Wicked games

Chapitre 12

Aujourd'hui est mon premier jour en tant que nouvelle stagiaire au cabinet de monsieur Breton Woods.
Je suis enfin prête, après avoir chercher quoi porter pendant au moins 30 minutes. J'ai finalement opté pour un chemisier blanc et une jupe noir, la tenue basique.

J'attache mes cheveux en un chignon bas, me maquille légèrement et pars de l'appartement en même temps que Julia.

Durant le trajet nous discutons, mais une boule s'est formée dans mon estomac, je suis nerveuse de passer une journée entière avec Aiden.

Nous arrivons dans le bâtiment ou plusieurs avocats travaillent, Julia s'excuse et me laisse pour aller à ses occupations. J'attends l'arrivé de mon patron.

"- Salut Jude tu vas bien ?"

"- Ethan ! Ça va et toi ? "

"- Ça va."

Je suis heureuse de voir enfin un visage familier hormis Julia.
Nous bavardons quelques minutes, lorsque quelqu'un nous interrompt :

"- Je ne vous dérange pas trop monsieur Collins ?"

"- Monsieur Breton Woods.. Je m'apprêtais à aller dans mon bureau.. Bonne journée monsieur."

Je reste silencieuse, Ethan totalement intimidé face à Aiden, en même temps il intimiderai même un boxeur professionnel avec son regard meurtrier et son expression glacial.
Déjà de bon matin il est de mauvaise humeur, ma journée s'annonce géniale...

Après le départ d'Ethan, Aiden à l'air plus serein. Et me fait signe de le suivre. Il m'amène dans une pièce qui selon lui et mon bureau temporaire. Je suis surprise et contente d'avoir un endroit à moi qui de plus est très lumineux.

"- Je vois que vous avez fait un effort vestimentaire." Me dit il en me toisant de haut en bas

"- Je vous demande pardon ? Votre remarque est totalement déplacé."

"- Ne vous étonnez pas que monsieur Collins vous regardez comme tel, vous êtes indécente  mademoiselle Harper."

Son ton méprisant commence à me taper sur le système, je ne vais pas supporter de travailler avec un connard de ce genre.

"- Mais pour qui vous, prenez vous monsieur Breton Woods ?" J'insiste bien sur le monsieur.

"- Si l'envie me prenait de m'habiller comme une catin je le ferai et ce n'est pas quelqu'un comme vous qui va dicter la façon dont je dois m'habiller, ma tenue vestimentaire ne reflète en aucun cas mes capacités intellectuelles.
Mes vêtements vous importe peu, votre réel problème c'est moi, et ce depuis notre première rencontre."

Je finis mon monologue essoufflée. Ma réaction l'a surpris car ses traits s'adoucissent et sa réponse n'est qu'un léger murmure :

"- Vous faites erreur sur toute la ligne mademoiselle Haper."

Et sans un mot, il quitte mon bureau me laissant toute seule comme la plus grosse des connes.