08:00
Après plus de deux heures de vol et une interminable heure d'attente à la douane, nous voilà enfin sur le sol italien. Mon père affiche un sourire radieux, comme s'il voyait déjà la fin d'un long tunnel. Il est soulagé, sûrement parce que c'est le début de la fin de quelque chose d'important pour lui.
Les portes de l'aéroport s'ouvrent brusquement, et une vague de chaleur nous frappe de plein fouet, tranchant radicalement avec l'air glacial que nous avions laissé derrière nous à Londres
Papa : « Bienvenue en Italie, mon fils ! » Moi : « On dirait que l'Italie, c'est chez toi. »
Il me jette un regard étrange et ignore complètement ma remarque. Un homme, qui ressemble terriblement à mon père, nous attendons à la sortie. Son visage m'est vaguement familier, mais je n'arrive pas a savoir qui est il.
Papa :«Sam comment va tu ?»
Sam :«très bien et toi ?prêt pour reprendre du service ? »
Papa :«Aless voilà ton oncle Sam tu te souviens sûrement de lui ?»
Son visage ne m'évoque rien de précis, même s'il partage avec mon père des traits qui donnent froid dans le dos. Si la ressemblance s'arrête au physique, tant mieux, mais si elle est plus profonde.
Moi :«euh oui bonjour comment allez vous ?».
Je tends la main pour une poignée de main formelle, mais à ma surprise, il m'attrape et me tire dans une accolade étouffante. Sentant mon malaise, il se recule presque immédiatement, tentant de retrouver son sérieux .
Sam: "Je suis vraiment content de vous revoir, toi et ton fils, Caleb. Alors, prêt à reprendre les commandes ».
Sans prévenir, mon père plaque violemment Sam contre le mur, attirant l'attention de toutes les personnes autour. Ils se retournent, curieux.
Papa : « Tu sais très bien qu'ici, je ne m'appelle pas comme ça. C'est Gio ! Fais attention, tout le monde surveille tout ici. Restez vigilant ! »
Moi : « Papa, tu fais un scandale. »
Papa : « Tais toi. »
C'est ça, mon père. Bipolaire un jour, bipolaire toujours. Sam nous conduit jusqu'à une berline noire impeccable. Nous chargeons les valises dans le coffre, et en route pour notre nouvelle maison.
Le trajet est silencieux, presque glacial. Mais dans notre famille, c'est normal, la communication est aussi gelée que le climat de Londres . Après la petite scène de tout à l'heure, l'atmosphère est plombée. On roule depuis près d'une heure à travers les petites rues de cette ville italienne. Non, nous ne sommes ni à Milan, ni à Rome, ni à Naples. Bienvenue à Ravenne. Une petite ville tranquille, avec ses paysages à couper le souffle, mais où il n'y a pas foule.
Sam :«ton fils n'est pas très bavard c'est tout le contraire de son père » dit il en rigolant légèrement .
Moi, intérieur : Bavard ? Mon père ? Laissez-moi en douter.
J'allais répondre, mais mon père me devança.
Papa : « Mon fils ne parle jamais, et c'est mieux ainsi. »
Sam : « Il te mène la vie dure, Aless ? »
Moi : « Avec le temps, on s'y habitue. »
Sam :«j espère que l Italie ca va vous changer »
Moi: «je l espère aussi ».
Je souris faiblement. L'Italie ne sera certainement pas le remède à mes tourments, mais sait-on jamais.
Nous nous arrêtons enfin devant une grande porte noire, derrière laquelle se cache une magnifique maison. En d'autres circonstances, j'aurais adoré vivre ici, mais pour l'instant, le travail premier, comme toujours. Un homme d'un certain âge s'approche pour prendre nos valises.
L'homme : « Mon enfant, tu as tellement grandi ! »
Moi, intérieur : D'accord, je suis censé le connaître, mais impossible de me souvenir de lui.
Papa : « Tu as vu Antoine ? Un vrai homme maintenant », dit-il en me tapotant le dos.
Que d'hypocrisie. C'est hallucinant. À peine entrée, plusieurs femmes s'approchent pour embrasser mon père, tout en me lançant des sourires mielleux. Mais c'est une voix familiale qui stoppe net notre petite réunion chaleureuse.
