CHAPITRE 04

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PDV de Julia
Les mots d'Aless atteignaient à peine mes oreilles. J'étais ailleurs, piégée dans ce cauchemar dont je ne pouvais pas me libérer. Mais sa voix, bien que froide et distante, était comme une ancre, me rappelant que j'étais encore là, que je n'étais pas totalement perdue. Sa présence, bien qu'inattendue, me donnait un semblant de répit dans cette tempête de terreur.
Je tentai de respirer profondément, de canaliser cette vague de panique qui menaçait de me submerger. Aless était un inconnu, un étranger dont je n'avais aucune idée des intentions, mais là, dans cet instant désespéré, il était tout ce que j'avais. Je le fixai, imposant de comprendre cette expression dans ses yeux, quelque chose entre l'indifférence et la préoccupation.
L'angoisse me serrait la poitrine comme une étreinte glaciale, me rappelant sans cesse la perte de ma mère. Chaque battement de mon cœur résonnait avec cette douleur inextinguible. J'avais promis de ne plus laisser cette douleur m'envahir, mais la réalité de Kayla m'entraînait à nouveau dans cette noirceur.
PDV d'Aless
Je sentais la panique de Julia, une énergie brutale qui pulsait autour d'elle. Je n'étais pas là pour la réconforter. Ma mission, c'était de l'utiliser, de la manipuler, et pourtant, je me retrouvais à l'observateur, à ressentir une empathie inattendue. Elle n'était qu'une pion dans mon jeu, et pourtant, voir son désespoir éveillait en moi quelque chose de dérangeant.
Je me battis contre cette sensation, mais à chaque seconde, il devenait de plus en plus difficile de rester insensible. Je n'avais jamais été celui qui protégeait je suis celui qui casse et détruit. L'adrénaline me pousse à agir, à la secouer et à la ramener à la réalité. Mais une voix dans ma tête me disait que je devais rester distant, garder mes distances car je suppose que si il arrive malheur à cette fille même si ce n'est pas prévu mon père sera plus que content mais je ne peux pas .
PDV de Julia
Je tentai de me concentrer sur lui, d'attraper une partie de son regard pour m'ancrer à la réalité. Sa présence était à la fois déstabilisante et rassurante. Dans ce moment de vulnérabilité, je ne pouvais m'empêcher de me demander qui il était. Pourquoi cet inconnu se souciait-il de moi ? Je le ressentais, ce désir inexplicable de me protéger, même si cela me paraissait absurde.Je chercher à apaiser la tempête à l'intérieur de moi. Mes mains tremblaient, mais j'étais déterminé à surmonter cette vague. Je ne pouvais pas laisser ma peur me dominer, pas maintenant. Kayla avait besoin de moi.
PDV d'Aless
Je vis Julia se battre contre elle-même, et une partie de moi était fascinée par cette force cachée. Elle faisait la taille d'un moustique mais de la voir essayer de revenir prouve que elle est capable de beaucoup de choses ; elle luttait, et je le respectais.Elle me fixa intensément, comme si elle cherchait à percer le mur que j'avais dressé autour de moi. Une tension palpable, un jeu de pouvoir silencieux, où chacun de nous était sur la corde raide. Et pourtant, il y avait une profondeur dans son regard que je n'avais jamais vu chez personne auparavant .
PDV de Julia
Il était là, solide comme un roc, et malgré la tempête qui faisait rage en moi, je sentais que je ne devais pas plus sombre. J'avais besoin de reprendre le contrôle. J'avais besoin de savoir que Kayla allait bien.
Alors que le monde autour de nous s'effaçait—les médecins, les bruits de fond, tout devenait flou—je sent une main caresser doucement mes cheveux. Sa voix rompt le silence.
Aless :tu vas mieux Julia ?.dit il en fixant mes yeux, ces yeux vert s'encre dans les miens.
Moi :je vais mieux merci d'être rester mais tu étais pas obligé .
Aless : Non, mais je ne pouvais pas rester sans rien faire. C'est difficile de rester de marbre quand quelqu'un est au bord du gouffre.
J'arquai un sourcil, un petit défi dans mon regard.
Moi : Oh vraiment ? Et tu es du genre à sauver les gens, alors ?
