La quête d'Iniris II

𝐶ℎ𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 6 ：𝑈𝑛𝑒 𝑎𝑚𝑖𝑒

La jeune fille qu'Aragorn retenait se dégagea de son étreinte pour courir rejoindre le roi.

- Je connais ton visage... Dit il en la regardant avec émotion. Éowyn ?

La jeune femme sourit et je vis quelques larmes couler le long de ses joues.
Elle l'aida à se relever. Le regard du roi se faisait plus lucide à chaque seconde.

- Respirez de nouveau l'air pur, mon ami. Lui dit Gandalf en souriant.
- Sombre ont été mes rêves ces temps ci. Dit le roi d'un air songeur.
- Vos mains se souviendraient mieux de leurs forces si elles empoignaient de nouveau votre épée.
L'encouragea Gandalf.

À ces mots le chef des gardes s'avança et tendis au roi le fourreau dans lequel se trouvait son épée. Le roi sortit l'arme et le regarda avec joie, puis son regard se tourna vers l'homme aux cheveux gras, le serpent, toujours prisonnier de la poigne de Gimli.

- Mon seigneur ... Commença l'homme d'une voix chevrotante. Je n'ai fait que servir vos intérêts ... Je vous suis loyal ...
- Votre science médicale m'aura réduit à marcher comme une bête ! S'écria le roi avec rage. Sortez d'ici ! Immédiatement !

L'homme ne demanda pas son reste et commença à détaler. Nous le suivons tous jusqu'à sa sortit du château. A ce moment là, le roi l'attrapa par le col et lui mit l'épée à la gorge.

- Je vais te tuer ! Sale crapule !

Les gens sortaient de leur maison pour regardait le spectacle. Ayant sûrement perdu l'habitude de voir le roi si vif.

Aragorn se précipita et attrapa le bras du roi avant qu'il ne transperce l'homme.

- Non majesté ! Lui dit il. Laissez lui la vie sauve.
- Et pourquoi le ferais-je ? Riposta le roi avec fougue.
- Laissez le rejoindre son maître. Ne devenez pas comme lui. Chuchota Aragorn.

Après un instant d'hésitation le roi lâcha l'homme qui cracha au sol avant de s'enfuir à travers la foule.

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J'étais allongée dans mon lit. Un lit. Cela faisait si longtemps. Après que le roi est chassé le serpent il nous avez invité à rester au château ce que nous avions accepté avec joie. J'étais à présent seule dans une chambre à ruminer de sombre pensée. C'était dans ces moments de calme que tout me revenait. Son visage. Les flèches qui traversaient son corps. Sa chute. Mon incapacité à l'aider. Sa mort ...
Incapable de rester plus longtemps ainsi je me levais. Dehors, un hibou hululait. Je sortis le plus silencieusement possible de ma chambre et me mis a vagabonder dans le château jusqu'à arriver devant une sorte de balcon. Je sortis et l'air frais me rafraîchis le visage. Au loin je pouvais apercevoir la tour de Sauron, là où tout allait se jouer.

- Vous aussi vous ne trouvez pas le sommeil ?

Je sursautais violemment avant de me retourner. La jeune fille, Éowyn, se tenait derrière moi, souriante.

- Excusez moi, je ne voulais pas vous faire peur ! Dit elle.
- Ce n'est rien. Dis-je timidement.

Elle avança jusqu'à arriver à ma hauteur.

- Je vous suis éternellement reconnaissante. M'avoua-t-elle. Vous avez sauver mon oncle.
- Ho non ! Lui répondis-je tout en apprenant par la même occasion qu'elle était la nièce du roi. Je n'ai rien fait ! C'est Gandalf !
- Vous étiez avec lui. Me dit elle en me regardant.
- Je n'ai pas fait grand chose...
- Mais si ! Insista-t-elle avec ferveur. Quel est votre nom ?
- Iniris, du Gondor.
- Et que faites vous donc Iniris, dans cette étrange compagnie ?
- Et bien... J'ai suivi mon instinct.

Son regard pétilla d'intérêt.

- Je vous admire. Peu de femme se lancerait dans de tel quête.
- Ho je ne suis pas très légitime ...
- Voue l'êtes plus que ce que vous ne le pensez. Me dit elle.
- Merci beaucoup...
- Bon. Elle prit mes mains dans les siennes. Puisque ni vous ni moi n'arrivons à dormir, ne perdons pas notre temps ! Voudriez vous que je vous fasses visiter le château ? Je connais même des passages secret !

Je rie et acceptée de bon cœur. La nuit fut forte agréable et au petit matin nous étions toutes les deux à courir comme des diablesses dans le château. Éowyn était devenue en l'espace de quelques heures, une amie de confiance.