Maman :«on dit pas bonjour à sa maman ?»dit elle souriante
Moi :«tu en vois une toi?».
Depuis bientôt 20 ans je n'ai eu quand mon père comme figure paternelle ce n'est pas aujourd'hui que on va changer les choses ,entre mon père et moi c'est pas toujours rose mais ça reste mon sang ,mon géniteur ,mon père .
Papa :«Rachel comment vas tu depuis toutes ces années ?»
Maman: «depuis que je n'ai plus de nouvelles de mon propre fils tu veux dire ?».
Je ne fait pas trop attention à leurs débat et je monte vers l étage pour me trouver une chambre une jeune femme de ménage me barre la route pour me dire :« bonjour Aless »
Moi :«bonjour on se connaît ?»
Femme de ménage :«non Aless mais je voulais juste vous dire que votre chambre est à droite , on l'a aménager pour vous »
Moi :«tu sais tu peux me tutoyer ,mais merci beaucoup ».
Donc je pose mes affaires la chambre est immense ,trop grande pour rien d ailleurs .
Il est à peine 12h que j entend la voix mélodieuse de mon père qui appel d en bas .
Moi :«oh deux minutes j arrive »
Je descend et je revois toute ma famille ça fait 8 ans que je n'ai pas vu toute ma famille autour d'une seule et même table .que de l hypocrisie dans cette famille ça se voit à leurs visages même leurs sourire est pleins de sous entendus ça me dégoûte .
Je me pose pour manger ma très chère tante se permet de l ouvrir .
Moi: «je ne veux entendre personne parler de quoi que se soit aujourd'hui d'accord vous vous êtes pas parler depuis 8 ans ce n'est pas aujourd'hui que vous allez régler vos conflits en tout cas pas en ma présence ,c'est compris ?».j'ai hausser le ton certains ont froncer les sourcils d autres soupirent et c'est mieux comme ça .
Ma voix tranche dans l'air, certaines froncent les sourcils, d'autres soupirent, mais au moins, le silence s'installe. Le repas se fait dans une atmosphère glaciale, mais c'est mieux que de les voir se déchirer devant moi. Je monte ensuite me reposer, le voyage a été long, et je sens que la suite le sera encore plus.
16:00
Elle :«tu comptes ouvrir cette porte ou je la défonce »
Je reconnais la voix de ma merveilleuse amie Astrée
Elle fait grand max 1m65 mais croyez moi que elle peut clairement défoncer cette porte , je me lève difficilement pour lui ouvrir la porte à peine j ouvre que elle me saute au cou .
Astrée: « Aless tu m'as manquer ».
Je la serre contre moi avant de la reposer. As, c'est un peu mon type, mais j'ai appris à ne jamais mélanger le travail et l'amour.
Moi :«tu m'as vu y'a deux jours As que ce que tu racontes encore »
As:« oui bon ferme la ,ton père est entrain de t appeler en bas c'est pour ça »
Moi:« dit lui que j arrive et Léo et louis ils sont arrivés ?»
As :«non mais je pense que ils viennent demain »
Moi: « d'accord je vais voir mon père puis on se revoit euh se soir on se fait un truc ?»
As :«avec plaisir ». Elle me fait un clin d œil et elle me laisse descendre voir mon père .
Papa :«tu en a pris du temps »
Moi :«excuse moi de dormir papa »
Maman :« tu parles à ton père autrement »
Moi :«depuis quand toi tu as le droit de me parler ou encore de te mêler de mes affaires ?»
Maman:« depuis que je suis ta mère »
Moi :«je n'ai pas de mère celle que j'ai n'est que une lâche qui a abandonner son propre fils donc fait comme moi ou j'ai encore mieux fait comme tu faisais avant ignore moi oublie que j existe »
Maman :«assez Aless stop faut que on parle »
Moi :«je refuse toute discussion avec toi »
Papa :«tu vas lui parler autrement Aless »
Moi :«sinon quoi ?»,dis je d un ton défiant
Il se fige, et je prie pour qu'il ne lève pas la main vers moi, car comme vous le savez, on ne rend pas les coups de son propre père. Je fais peut-être quatre fois sa taille, mais le respect est toujours présent.