Aless : Disons que c'est une de mes nombreuses compétences. Mais toi, tu as besoin d'un sauveur, Julia et je peux l'être .dit il avec un sourire amuse
Ses yeux verts plongèrent dans les miens, troublants, presque hypnotiques.
Moi : "Et qu'est-ce qui te fait croire que je ne peux pas me débrouiller toute seule ?"
Aless : Je ne doute pas de ta force. Mais il y'a des moments où même les plus forts ont besoin de soutien.
Avant que je puisse répondre, Louis entra, frappant légèrement à la porte, interrompant notre échange. Il sourit en me voyant, son visage s'illuminant instantanément.
Louis : eh la belle au bois dormant est enfin réveiller ,tu vas mieux ?,ca va ?.dit il en m'offrant son plus beau sourire
Moi: beaucoup mieux ,Louis c'est ça ?.
Louis :on peut pas m'oublier avoue ?.dit il en rigolant .
Moi :c'est pas faux .
Aless :va me chercher un café s'il te plaît ,tu en veux !.dit il en me regardant et j'hoche de la tête
Je hochai la tête. Louis rit à nouveau et se tourne vers moi.
Louis : Alors, tout va bien, je vois. Mais si tu commences à passer trop de temps avec Aless tu vas finir par devenir comme lui c'est à dire casse bonbon.
Il quitta la pièce, me laissant seule avec Aless. Je soupirai, me laissant retomber contre les coussins, avant de tourner la tête vers lui. Ses yeux étaient à la fois sérieux et légers, un contraste qui me perturbait.
Mais je savais que je devais rester sur mes gardes.
Aless :quoi ?
Moi :tu as de beaux yeux .
Il ricana doucement, affichant un sourire amusé.
Aless :on vas mettre ça sur le dos de l'anesthésie.
Moi : Je n'ai pas été piquée, enfin je crois. dis je en rigolant
Je le fixai plus intensément, sérieux cette fois.
Moi : Tu ne devrais pas plaisanter avec des choses sérieuses.
Aless : Peut-être, mais parfois l'humour est la meilleure défense. Et si je peux te faire sourire, alors j'estime avoir réussi.
La tension entre Aless et moi était palpable, une danse délicate , où chaque mot pouvait soit se rapprocher, soit s'éloigner. Mais pour l'instant, je reste là, oscillant entre l'envie de me protéger et celle d'explorer cette dynamique intrigante.
Le silence qui suivait ses mots était lourd, chargé de cette tension qui ne cessait de grandir entre nous. C'était un jeu dangereux, et pourtant, je ne pouvais m'empêcher d'y participer. Je le regardais, ses traits s'étendaient, presque amusés, mais il y avait quelque chose de plus profond dans ses yeux. Quelque chose que je ne parvenais pas à cerner.
Moi : Tu sembles prendre tout ça à la légère. Mais je pense qu'il ya plus, non ?
Ses yeux se durcirent légèrement, comme si j'avais touché un point sensible. Mais il répliqua rapidement, son sourire intact.
Aless : Je ne sais pas de quoi tu parles. Peut-être que tu me prêtes plus de mystère que je n'en ai.
Je m'apprêtai à répondre quand Louis revint, interrompant de nouveau notre échange. Il tenait deux cafés, un sourire toujours accroché à son visage.
Louis : Voilà pour toi. Tu vas en avoir besoin si tu traînes avec lui.
Je prends la tasse, un peu soulagée par cette pause dans la conversation. Le rire léger de Louis apporte un contraste agréable à l'atmosphère tendue. Il s'assit au pied du lit, me regardant avec une lueur malicieuse.
Louis : Alors, tu as survécu à ton premier tête-à-tête avec Aless ?
Moi : (souriant légèrement) Je suis encore là, non ?
Louis : Pas mal, pas mal. Mais fais gaffe, il a tendance à rendre les gens fous.
Aless roula des yeux, buvant une gorgée de son café, mais je pouvais voir un éclair de divertissement dans son regard. Louis était comme un souffle d'air frais, désamorçant la tension, mais une part de moi voulait encore comprendre ce qu'il se passait réellement entre Aless et moi.
Moi : Je ne m'inquiète pas pour moi. Mais pour lui, peut-être.
Louis éclata de rire, un rire franc qui résonna dans la pièce, tandis qu'Aless me regardait en coin, un sourire en coin se formant lentement sur ses lèvres. Il était différent, plus subtil, comme s'il appréciait cette légère confrontation.
