parte c'était certains. Les sanglots de ma mère me déchiraient le cœur je n'aimais pas la voir triste. Je ne pouvais pas voir son visage mais j'imaginais déjà ses yeux emplis de larmes cette image me fit moi aussi pleurer.
- Toi et les enfants êtes la plus belle chose qui me soit arrivée et si par ma faute vous devriez...  Il marqua une pause, il essayait d'étouffer ses sanglots. Mourir je ne me le pardonnerai jamais.
- Wal...
- S'il te plaît Coralie ne rends pas les choses plus difficiles.

Un silence lourd s'abattit mon père et ma mère ne parlaient plus depuis quelques minutes. Ma mère était si amoureuse de mon père que le simple fait de l'abandonner était impensable et même après dix ans de mariage elle le regardait toujours avec le même regard empli d'amour. Je voulais entrer à ce moment pour prendre mon père et ma mère dans mes bras je les aimait tellement je me préparais à ouvrir la porte quand ce que j'entendis me gela sur place
- Combien de gens mourront après que vous ayez lâché la bombe ? Ma mère questionna mon père qui était assis sur le lit.
- Je ne sais pas... white m'a assuré que les plus forts survivraient.
-Encore et toujours white. Tu n'en a pas marre de suivre tout ce qu'il te dit à la lettre tu n'es même pas capable de lui tenir tête pour ta popre famille. Ma mère ne pleurait plus elle avait haussé le ton chose que je ne lui connaissait pas.
- Coralie parles moi autrement. Mon père lui était calme et impassible comme à son habitude.
J'avais peur que mes parents ne se déchirent avant notre départ je ne voulais pas qu'ils se détestent. J'ouvrais cette fois la porte mais mon frère me retint par le bras avant que je n'entre dans la chambre de mes parents il referma la porte doucement sans faire de bruits les parents ne nous avaient pas entendu ils étaient trop occupés à se disputer. Mon frère mit sa main sur ma bouche avant que je ne crie et je lui mordis les doigts.
- Aïe t'es complètement cinglée beerus. Mon frère m'avait donné ce surnom parcequ'il trouvait que je lui ressemblais quand j'étais énervée.
- T'avais qu'à pas m'empêcher d'entrer dans la chambre des parents. Lui répondis je une fois que je m'étais dégagée de lui.
- Les parents ont besoin de discuter sans que tu ne les interrompre.
- Et qu'est-ce que tu en sais?
- Je ne sais peut-être pas grand chose mais je sais que papa s'apprête à faire quelque chose de grave et il ne veut pas qu'on soit là pour voir ce massacre.
- Comment tu sais tout ça Morail? Je questionnais mon frère avec mon sourcil droit.
- Viens je vais te montrer quelque chose. Il se mit à courir en direction de l'étage.
Une fois arriver à l'étage mon frère pris une boite rouge remplie de poussière, il l'ouvrit et sorti un papier jaune avec des écritures mais il ne s'agissait pas de celles de mon père.
- C'est à papa? Questionnais je en prenant le papier.
- Réfléchis beerus. Lis ce qui est écris sur le papier.

IVOUOù les histoires vivent. Découvrez maintenant