Papa :«demain quand tes amis vont venir tu vas commencer le boulot comme tu sais le faire »
Moi : «tu peux compter sur moi j'aurai juste besoin d un petit truc »
Papa :«quoi ?»
Moi :«une belle voiture »
Papa :«pour quoi faire ?»
Moi :«frimer ?»
Il souffle puis finit par acquiescer et je le laisse sur ça et je quitte la pièce direction la cuisine car j'ai faim .
Vielle dame :«Oh Alessandro tu avais à peine 2 ans quand venais dans cette cuisine j ose imagine que maintenant tu as encore 2 ans »
Moi :«oh loin de la j en ai bientôt 24 »,dis je en rigolant
Je crois reconnaître le rire de cette femme
Vielle dame :«le temps passe vite mon garçon ,comment ca va toi ?»
Moi :«bien et vous ?»
Vielle dame :«depuis quand tu me vouvoie Aless appelle moi Nona ,c'est ca ici on plus eu de visites jusqu'à cette semaine ou vous êtes tous arriver au même moment ce qui fait un peu peur de les voir tous réunis ».
Moi :«crois moi j aurai aimer rester à Londres pour éviter ça »
Nona :«tu veux manger quoi ?»
Moi :«euh du café avec un croissant si possible »
Nona :«et dit moi tu aimes Londres?»
Je la regarde préparer mon café tout en cherchant le croissant dans le placard je suppose .
Moi :«tu sais quand tu es dans notre famille peu importe ou tu vis le passé te rattrapera toujours au galop donc oui j'aime bien la ville mais sans plus ».
Elle me fait un grand sourire et me pose le café sur la table
Nona :«avec ou sans sucre ?»
Moi :«sans ,merci beaucoup »
Nona :«je suis sur que tu vas aimer l Italie autant que je l aime moi »
Elle me laisse sur cette phrase et quitte la cuisine je sens que ce séjour va être long mais réellement long .
20:00
Sam :« A TABLE !!!»
on descend tous et je revois même mes cousines et cousins vraiment y'a tout le monde .
Kayla :« Alors Aless comment ça va depuis ?»
Kayla est la plus grande de mes cousines elle doit avoir 30 ou 31 ans un truc comme ça elle est fiancée avec un abruti .
Moi :«ça va hein et toi comment ça va depuis la dernière fois toujours avec ton copain ?»
Kayla :«mon fiancé oui Aless toujours »
J essaye de paraître gentil avec mais c'est pas possible je déteste cette famille je peux supporté deux trois personnes grand max mais la je souffle .
Papa:« donc voilà si je vous ai tous ramener ici c'est pour une seule et unique raison . ROSA »
ce prénom me hante depuis que j'ai 6 ans ,depuis que je suis enfant le nom de Rosa est dans la bouche de tout le monde ,personne a digéré le fait que elle se soit suicider surtout pas mon père.
Sam :« Gio depuis le temps quand même »
papa :« je ne compte pas passer a autre choses, j'ai entraîner mon fils personnellement pour cette mission ,j'ai élever mon fils exprès pour ça , j en ai fait une machine pour que aujourd'hui son existence serve à quelque chose, mon fils nous rendra notre honneur face à tout nos ennemis et va faire en sorte de redorer notre nom auprès de nos alliés ,car je vous annonce officiellement que à ma mort Aless prendra ma place et dirigera mon empire »
Je reste bouche bée car au yeux de Gio je n'était que une machine car effectivement il a réellement fait de moi une machine de guerre depuis mes 10 ans ,je suis aussi fort physiquement c'est à dire que je fait 1m87 et mon corps est constitué que de muscles mais aussi mentalement j'ai un mental d acier ,quand vous grandissez chez les Blacks vous n avez aucune autre issue de secours.
NDA:
Bonsoir ,
J espère que vous allez bien et que vous passez une excellente soirée .
Pour vous annoncer que la chapitre vient de sortir , en espérant que ça vous plaise pour un début 🫶
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Si j'avais su
Romance"Je te fait confiance mon fils " Oui papa je sais pour une fois je peux lui montrer que il peut me faire confiance ,y'a pas de honte à chercher à avoir de l estime auprès de son père ?si?non je pense pas . "Tic tac tic tac mon...