Aless : Oh, je pense pouvoir me défendre.
Je soutins son regard, sentant à nouveau cette tension familiale. C'était comme marcher sur une corde raide, un équilibre délicat entre provocation et retenue. Mais avant que la conversation ne puisse aller plus loin, Louis, toujours l'air moqueur, se leva et lance :
Louis : Bon, je vous laisse. Ne faites pas trop de bêtises sans moi, hein.
Il partit en riant, me laissant seule avec Aless. L'atmosphère change immédiatement, redevenant lourde et pleine de sous-entendus. Je me sentais à la fois attirée et sur mes gardes.
Moi : Alors, tu es toujours là, prêt à me sauver de moi-même ?
Aless : (sourire amusé) Peut-être. Mais tu sembles te débrouiller mieux que je ne le pensais.
Un frisson parcourut ma colonne vertébrale à ses mots. Il jouait avec moi, c'était évident. Mais il y avait aussi autre chose, une part de sincérité que je ne parvenais pas à ignorer.
Moi : Je ne suis pas une demoiselle en détresse, tu sais.
Aless : Je n'en ai jamais douté. Mais il y a une différence entre être forte et savoir quand accepter de l'aide.
Il s'était rapproché, à peine, mais assez pour que je le remarque. Mon cœur s'accéléra, et je dus me forcer à ne pas reculer. Il y avait cette chaleur, cette étrange tension entre nous, comme si nous étions pris dans une danse que nous ne contrôlions pas.
Moi : Et tu serais là pour ça, alors ?
Son sourire disparut lentement, remplacé par une intensité qui me prit de court.
Aless : Peut-être. Mais pour l'instant, je suis juste là. Avec toi.
Son regard se plante dans le mien, et l'espace d'un instant, le temps semble se suspendre. Il y avait quelque chose de si profond, de si perturbant dans ses yeux verts, que j'oubliai presque de respirer. Je ne savais plus quoi dire, quoi faire. Tout ce que je sentais, c'était cette étrange alchimie entre nous, une force invisible qui nous rapprochait sans que nous le souhaitions vraiment.
Moi : Je ne sais pas ce que tu veux vraiment, Aless.
Un silence. Puis, doucement, il murmura :
Aless : Peut-être que moi non plus.
Et dans ce moment-là, je comprenais qu'il y avait plus que ce qu'il montrait. Il cachait quelque chose, une part de lui qu'il ne laissait pas transparent. Mais pourquoi ? Et pourquoi moi ?
Je me décale sur le côté pour ne pas rester sous son emprise et je reprend ma place initiale et lui de son côté il rigole .
Moi :Kayla elle s'est réveiller ?
Aless :pas encore non Julia mais elle va mieux .
On entend des cris dans le couloir et Aless me fait signe de m'assoir pour que il aille voir ce que il se passe quand je l'entend à son tour crier et faire rentrer Andrew dans ma chambre .
Je vois rouge en le voyant ,une boule de rage monte en moi d'un coup l'envie de l'étrangler devient de plus en plus pressante .
Andrew :mon dieu ma jolie que est ce que tu fais dans un hôpital ?pourquoi y'a une alerte à mon nom ?
Moi :QUE EST CE QUE TU AS VENDU À TA SOIRÉE ANDREW?DEPUIS CE MATIN JE T'APPELLE QUE EST CE QUE TU AS VENDU ?
Andrew :arrête de crier ,je croyais que tu touchais pas à ça ?non ?
Moi :MAIS QUI PARLE DE MOI ?ANDREW DIT MOI CEST QUOI ?
Andrew :rien d'inhabituel mais que est ce que tu as je t'en supplie explique moi .son regard s'adoucie et il semble vraiment préoccupé.
PDV DE ALESS
je reconnais la voix de Louis dans le couloir et je comprend que mon invité est là .
Je lui fait signe de reste dans sa chambre et je sort pour aller le voir ,je le plaque dans les sanitaires afin de bien le tabasser .
Moi :espèce de connard ,tu as failli tuer la fille .
Dis je en lui donnant un coup de pied .
Andrew :moi ? Tuer ?comment ça tuer cest votre taff à vous les gars .
