Chapitre 5

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A girl I wish had never changed

Alec : 

Je tape une dernière fois sur sa gueule d'ange et le type s'écrase au sol. Rapidement, Oliver me fait lever la main pour fait découvrir à tout le monde le vainqueur.

- Encore personne n'est à la hauteur du champion.

Je me détache de l'emprise et m'empresse de retourner dans le vestiaire. Ce combat n'était pas si compliqué, le type m'a un peu amoché la pommette, mais c'est tout. Je prends une douche et en sortant, j'enroule la serviette autour de ma taille. Les portes du vestiaire s'ouvrent et une blonde avec un sourire aux dents aussi brillantes que ma caisse lustré; rentre.

- Beau combat.

Elle s'approche de moi, ses jambes félines dénudées. Le point positif quand vous êtes canon et que vous gagner des combats, c'est que des bombes dans son genre viennent vous féliciter. Je la gauge du regard et pour un coup d'un soir, elle fera largement l'affaire.

Elle s'approche de plus en plus de moi et pose ses doigts parfaitement manucurés sur mes pectoraux.

- En même temps avec une musculature de cette ampleur, c'était facile. Je dirai même que c'est de la triche.

- Tu n'as pas apprécié le spectacle ?

- Ne te m'éprends pas. J'ai adoré.

Nos bouches sont à deux centimètres l'une de l'autre, je pourrais la prendre la maintenant sur ce banc.

- On va chez toi ?

Hors de question que j'emmène cette meuf chez moi, pas pour les coups d'un soir, c'est le genre de folle qui serait capable de sonner chez moi à trois heures du matin parce que je n'ai pas répondu à son message. C'est pour cela que poser la question en premier est une bonne stratégie.

- Avec plaisir.

Je sors du vestiaire avec la fille sous mon bras prêt à conclure, mais mon téléphone sonne. Je réponds alors, il a intérêt à avoir une bonne raison.

- Alec ?

- Ouais, qu'est-ce que tu me veux ?

- Faut que tu prennes la route pour Chicago maintenant.

- Tu me fais chier avec tes conneries; il y en a pour plus d'une journée.

- Tu sais que c'est important aussi non, je ne te demanderais pas de venir.

C'est vrai Lewis est du genre à se démerder et on ne s'apprécie pas forcément, la seule raison pour qu'il m'appelle, c'est qu'il doit être dans une sacrée merde. Je raccroche et m'adresse à la belle blonde.

- Désolé ma belle, mais on va devoir reporter ça.

Je la laisse toute seule sur ce trottoir et prend la route directement pour Chicago. Je ne fais pas de pause, de toute manière même si je le voudrais, je ne pourrai pas dormir. Quand j'arrive à l'adresse que ma donnée Lewis, j'ai un très mauvais pressentiment. Il n'y a aucun bruit.

Un gamin qui crie et qui joue dans un immense jardin ça fait du bruit. Le seul bruit que j'entends, ce sont les grincements du portillon qui est entrouvert.

Je rentre dans la propriété, et l'immense baie vitré qui donne sur le salon est recouverte de sang.

Je sors mon arme, et rentre prudemment dans la maison. Le corps d'Amy et Lewis sont couchés par terre dans une mare de sang. Leur poignet et leurs chevilles sont attaché, vue l'état de leurs visages, ils ont été torturés.

The Dark Blood (Tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant