chap2: Origine

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Je me tournais vers cette voix dégueulasse qui appartenait à phélix et je soufflais d'exaspération...
-papa m'appelle ???
Répétais je en imitant sa voix... ce qui le fit grincer des dents
-on verra si tu feras toujours la maligne.
Dit il avant de se tourner pour monter dans l'ascenseur.
Je le suivais sans dire un mot je préférais me taire pour ne pas m'attirer plus d'ennuis... après une minute tous les deux dans l'ascenseur sans même s'accorder un regard phélix brisa le silence et j'aurais préféré qu'il ferme sa bouche tout le trajet...

-Qu'est-ce tu penses de mon père Iris.
-Que c'est un homme respectable contrairement à toi
-Tu penses qu'il pourrait te léguer froden à sa mort?
-pourquoi tu me demandes ça ?
-Réponds...
-...
-S'il te plaît.
Depuis le début de notre conversation je ne lui avait pas adressé un regard et quand je me suis tourné vers lui j'aurais juré voir une larme coulé
-Non je ne pense pas même si ton père m'apprécie beaucoup tu restes son fils et ça ne changera jamais. Je rêve mais je ressentais de l'empathie pour phélix. Et le plus étonnant fut lorsque je traversais les portes de l'ascenseur j'aurais juré entendre un merci de sa part...

J'étais tellement bouleversée par ce qui venait de se passer dans l'ascenseur que je n'ai même pas pris la peine de frapper avant d'entrer dans le bureau de froden. Il était là assis derrière son grand bureau à me fixer de ses grands yeux bleu plein de rides cet homme était bien l'être le plus effrayant que je connaisse.
-B-bonsoir... dis je si bas qu'il ne l'entendit pas
-Pardon?
-Bonsoir,vous m'avez fait appeler
-voyons pas de ça avec moi iris. Qu'est-ce qui s'est passé dans le laboratoire ?
-Je me suis fais attaquer par l'une de ses créatures. Je me devais d'être crue devant froden même si cela ne me plaisait pas. J'étais une jeune fille respectueuse je considérais tout le monde comme égale les traités de la sorte ne me plaisais pas.
- Au moins tu es saine et sauve. Il marqua une pose avant de continuer...-Tu es très importante pour moi est-ce que tu le sais... il me questionnait avec son sourcil
-o-iui
-Tu ne sembles pas convaincue
-peut-être parceque je suis encore debout... Ce qui le fit rire
-Mais voyons mets toi à l'aise Iris... il désigna de sa main les petits gâteaux qui me faisaient de l'œil depuis que je suis entrée
Je pris un gâteau avant de lui demander la bouche pleine...
-will est-ce que je peux faire une pause?
-NON!! Son regard était si terrifiant je ne le reconnaissais pas
-non désolé mais tu ne peux pas les recherches doivent avancées et on a pris du retard avec ce sauvage qui a détruit tout le laboratoire
-s'il te plaît j'en ai besoin
Il pinca l'arrêt de son nez avant de répondre
-D'accord tu peux rentrer plus tôt aujourd'hui. Ça ne me convenait pas
-will s'il te plaît...
-ok ok je te donne trois jours...
-merci merci... Dis je surexcitée c'était peu mais au moins je pourrais me reposer
-mais quand tu reviens on accélère le rythme.
-cap chef... cette phrase le fit rire et il m'indiqua des ses doigts bien manucurés la direction de la porte pas besoin de parler je comprenais ce langage je pouvais rentrer et me reposer...

....

J'arrivais à la maison à 21h... le trajet était vraiment pénible entre la fatigue et les embouteillages j'étais épuisée je me dirigeais vers la sale de bain pour retirer toute la crasse de la journée après je m'installais devant l'écran pour regarder mon animé préféré(Arcane) ce dessin me rappelait étrangement notre société avec les ivous qui sont les sous hommes et nous les humains pur qui représentons la haute classe il me manquais juste les cheveux rouge pour être vi... ce fût le bruit de la sonnerie de mon téléphone qui me coupa dans mes réflexions. Je souriais en voyant le nom s'afficher
*conversation téléphonique avec drake*
-bonsoir bb comment tu vas ?..
Comme à chaque fois la voix de mon petit ami me faisait trop d'effet
-journée épuisante avec le long trajet, les collègues, mon patron et l'attaque de ce cinglée d'ivou je suis très...
-Quoi une attaque ?... la voix de mon petit copain est devenue si aigüe que je ne l'ai pas reconnu
-t'inquiète je n'ai rien...
-Non! Tu devrais plus faire attention et même tu devrais arrêter ce travail je pourrais largement subvenir à nos besoins avec mon salaire de militaire...
- Arrêtes s'il te plaît tu me connais assez pour savoir que je ne suis pas le genre femme qui vit au dépend d'un homme...
-je sais mais...
-Pas de mais je t'aime mais ne me force pas à faire ce sacrifice
-promets moi juste de faire attention
-je te le promet fais-moi confiance comme je te fais confiance...
- À plus je t'aime
Je raccrochais à mon chéri avant d'aller prendre mon blouson j'avais besoin d'air il fallait que je me change les idées

IVOUOù les histoires vivent. Découvrez maintenant