Moi :tu as vendus je ne sais quoi à ta foutu soirée et une fille à fait un bad trip ce qui fait que y'a la police devant sa porte donc ?si ton nom sort on passe au peigne fin .
Andrew :j'ai rien vendu aux filles hier Aless je te promet.
Moi :je m'en fou on étais chez toi ,vas chez la Romano vite .
Il se lève et je lui donne une autre claque sur la tête et il sort pour aller chez elle ,rien que en la voyant je vois une lueur de colère dans ces yeux d'un coup un voile noir se met sur ces yeux noisette..
PDV DE JULIA
moi:tu as vendus hier ,la police est tombé à ta soirée ensuite KAYLA ET LIAM ONT FAIR UN BAD TRIP ET KAYLA EST AUX URGENCES À CAUSE DE TOI .
Andrew :j'ai rien vendu je te promets Julia quand elle se réveille demande lui .
Moi :tu crois que je te connais pas ou quoi ?OH ON SE CONNAÎT DEPUIS QUE ON A 13 ANS ANDREW ,TU FAIS ÇA DEPUIS QUE ON A 15 ANS MERDE .
Andrew :je t'ai dit que j'ai rien fait Julia je te le jure ,j'ai mon cousin ici si je te mens il peut me tabasser et si c'est moi dénonce moi aux flics .
Moi :parce que je sais pas que tu as acheter toute la ville ?
Andrew :Julia je te jure que je t'aime énormément ma sœur je ne pourrait pas te faire de mal ni de près ni de loin,même si on s'est pas toujours entendu je le conçois mais comme tu le dit on se connaît depuis que on a 13 ans tu es ma petite sœur j'ai rien fait promis et quand elle se réveille demande lui .
Les mots d'Andrew rebondissaient dans ma tête, mais je ne pouvais pas me calmer. Ses excuses, ses promesses, tout semblait creux face à la réalité de Kayla, allongée dans un lit d'hôpital à cause de ses conneries. Mon cœur battait furieusement, mélange d'inquiétude et de rage. Il pouvait me jurer tout ce qu'il voulait, mais je le connaissais trop bien. Il avait déjà provoqué des dégâts, et maintenant il se tenait là, jouant la carte du frère protecteur.
Moi : Arrête avec tes excuses, Andrew. Ça marche plus. Tu crois que je suis naïf au point de te croire après tout ça ? Kayla aurait pu mourir !
Il ouvre la bouche pour répondre, mais je ne lui laissai pas le temps.
Moi : Je m'en fous de tes promesses. Ce n'est pas toi qui es allongé là, branché à des machines. C'est elle. Et tu sais quoi ? C'est ta faute !
Mon souffle était saccadé, et je sent Aless derrière moi, silencieux, prêt à intervenir si la situation dégénérait. Mais cette confrontation, c'était entre Andrew et moi. Lui, avec son sourire qui tentait de dissimuler sa culpabilité, et moi, bouillante de colère.
Andrew : Je comprends ta colère, Julia. Mais je n'ai rien fait cette fois. Je te le promets, je n'ai rien vendu à cette soirée. C'est pas moi, je te jure.
Moi : Tu ne comprends rien, Andrew. Tu es toujours là, à faire tes petites affaires, à flirter avec la catastrophe, et maintenant regarde où ça nous a menés.
Je ne pouvais plus le regarder. C'était trop. Il avait beau me dire qu'il n'avait rien fait, cette foutue situation me dépassait. Je voulais croire qu'il disait la vérité, mais je savais qu'avec lui, la vérité était toujours tordue, jamais simple.
PDV d'Aless
Je regardais Julia, silencieuse mais prête à exploser. Andrew pouvait continuer à déblatérer ses promesses, mais je voyais dans les yeux de Julia qu'elle avait atteint sa limite. Ses émotions étaient en ébullition, et je savais que ce moment était crucial. Andrew essayait de rattraper son erreur, mais il ne savait pas que, pour elle, c'était déjà trop tard.
Moi : Andrew, je pense que tu devrais partir maintenant avant que je te casse la gueule.
Ma voix était calme, mais ferme. Je voulais éviter que la situation ne dégénère davantage et que la merveilleuse idée de le dénoncer aux flics lui passe par l'esprit. Andrew hésite, son visage se durcissant légèrement avant qu'il ne détourne les yeux. Finalement, il sort de la pièce.
