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Dans la bibliothèque de l'Ordre de Favonius, entre les immenses étagères remplies à craquer de livres et les tables où s'amoncelaient divers parchemins et textes antiques écrits dans toutes les langues connues et inconnues de Teyvat, deux femmes étaient littéralement submergées par des piles de documents et de dossiers en tout genres.
L'une d'elles, [T/P], était presque endormie. Des cernes étaient apparues sous ses yeux et la fatigue pouvait se lire sur son visage.
Lisa, la femme présente à ses côtés, paraissait nettement moins impactée par le manque, voire l'absence de sommeil de ces derniers jours.
一 "[T/P], je pense qu'il est temps de faire une pause" déclara-t-elle en posant une énième feuille sur le bureau.
La principale intéressée acquiesça silencieusement et se leva lentement pour suivre Lisa en dehors de la pièce. Ensemble, elles poussèrent les lourdes portes en bois de la bibliothèque.
La luminosité à l'extérieur contrastait grandement avec l'éclairage des archives, où seules quelques petites fenêtres pouvaient procurer de la lumière.
Les deux femmes se rendirent sur une terrasse où les attendait Jean, avec du thé et des dizaines de petits gâteaux. En soit, une récompense plus que méritée après tout ce travail acharné.
[T/P] et Lisa prirent place autour de la table et la bibliothécaire commença à parler avec la Grande Maîtresse de l'Ordre de Favonius.
La discussion allait de bon train : les trois jeunes femmes profitaient du soleil tout en sirotant un thé à la rose, préparé par Lisa.
[T/P] commençait doucement à oublier les interminables heures à chercher dans les archives pleines de poussière.
Soudain, une colombe blanche se posa sur la table à côté de [T/P], une lettre dans le bec. La jeune femme s'en saisit pour l'observer de plus près.
Elle se demandait bien de qui elle provenait. [T/P] se souvenait avoir récemment envoyé moult lettres à plusieurs de ses connaissances afin de leur demander de l'aide pour son travail.
Cependant, la missive n'avait aucun sceau ou cachet, qui aurait pu donner ne serait-ce qu'un infime indice sur l'envoyeur.
Cette absence de sceau était plus qu'imprudente : n'importe qui aurait pu lire le message que contenait l'enveloppe.
Le message était relativement long, étalé sur plusieurs pages. L'écriture ne lui rappelait rien, et pourtant, [T/P] avait la certitude que cette personne était très proche d'elle.
Elle reposa la liasse de feuilles et se reprit une tasse de thé.
一"C'est une lettre de qui ??" demanda Lisa.
一 "Je ne sais pas" avoua [T/P].
一 "Passe-moi la lettre, je vais essayer" lui proposa la bibliothécaire.
[T/P] lui tendit la lettre et la châtaine commença à l'examiner, la maniant entre ses mains et l'observant sous toutes les coutures.
Puis, elle se mit à regarder chaque détail, comme la qualité du papier ou encore la couleur de l'encre.
一 "Ça sent quelque chose..." déclara Jean "Comme si il y avait du parfum ou un truc dans le genre..."
一 "C'est vrai" renchérit Lisa "Mais je ne saurais pas dire quoi..."
Elle rendit la lettre à [T/P] et à son tour, elle tenta de deviner l'odeur.
Tout à coup, quelque chose lui revint en mémoire. Il y avait quelqu'un, dans son entourage proche, qui lui envoyait souvent des lettres de ce type.
Elle commença à lire la lette. Dès la première ligne, l'identité de l'envoyeur lui apparut comme une évidence.
C'était Pantalone, son petit ami.
Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas reçue de nouvelles de sa part, ou qu'elle ne l'avait pas vu en chair et en os.
Il y a 3 ans, la jeune femme avait quitté Snezhnaya pour voyager à travers Teyvat.
Depuis toutes ces années, ils correspondaient de temps en temps des lettres et cela même si Pantalone était toujours très occupé à cause de son travail.
"Ma chère [T/P],
J'espère que tu vas bien. As-tu changé de nation depuis ma dernière lettre ?? Je n'aime pas l'avouer, mais tu me manques énormément. La maison me semble tristement vide depuis que tu es partie..."
Dans le reste de la lettre, le neuvième exécuteur des Fatui racontait surtout les dernières nouvelles de ses collègues et de son travail.
Même dans la sphère privée, Pantalone parlait toujours un petit peu de son boulot. De même, lorsqu'il écrivait à [T/P], il pouvait se montrer plus que bavard avec elle.
Mais malgré tout ses défauts, pour rien au monde [T/P] ne souhaiterait changer quoique ce soit chez son petit ami.
"J'espère de tout coeur que le soleil brille là où tu te trouves. J'attends avec impatience ton retour à Snhezhnaya.
Prends bien soin de toi.
Je t'aime.
Pantalone."
A la fin de sa lecture, [T/P] avait le rouge aux joues.
Au fond de lui, Pantalone était un incurable romantique, même si il détestait l'avouer.
一 "Alors, elle vient de qui cette lettre ??" demanda Lisa d'un ton taquin.
Elle et Jean avaient observé [T/P] lire silencieusement sa lettre et réagir à ce qui y était écrit dessus.
[T/P] reposa son courrier sur le côté et commença à démentir les spéculations de ses collègues.
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Voilou !!!
J'espère que ce one shot vous aura plu.
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