Riley Morales
Mes yeux rivés au plafond de ciment. Je réfléchis à la probabilité que des projections de sang se retrouvent à cette hauteur. Non pas que cela soit impossible. Mais la force dont le type à recourue est du moins surprenant.
- Morales. Dehors.
Un grand sourire se forma sur mon visage.
- Lieutenant Rides, quel plaisir d'entendre votre voix.
- Fait pas la maline gamine, bientôt, tu vas finir en taule si tu continues.
- Ce ne serait pas la première fois.
- En étant majeur ? Une fille comme toi, je t'assure que les vraies délinquantes en fond qu'une bouchée.
- Et vous seriez tellement triste de me savoir à l'hôpital, ou pire dans un cercueil.
- Je dirai plutôt que je serais excitée de voir un jour ta grande bouche fermée.
- Ne soyez pas dans le déni. Alors on sort les papelards.
Rides est un vieux con.
Mais un vieux con sympathique.
En-tout-cas qui réussit, à me faire avoir le sourire après une gueule de bois.
Je m'apprête à passer ces foutues portes quand Rides m'interpelle.
- Morales !
Je me retourne un grand sourire scotché sur mes lèvres.
- Mon portefeuille.
Je lui balance l'objet que je lui avais volé.
- Touchée coulée, c'était la montre cette fois.
C'est un petit jeu entre nous. À chaque fois que je sors de garde-vue, je lui pique un truc. Et il le sait. Ce n'est même pas réellement pour le fric, plutôt pour le plaisir. Je sors du commissariat. Et je m'étire pour détendre mes muscles, mais dès que ma vue s'habitue à la lumière du jour, mes yeux tombent sur une putain de porche GT3 RS. Putain, de merde, quel con a pu mettre sa caisse ici. C'est mon jour de chance.
Je jette un coup d'œil aux alentours, et personne ne se préoccupe de cette œuvre d'art. Désolé mon pote, mais tu as été aussi stupide de les laisser dans les bas-fonds de San Diego. J'ouvre la porte sans grande difficulté et quand j'entends le moteur ronronner, je me relève pour mieux prendre place derrière le volant. Mais deux paires d'yeux perçants me sondent devant la voiture, et un métal froid beaucoup trop reconnaissable à mon goût se plaque contre ma tempe. Trois types baraqués me sortent de la voiture et m'emmènent dans une rue sombre. Le début du film d'horreur.
- Tu te mets dans de sacrées emmerdes chérie.
Putain, ce porc doit avoir l'âge de mon père et il m'appelle chérie, je vais vomir sur ses godasses, qui sont déjà bien assez crades pour qu'il se paye une porche.
- Ok, on se détend les gars. Vous n'allez pas me dire que vous avez payé ce chef d'œuvre, en fin de compte, c'est seulement le voleur volé.
Merde, ce n'est pas ça le diction.
- C'est seulement l'arroseur arrosé.
Ce n'est toujours pas mieux comme ça.
Le poing du mec vient fracasser ma joue.
Putain, il a un bon crochet du gauche.
Comment je vais me sortir de là moi, maintenant.
Le deuxième type attrape ma gorge et me plaque un peu plus contre le mur pour que le troisième type ait accès à mon ventre, et me foute un putain de coup-de-poing dedans. Quel fils de pute. Je ferme les yeux acceptant le fait de me faire tabasser, c'est la loi du plus fort Riley, on ne peut rien y faire.
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The Dark Blood (Tome 2)
Action"La mort ne m'a jamais fait peur, alors si je dois mourir pour vous, malgré tout ce qui c'est passer, ce serait un grand honneur."