PDV DE JULIA
Quand la porte se referma derrière Andrew, un silence lourd s'installe dans la pièce. Je sens mes jambes fléchir, et je me laisse tomber sur le lit, incapable de contenir les larmes qui montaient. La colère, l'épuisement, la douleur de voir Kayla ainsi.Tout s'accumulait, et j'étais sur le point de craquer.
Je sens Aless s'approcher, mais il ne tente rien. Il reste juste là, près de moi, silencieux. Sa présence, bien que réconfortante, me rappelait que je devais rester forte. Je pris une grande inspiration et essuyai mes larmes d'un revers de main. Quand je relève la tête, Aless se tient toujours à la même place, son regard posé sur moi, mais distant. Il ne disait rien, comme s'il attendait que je reprenne mes esprits avant de parler. Je sentais cette tension latente entre nous, quelque chose de non-dit qui flottait dans l'air.
« Je vais bien », dis-je finalement, ma voix rauque, plus pour moi-même que pour lui.
Il hocha légèrement la tête, son expression impénétrable, puis après quelques secondes de silence, il murmura d'une voix calme, presque trop douce pour le moment :« J'en doute pas un instant. »
Ses mots me frappèrent plus fort que je ne l'aurais cru. Cette façade que je m'efforçais de maintenir commençait à se fissurer sous son regard, et cela me déstabilisait. Comment pouvait il voir à travers moi aussi facilement ? Je baissai les yeux, ne voulant pas croiser son regard plus longtemps.
« Ce n'est pas une question de choix, Aless, » répliquai je froidement, espérant que la dureté dans ma voix suffirait à maintenir cette distance entre nous. Mais même en prononçant ces mots, je sentais que quelque chose en moi vacillait.
Il s'approche d'un pas, assez proche pour que je puisse sentir la chaleur de sa présence, mais il ne convient à aucun geste pour franchir cette barrière invisible que j'avais établie.
« Je comprends », dit-il simplement, mais il y avait quelque chose dans sa voix, comme s'il en savait bien plus qu'il ne laissait paraître. Une partie de moi voulais crier, lui dire qu'il ne savait rien, qu'il n'avait pas le droit de prétendre comprendre ce que je traversais. Mais l'autre partie... cette autre partie, plus vulnérable, était désespérément attirée par cette étrange alchimie entre nous.
Je me redressai brusquement sur le lit, essuyant mes dernières larmes, décidée à ne pas me laisser déstabiliser par sa présence.
« Alors pourquoi es-tu là, Aless ? » Ma voix était ferme cette fois-ci, presque accusatrice. Il devait y avoir une raison à cette proximité soudaine, à ce silence lourd de sous-entendus.
Il prend un instant avant de répondre, son regard devenant légèrement plus intense.
« Pour quoi je ne serai pas la ?. »
Il y avait quelque chose dans ses mots, quelque chose de presque trop bien calculé. Il jouait à un jeu, c'était évident. Mais le problème, c'était que je n'arrivais pas à deviner les règles.
La porte s'ouvre à nouveau, et cette fois-ci, ce fut Lucas et Liam. Lucas ne perdit pas une seconde, il se précipita dans mes bras, me serrant si fort que je sens instantanément la tension quitter mon corps. Son parfum familier, cette présence rassurante... Je fermai les yeux un instant, laissant sa main glisser dans mes cheveux comme un geste apaisant.
« Mon Dieu, Julia, je suis tellement désolé ! Je n'ai pas vu tes appels, et quand je suis passé chez toi, j'ai trouvé Liam en train de tout nettoyer. Il m'a expliqué la situation, et je suis venu aussi vite que j'ai pu. »
« Ça va, Lucas, » dis-je doucement, tentant de calmer ses inquiétudes. « Aless était là pour moi. »
Je fis un geste vers Aless, qui restait légèrement en retrait, observant la scène sans un mot. Lucas le salua rapidement, suivi de Liam, qui jetait un coup d'œil curieux vers lui.
« Salut, mec », lance Liam en hochant la tête vers Aless avant de se tourner vers moi, l'air à moitié amusé, à moitié préoccupé. « Mais alors, qu'est-ce que tu fous dans une chambre d'hôpital, toi aussi ? »
Je forçai un sourire, imposant de minimiser la situation, mais les événements de la journée m'avaient clairement laissés à bout de forces.
