3.L'homme

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Nous sommes installés dans une Mercedes AMG, moi côté passager, lui conducteur.

Personne ne parle, l'air est lourd et tendu.

Je ne veux pas lui parler. Je suis venue avec lui juste pour ma famille.

Une chose m'interpelle dans le rétroviseur, une autre voiture exactement comme la sienne. Mes yeux restent plantés dans la Mercedes inconnu.

-Ceux sont mes gardes qui nous escortent

Je ne réponds pas et tourne la tête vers ma fenêtre

-Parle moi

-Je ne dirais rien à l'homme qui m'a détruite, dis-je froidement

Il rigole

Je le regarde exaspérée.

-On va mettre les choses au clair Esméralda...

-Ne m'appelez plus jamais...

Il m'agrippe soudainement la nuque de sa main, ça me fait mal

-Maintenant tu m'appartiens, il est menaçant, Je t'appelle comme je veux et je fais ce que je veux de toi ton père m'a donné sa parole pour ça comme ta jolie petite maman d'accord salope.

Les larmes menacent de couler mais je les ravale, je suis plus forte que ça.

J'essaye de me détendre un maximum et de ne rien répondre.

-C'est ça bonne petite

Je suis en furie s'il commence à parler je ne vais pas me contrôler

.......................

Je sens son regard insistant sur moi, et je peux voir son sourire pervers en coin dans le reflet de la vitre, cet ordure me dégoûte. Il se met à poser sa main durement sur ma cuisse. Je le regarde la respiration saccadée par la colère, mon arme me prévient qu'elle est là dans mon dos au cas où.

-T'aime ça hein faire la pute Esméralda, Il glisse ses doigts poilus vers mon entre-jambes

Et là s'en est trop, j'en ai assez vu.

Je plante mes yeux or dans les siens marrons, et dirige ma main vers l'arrière de mon jean, je défais le cran de sureté du Beretta, prend la poignée et aussi vite que je peux sort l'objet qui peux tuer et le pointe vers mon ravisseur.

Avec l'air surpris, il arrête la voiture sur le côté et lève les mains et l'air. Une grande satisfaction m'envahie.

-Sort de la voiture, je dis

Il s'exécute. Et je fais de même. Toujours avec mon flingue je contourne l'AMG, et tient en joug le psychopathe adossé à sa portière.

-Tu n'est qu'un violeur pervers

-ça suffit

-NON !, je crie

Les toutous qui nous escortaient sortent de leur voiture pour porter secours à leur boss.

Brusquement je prends l'homme par le col de sa chemise blanche, le maintien du plus fort possible plaqué à la portière et décale mon flingue vers les gardes.

-Partez !

-T'as fini ton petit numéro maintenant on a de la route à faire si tu ne te calmes pas je vais devoir employer les grands moyens, s'agace-t-il.

Une idée assez folle me passe par la tête, je tiens dans mon viseur un garde assez costaud je l'avoue, en jean tee-shirt noir.

-Tu c'est quoi vas te faire foutre

Je le lâche pour mieux tenir mon Beretta et il fonce sur moi mais en cette fraction de seconde j'appuie sur la détente et la balle part alors qu'il me plaque violemment contre la voiture, il appuie son corps contre le miens.

-Je t'ai dit de bien te tenir salope

-J'ai du mal avec les ordres, je lui souris de toutes mes dents

-Joue pas à ça avec moi on sait ici qui est le plus fort

-A bon, je rigole, j'espère que ton bulldog est entrain de souffrir

Il détourne la tête vers des employés, et j'essaye de me débattre mais son corps me retient, il me regarde dans les yeux et me relève le menton, ses lèvres gercées sont à quelques centimètres des miennes.

-On à un Accord tu te dois de le respecter

-Si tu penses que je vais me soumettre à toi salle enfoiré tu peux te la fourrer

-Tu me fait sacrément chier Esméralda, il perd patience

A l'écoute de ce prénom insupportable, je me fige et fini par lui cracher à la figure. En un quart de tour l'homme enserre mon coup, lève sont autre main en poing et me frappe dans la tempe.

Trou noir.


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Ma tête tourne, j'essaye d'ouvrir mes paupières lourdes. Mais où suis-je ?, la pièce est sombre, je vois un puit de lumière au-dessus de moi éclairé par la lune, je ne peux pas bouger, poignets et chevilles sont retenues par des grosses chaînes accrochées elles même au lit sur lequel je suis allongée, les murs sont gris délabrés et.... Oh putain

Je panique, il m'a enlevé mes vêtements. Je suis totalement nue, à sa merci. Impuissante je bouge dans tous les sens comme je peux mais rien ne se passe à pars un petit ricanement moqueur de l'homme.

Je lève la tête vers le bruit roque, il se tient dans l'encadrement de la porte. Horace.

Mes larmes dévalent mes joues, je n'arrive pas à les contrôler comme je le veux.

-Qu'est-ce que vous m'avez fait, ma voix tremble

Il se rapproche trop rapidement à mon goût. Son regard me juge une fois qu'il se retrouve debout au pied du lit. Il soupire, se penche les mains de part et d'autre de mes cuisses, je tremble. L'homme avance petit à petit en direction de mon visage désormais à quatre pattes au-dessus de mon corps, sa progression est une torture mais j'essaye de me contrôler un maximum. Je repousse la crise d'angoisse, les tremblements, mes hauts de cœurs mais aussi un vomissement.

Mr Balthazar y arrive à sa destination, accroupi sur moi, son sexe gonflé à travers l'épaisseur de son jean touchant mon intimité, Sa bouche à quelques millimètres de la mienne, sa barbe épaisse et blanchie par la vieillesse pas entretenue me gratte la peau.

Je ferme les yeux, je ne veux plus rien voir de cette violence. Mais à la seconde il m'agrippe crûment le bas du visage, il me défigure, je suis obligée d'ouvrir les yeux et de voir son impitoyable sourire.

-La question est plutôt qu'est-ce que j'aimerais te faire, il me caresse les seins de sa grosses mains dure

Un sanglot s'échappe de ma bouche

-C'est ça ma jolie ais peur de moi

-Lâchez moi enfoiré, je dis froidement

Une gifle, ce coup me brûle la peau.

-On s'est mal compris tous les deux je crois ici c'est moi qui donne les ordres quant à toi tu écoutes et obéis sinon tu verras ta famille périr dans d'atroces souffrances, il m'attrape maintenant très fort mes cheveux sales.

Il tire mes mèches brunes légèrement ondulés et me chuchote à l'oreille appuyant la totalité de son corps sur moi m'empêchant de respirer

-Je sais que tu aimes ça ma salope

J'ai envie de lui crier que non que je ne suis pas un joué sexuel mais je ne fais rien, je bouge pas.

-Bien

Et l'homme se relève difficilement en oscillant et s'en va.

Je lâche tout:

Cris, pleures, rires, insultes.

AssociésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant