15 janvier 1949 :
Julia est assise tout à l'arrière du bus, entrain d'écrire dans son journal, à quel point elle aurait aimé que tout se passe autrement. Julia, héritant de la fortune de son père, elle prit soin de refaire sa garde de robe avant son arrivée au pensionnat. Elle aimait être bien habillée, alors pour son arrivée au pensionnat elle mit belle robe bleu en soie avec un col blanc, une longue veste noire d'hiver, de beaux souliers noir assorti à son manteau et deux tresses accrochées avec des rubans bleu également. Elle était tellement triste qu'elle mit un temps avant de se rendre compte que le bus c'était arrêté puis commença à crier :
- Non attendez s'il vous plaît, je descends également ici !
Le chauffeur se ré arrêta et elle descendit du bus. De là, elle vit un homme d'une cinquantaine d'années qui était descendu avant elle.
- Excuses moi jeune fille, je pense que tu t'es trompé d'endroit. C'est un internat de garçon uniquement ici. Lui dit l'homme.
- Oh non ne vous en faites pas je suis au courant je dois d'ailleurs discuter avec le directeur de l'établissement, merci. Lui répondit cordialement Julia.
- Ah d'accord très bien. Autant pour moi ! Lui dit l'homme sympathiquement.
Au même moment avec cet homme, ils virent un enfant derrière la grille.
- Bonjour toi. Commença l'homme.
Tu es tout seul ?- J'attends samedi. Mon papa va venir me chercher. Répondit le petit garçon.
- Bah oui mais on est pas samedi là. Lui répondit l'homme en retour.
Au même moment, un autre homme arriva en courant des clés à la main. En criant :
- Pépinot! Pépinot !
Sûrement le nom du petit garçon devant eux.
Une fois l'homme à leur hauteur, l'homme qui était avec Julia dit :
- Bonjour je suis Clément Mathieu, le nouveau pion!
- Et la jeune fille derrière vous doit être Julia hein ? Dit l'homme gentiment.
- Oui monsieur. Répondit Julia.
- Suivez moi !
En montant jusqu'à l'établissement, tout en ramenant Pépinot, l'homme leurs expliqua qu'il était le père Maxence, l'homme à tout faire.
Arrivée à l'intérieur de l'établissement, le pion et Julia virent un garçon entrain de nettoyer le sol avec une vieille brosse, de l'eau et du savon. Le père Maxence leurs expliqua que c'était un puni.
Le père Maxence essayait d'ouvrir son infirmerie, une voix les firent sursauter.
- Bonjour je suis monsieur Rachin, le directeur de l'établissement. Il regarda Julia et ensuite parla de ponctualité avec le pion. Julia ne le trouvais pas très commode. Ils allaient pour discuter dans son bureau quand soudain :
- Aïe aïe aïe ! Cria le père Maxence. Il s'était reçu de gros bout de verre au niveau de l'arcade sourcilière.
- Oui bon n'abusez pas non plus! Faites voir. Fit Rachin énervé.
- Ah oui quand même. Dit Rachin.
l'homme était très blessé.- Monsieur, puis-je faire quelques choses, je m'y connais pour avoir soigné mon père de nombreuses fois. Dit gentiment Julia.
- Bon d'accord. Vous sonnez la cloche ! Ordonna Rachin au nouveau pion.
Tous les garçons se rasemblèrent dans la cours.
Un élève fut choisi au hasard et elle le vis se faire emmener. Elle entendit Rachin crié que à partir de maintenant, temps que le coupable ne se sera pas désigné, la recrée sera supprimée. Ils retournèrent tous en classe. Elle finit de soigner le père Maxence et le directeur discuta avec le pion et elle avant de les accompagner jusqu'à la salle de classe pour les présenter. En arrivant devant les portes de la salle de classe, ils croisèrent le professeur de mathématiques ( et d'autres choses), monsieur Langlois. Qui leurs souhaita bonne chance avec ces sauvages. Rachin entra en premier, le pion en deuxième, et Julia en dernière. Dès que Julia passa la porte tous les garçons la regardèrent. Ils étaient obnubilés de voir une fille dans cet établissement. Mais, elle en remarqua un en particulier.
- Bon, permettez moi de vous présenter votre nouveau pion, monsieur Mathieu. Et pour une raison qui vous restera inconnu, nous allons accueillir une fille. Je sais que vous n'en avez pas l'habitude mais se n'est pas une raison pour vous comporter comme des sauvages avec elle. Dit Rachin d'une manière à faire pression sur eux.
- Alors où allons nous te mettre ? Dit Rachin.
- Moi moi moi moi !!! Disaient les pensionnaires en levant la main.
- Silence !! Fit Rachin en tapant du pied.
Eh bien nous allons te mettre avec la tête d'ange. Dit Rachin.- Permettez moi monsieur mais... Qui est la tête d'ange ? Demande Julia.
- Est-ce que monsieur Morhange aurait l'obligeance de levé sa main ? Dit Rachin.
Le garçon que Julia trouvait mignon en arrivant, leva la main timidement et dit:
- C'est moi.
- « oh non ! C'est pas juste... Pourquoi pas moi ? » Disaient d'une manière déboussolé les garçons.
- Silence! Fit Rachin. Mademoiselle allez vous assoir.
- Oui monsieur. Dit-elle en allant s'assoir continuant de regarder ce jeune homme.
- Bon maintenant je vous laisse avec Monsieur Mathieu ! Bonne chance ! Dit-il en claquant la porte derrière lui.
Après cela, le pion dit:
- Je sais qui est responsable de la blessure du père Maxence que mademoiselle Briard a gentiment soigné. Je donne 15 secondes au coupable pour se désigné.
- Personne ? Bon très bien... Qui est monsieur Le Querrec ?
Un garçon qui était au première rang leva la main.
Le surveillant lui fit la morale et voulut l'emmener voir le directeur mais il fallait quelq'un pour surveiller la classe...Il s'approcha du jeune homme à côté de Julia et dit :
- Alors comme ça c'est vous là tête d'ange... Descendez au tableau vous garderez la classe durant mon absence.
Le garçon hésita mais fini par se lever. Mais pas sans échapper à une blague du surveillant sur sa chemise mal mise.-------------------------------------------------------------
Voilà premier chapitre. Le début d'une nouvelle histoire commence. C'est une histoire qui me tenait particulièrement à cœur car je suis une grande fan des choristes et que je trouve ce film juste MAGNIFIQUE. Si j'écris cette histoire c'est car j'ai moi-même toujours apprécié m'imaginer être dans le film. Alors je me suis dit pourquoi pas partager mon imagination peut-être que ça plaira à certains. À bientôt 📖📖📖
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Les Choristes : mon histoire.
أدب الهواةJulia Briard 14ans, est de passage pendant une année dans un internat de garçon. Pourquoi ? et bien son père revenait de la guerre, elle l'a accompagner et soigné jusqu'à la fin, depuis que la guerre est fini. Aujourd'hui, le 15 janvier 1949, ça fai...