« Rien de grave, juste une crise d'angoisse habituelle rien de grave »
Liam fronça les sourcils, pas convaincu, mais il ne poussa pas plus loin pour l'instant. Lucas, quant à lui, me tenait toujours, comme s'il refusait de me lâcher, son regard passant de moi à Aless et de nouveau à moi.
Liam : Comment va Kayla ?
Aless : Elle est toujours en soins. J'ai une question, si tu le permets bien sûr.
Liam : Oui, bien sûr.
Aless : Qu'est-ce que vous avez pris, toi et ta copine, pour finir dans cet état ?
Moi : Qui vous a donné tout ça, d'ailleurs ?
Liam : Un gars de la soirée. On n'a rien pris d'inhabituel, Julia, c'était juste pour passer une bonne soirée.
Moi : Ah oui, une merveilleuse soirée et une très belle journée, n'est-ce pas ?
Liam baisse la tête, visiblement gêné. Je pouvais sentir la culpabilité dans son regard, même s'il tentait de la cacher derrière un sourire maladroit.
« Julia. » commence-t-il doucement, mais je ne lui laisse pas le temps de continuer.
« Non, vraiment, c'était parfait. Une soirée de rêve, et maintenant, Kayla est à deux doigts de clamser »
Ma voix se brisait légèrement, mais je refusais de craquer devant eux. Lucas, toujours à mes côtés, me serrait un peu plus fort. Il n'avait rien à voir dans tout ça, mais sa présence m'aidait à garder un semblant de contrôle.
Aless, toujours impassible, pose son regard perçant sur Liam. « Un gars de la soirée, hein ? » Il marque une pause, laissant la tension monter avant de reprendre. « Tu te souviens de son nom ? »
Liam soulève les épaules, l'air un peu perdu. « Non, je... c'était un type dans un groupe, tu sais, des mecs qu'on connaît à peine, mais... on ne pensait pas que c'était aussi sérieux. »
« Pas aussi sérieux ?! » Je l'interromps, ma voix montant d'un crâne. « Kayla est en soin intensif, et toi, tu ne te souviens même pas du type qui vous a donné ce... ce truc ? "
Lucas me caresse doucement le dos, impose de me calmer, mais je suis trop en colère pour m'apaiser si facilement.
Aless ne quitte pas Liam des yeux, son ton froid comme la glace. « il va falloir que tu te souviennes de ce type. Parce que il se peut que elle en ait besoin. » .
Liam avale difficilement sa vie, clairement dépassé par la gravité de la situation.Il reste silencieux un instant, incapable de soutenir le regard d'Aless. Il joue nerveusement avec son bracelets, son malaise de plus en plus évident. Le poids de la situation semble enfin lui tomber dessus.« Je vais essayer de me rappeler », murmure-t-il, à peine audible.
Je lâche un soupir frustré, me détache doucement de Lucas. Une colère sourde m'envahit, mais je sais que crier ou pleurer ne changera rien. Kayla est entre la vie et la mort, et nous n'avons pas encore toutes les réponses.
Je me tourne vers Aless, toujours aussi impassible, son regard fixé sur Liam, comme un prédateur guettant sa proie. Son calme me perturbe, mais en même temps, je sens qu'il a une longueur d'avance sur nous tous. Il sait plus de choses qu'il ne laisse paraître.
« Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait ? » La question s'échappe de mes lèvres avant même que je puisse la retenir.
Aless croise les bras, détournant enfin son attention de Liam pour se concentrer sur moi. « Maintenant ?rien. Mais crois-moi, Andrew va le trouver, il ne va pas disparaître. »
Lucas hoche la tête, comme pour approuver les paroles d'Aless, même s'il ne comprend pas . Mais moi, je ne peux m'empêcher de me demander pourquoi Aless est aussi impliqué. Pourquoi cette affaire semble-t-elle le concerner autant ?.Je me mords l'intérieur de la joue, hésitant à poser la question qui me brûle les lèvres. « Pourquoi... pourquoi est-ce que tu t'en soucies autant ? »
Aless me fixe, son visage ne trahit rien de ses émotions. « meme moi je ne sais pas miss ».je leve les yeux car je ne savas pas que il m'avait entendu.Je reste figée un instant, troublé par ses mots. C'est exactement le genre de réponse qui me déstabilise. Liam finit par rompre le silence lourd en levant la tête. « Je... je vais essayer de parler à quelques personnes, voir si je peux obtenir plus d'infos. » Sa voix est tremblante, mais il semble sincère cette fois.
