𝐶ℎ𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 10 :𝐿𝑒 𝑣𝑜𝑦𝑎𝑔𝑒

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- Par ordre du roi, la cité doit être évacué. Nous partons nous réfugier au Gouffre de Helm. Ne vous chargez pas outre mesure. Ne prenez que le strict necessaire.

Aussitôt la désicion du roi prise, un garde avait été missionné pour répendre la nouvelle. Le départ aurait lieu dans quelques heures.

Pendant que le peuple, prit de court, se précipitait à rassembler ses affaires, Gimli, Legolas, Aragorn, Gandalf et moi étions debout dans un coin de la salle du trône.

- Le Gouffre de Helm ! Il fuit vers les montagnes alors qu'il devrait rester se battre ! S'insurgea Gimli.
- Il fait ce qu'il pense être le mieux pour son peuple. Répliqua posément Aragorn. Le Gouffre de Helm les a déjà sauvé par le passé.
- Il n'a aucun moyen de sortir de se ravin. Théoden fonce dans un piège ! Il croit les mettre en sécurité. Alors qu'il va droit au massacre. Murmura Gandalf. Théoden a une volonté de fer mais j'ai peur pour lui. J'ai peur pour le Rohan.

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Une heure plus tard je me trouvai aux écuries, occupé à seller un cheval que l'écuyer m'avait prêté, lorsque je vis Gandalf y entrer précipitamment, Aragorn à sa suite.

Lorsque je les rejoignis, Gandalf était à dos de cheval.

- Vous partez ? Lui demandais-je, inquiète.
- Oui. Il le faut. Répondit il.

Je savais qu'il n'était pas nécessaire de demander où il se rendait. Un magicien garde toujours ses secrets.

- Théoden aura besoin de vous avant la fin. Reprit il à l'intention d'Aragorn et moi. Le Rohan aura besoin de vous.

Il fit avancer de quelque pas l'animal avant de se retourner.

- Attendez ma venue, à l'aube du cinquième jour, regardez à l'Est.

Et sur ses mots, il parti.

Aragorn et moi nous regardons, la mine déconfite. Aucun moyen de savoir ce que le magicien nous réservait.

Puis vint le moment du départ. Mes amis et moi chevauchions devant, en compagnie du roi et d'Éowyn. Tandis que derrière nous suivait le peuple du Rohan. Suivant les ordres du roi, ils n'avaient pris avec eux que le strict nécessaires, délaissant leur maison, et le reste de leurs affaires.

- Ce n'est pas une défaite. Ce crut obligé de se justifier le roi devant le chef des gardes, à qui son désaccord était plus que visible. Nous reviendrons.

Nous cheminons durant de longues heures. Je vis passer à côté de moi un jeune enfant, essayant tant bien que mal de suivre le rythme mais commençant à s'essouffler et à souffrir de la fatigue. Je proposai à sa mère de l'accueillir sur mon cheval ce qu'elle accepta après m'avoir remercié chaleureusement. Le garçon s'agrippa fermement à moi une fois monté et je le sentis reprendre des force.

- Merci, Dame... Commença-t-il.
- Iniris. Le complétais-je.
- Merci Dame Iniris ! Reprit il en souriant.

Lors de la pause je m'effondrait dans l'herbe fraîche. Courbaturé de toutes ses heures à dos de cheval. Éowyn s'approcha de moi un bol de ragoût à la mains.

- Tiens. Dit elle en me le tendant. Cela te fera du bien.

Je le saisis en la remerciant, et fautes de couverts, me mit à le déguster à mains nu.
Aussitôt la nourriture m'arrivant dans la bouche, un goût aigre la suivit.

- Alors ? Me demanda Éowyn tout sourire. C'est moi qui l'ai fait, ça te plaît ?

Je lui sourie faiblement avant de dire le plus gros mensonge de ma vie.

- C'est délicieux !

Une fois sûr qu'elle soit parti, je renversai mon assiette un peu plus loin. J'arrivai finalement à dénicher autre chose, du pain elfique, offert gentiment par Legolas. Bientôt, le voyage reprit.

La quête d'Iniris IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant