Romy a gardé un œil sur Steve pendant que les médecins des urgences nettoyaient ses blessures et le rafistolaient. Son attention envers les infirmières et le médecin qui s'occupaient d'elle était presque inexistante tant elle s'inquiétait pour son petit ami. Elle était reconnaissante qu'il ait survécu à tout ce qu'il avait traversé dans le jet, mais elle se demandait toujours ce qui se serait passé si Bucky ne l'avait pas sorti de l'eau. Bien qu'elle n'ait pas de nouvelles blessures à part les bleus sur son cou et un cuir chevelu douloureux à cause de Rumlow, on lui a donné des antibiotiques pour que ses nouveaux points de suture dans le bras ne s'infectent pas.
Steve a ensuite été admis dans une chambre où il pouvait être surveillé, et Romy l'a suivi tandis qu'un garde se tenait à l'extérieur de la chambre. Le captain dort tandis que l'intraveineuse et les antibiotiques coulent dans ses veines, et Romy s'assied au bord de son lit et lui tient la main.
Sam entre quelques minutes plus tard avec deux tasses à la main.
"Du café ?" lui propose-t-il.
"Merci", sourit-elle faiblement et elle le prend. La première gorgée du breuvage chaud et amer la calme instantanément.
"Comment va-t-il ?" Sam demande, en mettant du Marvin Gaye sur son téléphone et en faisant jouer la musique sur une petite enceinte avant de s'asseoir sur la chaise près du lit.
"Il est stable", répond-elle. "Ils veulent le garder quelques heures juste pour le surveiller, mais avec le sérum en lui, il n'aura rien de majeur à craindre."
"Et toi ?" Il fait un geste vers son cou.
"Rumlow, et il a tiré mes cheveux très fort, mais rien de sérieux."
Sam siffle. "Tu es une guerrière pour t'être battue contre lui et t'en être sortie avec seulement des bleus."
"Merci", elle glousse. "Tu ne t'es pas battu avec lui peu de temps après ?"
Il acquiesce. "Quand la tour s'est effondrée, il a été pris dans l'effondrement juste avant que je saute dans l'hélicoptère."
Romy acquiesce et regarde Steve, qui dormait encore. Après avoir été en fuite pendant deux jours et demi et avoir combattu des gens qu'ils considéraient autrefois comme des amis, il était agréable d'avoir un peu de paix et de tranquillité pendant un moment. Bien sûr, Tony n'allait pas être content qu'elle ait été confrontée à la mort de nombreuses fois, mais ça allait être une sacrée histoire à lui raconter.
Il y a un silence d'environ vingt minutes avant qu'une voix groggy dise : "Sur ta gauche".
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"Salut, mon cœur", Romy lui sourit avant d'embrasser doucement la joue de Steve, une larme roulant sur sa joue. "Comment te sens-tu ?"
"Comme si j'avais fait dix rounds avec Mike Tyson et Muhammad Ali", dit-il en essuyant ses larmes avec son pouce bandé. "S'il te plaît, ne pleure pas, poupée."