« Fais-le. » La voix d'Aless est un ordre déguisé en suggestion.
Sans un mot de plus, Liam s'éloigne lentement de la chambre, laissant Lucas, Aless et moi seuls. La tension dans l'air est palpable, et je sens mon cœur battre plus fort. Lucas, toujours sourire fidèle à lui-, même lance un rassurant, suggère de détendre l'atmosphère.
« On va s'en sortir, Julia. Ça va aller,je vais aller voir avec liam ce que je peux faire. » Ses mots sont réconfortants, mais au fond de moi, je ne peux m'empêcher de douter. Rien ne semble normal, et je suis piégée dans quelque chose de bien plus grand que je ne le pensais.
tout le monde sort et moi je reste seule dans ma chambre.
PDV DE ALESS
Je sors de la chambre, l'air lourd et pesant de l'hôpital me donne l'impression d'étouffer. Ce n'est pas vraiment mon truc, et je sais que Andrew va déclarer la guerre si quelqu'un vend quoi que ce soit près de chez lui. Mais au fond, je sens que cette histoire va bien au-delà d'un simple bad trip de Kayla.
Je sors une cigarette et l'allume, inhalant profondément pour calmer mes pensées. En sortant, je décide d'appeler mes amis. Louis a sûrement déjà raconté ce qui s'est passé ici.
Moi:« Astrée, ma belle, comment ça va ? » dis-je en attendant qu'elle décroche.
Astrée :« Qu'est-ce qui se passe aujourd'hui, et pourquoi c'est toi qu'on appelle ? » répond-elle, un peu perplexe.
Moi:« Oula, mademoiselle, c'est mon travail, non ? » rétorquai-je en rigolant.
Astrée:« Dis plutôt que tu prends ton pied », lance-t-elle, un ton moqueur dans la voix.
Moi:« Tais-toi, tu crois que mon kiff, c'est les hôpitaux ? Bien sûr que non. J'ai un service à te demander. »
Moi :« Toujours , Aless. » répond elle, consciencieuse que je ne plaisante pas.
Je me prends à sourire. « Écoute, j'ai besoin que tu te renseignes sur ce gars de la soirée, celui qui a donné le truc à Kayla et Liam. Je sens qu'il y a plus là-dessous. »
Astree :« je peux faire ca », répond elle d'un ton assuré. « Mais pourquoi tu te mets dans ces histoires ? »
Moi: « j'ai un mauvais pressentiment essaye de voir sur les cameras de l'autre connard et je vais essayer d'avoir d'autres infos de mon coté aller je me sauve bisous Astrée a toute ».
Je raccroche et Je décide de rentrer vu que plus personne est dans cette chambre je nous prends deux sandwiches car elle doit mourir de faim et pourquoi moi je pense à ça déjà ?
Je rentre en me voyant elle arbore un sourire et ces yeux parlent pour elle .
Moi :j'ai à manger si ça t'intéresse ?.dis je en rigolant .
Julia :mon dieu tu lis dans mes pensées .
Je lui lance le sandwich et je m'assois sur la chaise en face d'elle et à son tour me fait signe de s'assoir avec elle dans son lit d'hôpital .
Moi :quelle invitation madame .
Elle rigole et mord dans son sandwich qui d'après sa grimace n'est pas très bon et je confirme quand à mon tour je mord dedans .
Julia :c'est pas très bon Aless .dit elle en rigolant .
Moi :je confirme ,je confirme .
Mais à mesure qu'elle mange, je remarque qu'elle reprend peu à peu des couleurs.Cela me rassure. Je veux qu'elle se sente mieux, qu'elle retrouve son énergie.
« Alors, raconte-moi, comment ça se passe pour toi ici ? » lui demandai-je, suggère de garder la conversation légère.
« Eh bien, c'est pas trop ma tasse de thé », répond-elle, un sourire en coin. « Mais au moins, j'ai la meilleure compagnie », ajoute-t-elle, un brin taquine.
