Matin d'Été.

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Allongée sous un arbre, elle s'était assoupie,
Rêvant de quelque chose plus beau que la réalité.
Du monde elle se sentait partie.
Elle rêvait d'elle et d'un joli garçon métissé.

Leurs regards rivés vers l'horizon,
Ils se tenaient fort la main.
Ils couraient à l'unisson,
Comme le feraient de vulgaires gamins.

Elle se jeta dans l'herbe verte
De ce doux mois d'août.
Il la suivit dans ce geste,
Omnibulé par le doute.

Il sortit de sa poche du papier coloré,
Puis d'une main appliquée, écrit quelques mots.
Lisant cela, elle n'avait plus les mots,
Et lui offrit un inoubliable baiser.

Répondant d'un murmure à ses mots, "je t'aime. ".

Cœur et âme.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant