Sous sa protection

26

Le beau rêve islandais c'était achevé.
Les deux amoureux en garderaient un précieux souvenir. Il n'y avait aucun doute. Leur relation s'était renforcée et leur sentiments s'étaient décuplés.
La suite s'annonçait merveilleuse. Ils l'espéraient infiniment.

Fiona avait repris les cours depuis quelques jours déjà. Elle évitait Maxim sous les directives d'Alexei.

Elle n'en revenait toujours pas qu'un homme comme lui pouvait l'aimer.

Elle, la fille d'Ovchinki, orpheline et sans un sous...

Comment cela pouvait être possible?
La réalité allait certainement la rattraper.

La jolie jeune femme se rendait dans une salle d'études dans laquelle elle aimait réviser. Il n'y avait jamais personne à l'intérieur et cela était clairement ce qu'elle recherchait.

Fiona venait à peine de s'installer quand elle entendit la porte de la salle s'ouvrir puis se refermer.

Elle leva la tête.

Un frisson s'empara d'elle immédiatement.

Derrière son épaisse paire de lunettes noires, elle l'avait reconnut.

Olga Denizova. Son infâme belle-mère.

Fiona se leva immédiatement en sentant son corps tremblait. Si Olga était là, Vladimir devait être tout proche.

— Tu ne crains rien. Je suis venue seule. Commença Olga en s'approchant.

— Restes ou tu es ! Cria Fiona.

— Voyons, ma chérie. N'es tu pas contente de revoir ta mère? S'enquit la marâtre au visage creusé.

— Ma mère est morte il y a quatorze ans !

Olga s'immobilisa un instant. Elle n'avait jamais vu sa belle fille aussi courageuse.

— Tu dis des sottises. Je t'ai élevé, je t'ai choyé... Tu es ma fille. Et je t'aime... Dit elle péniblement.

— Tu m'aimes? Demanda Fiona en lachant un rire excédé.

Olga retira ses lunettes pour la toiser de son regard bleu. Elle avait des cernes affreuses.

— Une mère qui aime son enfant, ne lui inflige pas ce que « Toi » tu m'as fait subir.

— Je l'ai fais pour ton bien. Lacha Olga d'un ton qu'elle voulait doux.

— Pour mon bien? Ou pour le tien? Tu n'es qu'une femme egoiste qui a toujours fais passé ses envies et ses désirs avant ceux des autres ! S'emporta la jeune femme toute tremblante.

— Fiona ! Je t'interdis de me parler sur ce ton ! S'énerva la femme cernée.

— NON ! C'est moi qui t'interdis d'apparaitre dans ma vie comme si tu avais le droit de le faire. Tu n'es rien pour moi Olga. Je n'ai aucun souvenir heureux de la femme que tu es. Tu n'as pas su aimé mon père comme il le méritait et tu n'as pas su m'aimer comme j'en avais besoin. Ma mère... tu ne lui arrive même pas la cheville.

— Fermes là ! Ne me parles de cette femme morte ! Elle est six pieds sous terre et il y a certainement une bonne raison à cela. S'emporta Olga, montrant son véritable visage.

Fiona sentit ses jambes se dérobaient. Quelle maudite sorcière ! Fiona s'approcha d'elle et lui asséna une gifle comme jamais elle ne s'en aurai sentit capable.

— Parles encore une fois de ma mère et je te fais la promesse de te tuer. Menaça la jeune étudiante.

Olga posa instinctivement sa main sur sa joue douloureuse.