Je lève les yeux au ciel, feignant l'ennui. « Je suis sûr que tu préfèrerais un autre endroit. on a fait le parc, le commissariat et on finit par l'hôpital qui dit mieux?»
Elle secoue la tête en riant. « Oui, n'importe où sauf ici. Mais pour l'instant, ça ira. »Un silence s'installe entre nous, confortable, tandis qu'elle finit son sandwich. Je décide de changer de sujet pour alléger l'atmosphère.
« Alors, qu'est-ce que tu ferais si tu n'étais pas coincée ici ? » lui demandai-je avec un sourire.
Elle éclate de rire, ce qui me réchauffe le cœur. « Oh, je serais probablement en train de boire un café pas loin de l'université, loin de toutes ces histoires. »
j'allais lui répondre quand La porte s'ouvre à ce moment-là, et une infirmière entre avec un sourire. « Bonjour, Julia. Comment ça va ? »
« Beaucoup mieux, merci », répond-elle avec un sourire, sa bonne humeur rayonnante.
L'infirmière entre alors dans la chambre : « Je voulais vous dire que votre amie se réveille doucement. Dans moins d'une demi-heure, elle sera complètement éveillée. »
Les yeux de Julia s'écarquillent, et une lueur de bonheur illumine son visage. « C'est vrai ? Merci beaucoup ! Je vais aller la voir tout de suite. »
Je me lève, prêt à partir. « Je vais te laisser un moment avec ton amie. Mais souviens-toi-toi, si tu as besoin de quoi que ce soit, appelle-moi. »
Avant que je ne puisse franchir la porte, elle attrape ma main. Un frisson électrique me parcourt à son contact, et je me fige, le regard rivé sur elle.
Je serre sa main doucement, l'intensité de son regard me faisant sentir que nous sommes connectés d'une manière que je n'avais pas anticipée.
« Merci Aless,N'oublie pas, j'ai une veste à te rendre », dit-elle en me lançant un clin d'œil espiègle, ce qui me fait sourire. Il y a une légèreté dans l'air, un moment suspendu qui semble renforcer notre lien.
Je sors enfin, l'air frais me frappant le visage. Je sors mon téléphone et compose le numéro de Louis. Il faut qu'il sache que je m'implique sérieusement dans cette affaire.
Moi :Hé, Louis, c'est Aless. On doit voir. J'ai besoin d'informations sur la soirée.
Louis :Pas de souci, je suis a la maison Tu arrive ?
Moi :Oui, je suis en route.
Je croise Liam et Lucas sur le parking, et je ne suis pas vraiment à l'aise avec Lucas ; les plans à trois, ce n'est pas mon truc.
Je me racle la gorge pour attirer leur attention.
Moi:Votre amie s'est enfin réveillée, vous devriez y aller.
Liam s'illumine : C'est vrai ? Je suis si content d'entendre ça !
Je tourne mon regard vers lui, mes pensées se concentrent sur le plan que j'ai en tête. « Écoute, Liam, j'ai besoin de ton numéro. Je dois trouver l' homme en lien avec ce qui s'est passé à la soirée. »
Lucas, qui était resté silencieux, fronça les sourcils. : Qu'est-ce que tu veux dire par ça ?
Je me tourne vers lui, déterminé. « Je veux juste m'assurer que personne d'autre ne soit impliquée dans cette histoire. »
Liam hoche la tête, prenant son téléphone: D'accord, je te le donne.
Je soupire, conscient que je ne peux pas dire que andrew va tuer et décapiter la personne et que si mon père apprend ca il risque de faire une razzia : Juste des vérifications, rien de grave. Je veux simplement m'assurer que Kayla et Julia sont en sécurité.
Liam me regarde, visiblement inquiet, mais comprend que je suis déterminé. « Ok, voici mon numéro. Appelle-moi si vous avez besoin d'aide. »
Il me tend son téléphone pour que je puisse enregistrer son numéro. Je le prends, l'air sérieux. « Merci, Liam. Je vais m'en servir. »
Je quitte le parking, le cœur battant, sachant que je dois agir vite. Chaque seconde compte, et je n'hésiterai pas à faire ce qu'il faut pour protéger ceux qui me tiennent à cœur.

Si j'avais suOù les histoires vivent. Découvrez maintenant